— Par Sarha Fauré —
Le livre de Susan Neiman, « La gauche n’est pas woke », apporte une réflexion inédite dans le débat contemporain sur le wokisme, un terme aujourd’hui largement controversé. Alors que de nombreux essais abordant ce sujet adoptent une approche résolument réactionnaire ou conservatrice, Neiman se distingue par une perspective philosophique, nuancée et profondément ancrée dans les idéaux de la gauche universaliste et progressiste. Directrice du prestigieux Einstein Forum à Potsdam, et ayant enseigné dans des universités telles que Yale et Tel-Aviv, Susan Neiman critique les dérives identitaires qu’elle observe au sein de son propre camp politique, tout en réaffirmant son engagement en faveur des valeurs des Lumières.
Dans cet ouvrage, Neiman dénonce ce qu’elle appelle le « tribalisme » de certains mouvements actuels qui, bien qu’animés par une volonté sincère de défendre les opprimés, adoptent des méthodes qu’elle considère comme fondamentalement réactionnaires. Selon elle, le mouvement woke repose sur des émotions traditionnellement associées à la gauche, comme l’empathie et l’indignation face aux injustices, mais se perd en appliquant des idées basées sur l’identité, qui s’opposent à l’universalisme progressiste.

— Par Hélène Lemoine —
— Par Sabrina Solar —
— Par Sarha Fauré —
— Par
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
Préface de Jean-Louis Pierre
— Par Michèle Bigot —
« Les Antilles prêtes à partir, à se défaire du carcan colonial s’inventent un but médian, celui d’une mise en concordance des moyens et des besoins. De fait : que valent la planification, les programmes et à plus forte raison la revendication de réparation face au phénomène de l’échéance électorale érigé en superstructure ? »
— Par Alain Joséphine —
Écrite par Marius Gottin,
L’Égypte ancienne fascine depuis toujours et de nombreux groupes – aux buts parfois opposés – s’en sont revendiqués ou l’ont instrumentalisée. Ce livre décrypte cette égyptomanie.
— Par Hélène Lemoine —
Renée Greusard, née en 1984, est une journaliste française dont le parcours professionnel est marqué par une diversité de collaborations avec des médias renommés. Au cours de sa carrière, elle a exercé au sein de différentes rédactions telles que L’Humanité, Les Inrocks, Libération, Causette, Arte Radio, le Mouv, et France Inter. Cependant, c’est en 2011 qu’elle rejoint la rédaction de Rue89, aujourd’hui intégrée à L’Obs, où elle continue d’exercer son métier de journaliste.

Les pesticides, devenus omniprésents dans notre alimentation et notre environnement, constituent un défi mondial majeur. Larissa Mies Bombardi, chercheuse brésilienne exilée en Europe, dévoile dans son dernier ouvrage, « Pesticides – Un colonialisme chimique », les rouages complexes de cette problématique qui transcende les frontières nationales.
— Par Malik Duranty —
Francette Florimond, journaliste économique chevronnée avec 43 ans d’expérience en Martinique, en Guadeloupe, et en Guyane, dévoile dans son dernier ouvrage une série de réflexions essentielles sur les enjeux économiques contemporains aux Antilles-Guyane. Intitulé « Voilà pourquoi il faut demeurer confiant ! – Tome 1 », ce livre marque le début d’une trilogie économique qui s’attaque aux grands défis sociaux, politiques et sociétaux en relation étroite avec l’économie.
La domination d’un Occident raciste, à l’intérieur de ses frontières et au-delà, n’a pu que renforcer les préjugés à l’encontre des personnes définies comme Noires. Parce qu’il en est ainsi, il est illusoire de se dire Blanc par simple convention, sans le moindre rapport avec l’histoire qui créa cette catégorie. La blanchité s’est élaborée dans le cadre de la plantation pour sévir ensuite dans l’espace colonial sur tous les continents et se consolider au sein des sociétés multiethniques de l’Euramérique contemporaine. Elle est une manière d’approcher l’autre qui se caractérise par le crime.