— RS n° 414 lundi 29 septembre 2025 —
Au risque de provoquer quelques frissons, les élu·e·s de la CTM ont choisi de mettre le « congrès des élu-e-s » sous le signe de « la rupture ». On peut mettre beaucoup de choses derrière ce vocable, sauf l’immobilisme et la routine. Et c’est sûr qu’il faut une rupture avec les politiques et le système dominant.
Les congressistes vont-ils exprimer par une motion spécifique la rupture avec la politique macronienne qui écrase aussi bien le peuple martiniquais et les autres colonies, que les masses laborieuses de France ? Disons clairement que pour bénéficier de services publics décents en matière de santé, de défense de l’emploi, de l’environnement, il faut rompre ouvertement avec une politique qui prend aux modestes pour donner encore et encore plus aux plus riches. Il faut casser l’illusion suivant laquelle les Dominants pourraient avoir à notre égard, une générosité qu’ils n’ont pas à l’égard des exploité·e·s de leur France, elle-même ! Une motion claire à ce sujet serait un encouragement positif à la lutte.
La rupture avec la politique coloniale implique aussi, bien entendu, des mesures immédiates spécifiques pour les peuples colonisés.

Le massacre de Babi Yar est le plus grand massacre de la Shoah ukrainienne par balles mené par les Einsatzgruppen en URSS : 33 771 Juifs furent assassinés par les nazis et leurs collaborateurs locaux, principalement le 201e bataillon Schutzmannschaft, les 29 et 30 septembre 1941 aux abords du ravin de Babi Yar.
Les premières sources écrites concernant l’histoire de la Nouvelle-Calédonie remontent à son exploration en 1774 par James Cook, l’archipel était alors déjà habité par une population mélanésienne : les Kanak. La Nouvelle-Calédonie est une collectivité sui generis de la France.

Enfant de Gaza
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Une paix possible (1/2)
— Par Jean-Pierre Maurice —
Ignacio Ramonet, journaliste, essayiste et analyste international, a longtemps été rédacteur en chef du Monde diplomatique. Dans son livre, La era del conspiracionismo, il a analysé les mécanismes du « trumpisme », que l’on voit aujourd’hui se propager sous d’autres latitudes, de l’Amérique latine à l’Europe. Nous avons évoqué la crise politique de l’Union européenne et le regain de tensions entre les États-Unis et les pays socialistes d’Amérique latine.
L’Assemblée du peuple des Caraïbes :
Plusieurs centaines de professionnels des médias demandent à Emmanuel Macron la reprise de l’accueil des journalistes gazaouis souhaitant être évacués de l’enclave, et l’accès immédiat de la presse internationale sur le terrain.
—Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
— Par Jean Samblé —
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— Par Max Orville (*) —
Sortie nationale : 27 août 2025 (en salle dès le 26 août)
À l’été 1572, un mariage censé apaiser les tensions religieuses allait précipiter la France dans l’un des épisodes les plus sombres de son histoire. Catherine de Médicis, reine-mère, pense alors sceller la paix entre catholiques et protestants en mariant sa fille Marguerite de Valois à Henri de Navarre, chef du camp réformé. Mais cet espoir de réconciliation se heurte à des années de haine accumulée.
Le verdict est tombé ce jeudi 21 août 2025 à la Cour d’appel de Fort-de-France. Rodrigue Petitot, figure centrale du Rpprac (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens), a été condamné à douze mois de prison ferme, aménagés en détention à domicile sous bracelet électronique. Une décision que le militant qualifie d’« injustice totale », dénonçant une volonté politique de l’écarter de la scène publique.
La seule définition de l’Autonomie par ce qu’elle n’est pas doit-elle suffire ?