Sur Arte le mardi 16 septembre à 21h
Une paix possible (1/2)
Disponible jusqu’au 14/03/2026
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Une vingtaine de hauts responsables de tous bords dévoilent les coulisses des pourparlers de paix israélo-palestiniens sous tutelle américaine dont l’enlisement puis l’échec, de 2003 à 2023, ont conduit au scénario du pire.
En 2005, le Premier ministre israélien Ariel Sharon prend tout le monde de court (les « parrains » de Washington, le reste de la communauté internationale et ses propres partisans du Likoud) en décrétant le retrait des colonies et de l’armée israélienne de la bande de Gaza. Suivie par la victoire électorale inattendue du Hamas, qui prend le contrôle de l’enclave et en expulse bientôt les forces du Fatah aux ordres de Mahmoud Abbas, nouveau président de l’Autorité palestinienne, cette décision va s’avérer lourde de conséquences. Elle donne lieu d’abord à d’insolubles rivalités palestiniennes, dont Israël va profiter pour étendre son emprise en Cisjordanie. Tandis que le Hamas est interdit à la table des négociations, puisqu’il prône la lutte armée contre un État hébreu qu’il refuse de reconnaître, le successeur d’Ariel Sharon, Ehud Olmert, fait à l’Autorité palestinienne une proposition réellement susceptible de ramener la paix, mais doit démissionner en raison d’accusations de corruption.

— Par Jean-Pierre Maurice —
Ignacio Ramonet, journaliste, essayiste et analyste international, a longtemps été rédacteur en chef du Monde diplomatique. Dans son livre, La era del conspiracionismo, il a analysé les mécanismes du « trumpisme », que l’on voit aujourd’hui se propager sous d’autres latitudes, de l’Amérique latine à l’Europe. Nous avons évoqué la crise politique de l’Union européenne et le regain de tensions entre les États-Unis et les pays socialistes d’Amérique latine.
L’Assemblée du peuple des Caraïbes :
Plusieurs centaines de professionnels des médias demandent à Emmanuel Macron la reprise de l’accueil des journalistes gazaouis souhaitant être évacués de l’enclave, et l’accès immédiat de la presse internationale sur le terrain.
—Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
— Par Jean Samblé —
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— Par Max Orville (*) —
— RS n° 410 lundi 1er septembre 2025 —
Sortie nationale : 27 août 2025 (en salle dès le 26 août)
À l’été 1572, un mariage censé apaiser les tensions religieuses allait précipiter la France dans l’un des épisodes les plus sombres de son histoire. Catherine de Médicis, reine-mère, pense alors sceller la paix entre catholiques et protestants en mariant sa fille Marguerite de Valois à Henri de Navarre, chef du camp réformé. Mais cet espoir de réconciliation se heurte à des années de haine accumulée.
Le verdict est tombé ce jeudi 21 août 2025 à la Cour d’appel de Fort-de-France. Rodrigue Petitot, figure centrale du Rpprac (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens), a été condamné à douze mois de prison ferme, aménagés en détention à domicile sous bracelet électronique. Une décision que le militant qualifie d’« injustice totale », dénonçant une volonté politique de l’écarter de la scène publique.
La seule définition de l’Autonomie par ce qu’elle n’est pas doit-elle suffire ?
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
Jeudi 7 août 2025, le Conseil constitutionnel a donné son feu vert à la loi de programmation pour la refondation de Mayotte, ainsi qu’à la loi organique relative à son organisation institutionnelle. Saisi mi-juillet par des parlementaires de gauche, opposés notamment à certaines dispositions du volet migratoire, le Conseil a jugé les textes globalement conformes à la Constitution, malgré quelques réserves d’interprétation.
La signature de l’accord de Bougival par le responsable de la délégation kanak, l’État français, les Caldoches auto-désigné·e·s
Dans la nuit du 4 août 1789, un bouleversement sans précédent ébranle les fondements de la société française. En une séance mémorable de l’Assemblée nationale constituante, les députés proclament la fin des privilèges féodaux, mettant ainsi un terme à un ordre social millénaire fondé sur l’inégalité des droits. Ce moment historique, survenu dans une atmosphère de ferveur révolutionnaire et d’urgence nationale, s’impose comme l’un des actes fondateurs de la Révolution française.
L’ouverture de l’année de Frantz Fanon par diverses manifestations organisées par l’association Tous Créoles avaient déplu les fanonistes estampillés. Ces derniers craignaient de se voir déposséder de leur icône par les membres d’une association qui ne serait pas de la famille. Ce sentiment d’exclusivisme n’est pas nouveau. Même le PPM en avait en son temps fait les frais en s’y voyant exclu d’une invitation à célébrer l’auteur de Peau noire masques blancs. Son président, alors président de la région Martinique, avait riposté en offrant des livres de Fanon aux élèves des classes terminales du Lycée qui porte son nom. En bref, la mémoire de Fanon ne paraît pas prête à être livrée à la reconnaissance d’une société apaisée. La question se pose : à qui une société apaisée ferait-elle peur ? A qui Tous Créoles fait-elle peur ? Et voilà que l’Association récidive en créant le Grand Salon du Livre qui se tiendra les 2 et 3 août 2025 dans les jardins de l’habitation Clément. D’où une seconde question : la culture martiniquaise aurait-elle cessé d’être captive de la gauche identitaire qui détient à peu près tous les vecteurs de son développement ?
— RS n° 404 lundi 21 juillet 2025 —