— RS n° 420 lundi 10 novembre 2025 —
Petit frémissement sur la « question du statut » à la faveur du congrès des élu·e·s de Martinique. Risques de durcissement de la situation en Kanaky, voire en Guyane. Perspectives d’évolution du statut de la Corse. Débats (quoique poussifs et timorés) entre conseillers régionaux et départementaux de Guadeloupe… Ce contexte n’échappe pas aux observateurs·trices de la vie politique.
Dans ce cadre, on assiste à la tentation de raviver la rivalité entre autonomistes et indépendantistes. Pendant longtemps, chacun de ces deux camps voyait dans l’autre, les origines de ses propres problèmes.
Les modalités d’expression de ce conflit ont longtemps fait le jeu du pouvoir colonial. Or, en ce temps-là, le pouvoir disposait avec la droite, d’une représentation politique locale aussi agressive que pauvre en propositions. Aujourd’hui, ce personnel politique assimilationniste a fondu ou en tout cas perdu sa voix, (même si les bases objectives de son influence n’ont pas disparu).
Le retour de la vieille polémique (autonomistes contre indépendantistes), au moment où une offensive anticolonialiste bénéficierait de conditions plus favorables, serait pire qu’une simple perte de temps.

La question est limpide pour notre communauté antillo-guyanaise :
Véronique Bédague (Nexity)


L’économie de la Guadeloupe est trop fragile pour être sacrifié sur l’autel de l’idéologie politique.
Longtemps considérées comme des périphéries de la République, les collectivités françaises d’Amérique – la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Saint-Pierre-et-Miquelon – se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins. Entre appartenance européenne, ancrage caribéen et ambitions internationales, elles incarnent un enjeu stratégique majeur pour la France et l’Union européenne dans un bassin atlantique en pleine recomposition.
Éducation et Innovation
Du plus lucide des constats, le pragmatisme économique est en soi, la dictature dévorante du rentable, la rage tyrannique de la rentabilité primant l’homme, dans l’imposition des exigences de performance sans limite du marché.
L’ouragan Melissa a violemment frappé l’est de Cuba le 29 octobre 2025. Les dégâts sont considérables sur une île, où la population fait déjà face à d’énormes difficultés dues au blocus.
— Par Jean Claude Halley —
Le Pourquoi de l’absence volontaire de récit national en France, et quelles sont les ramifications idéologiques de cette occultation en outre-mer ?

— Par Huguette et Méliné Bellemare Membres de l’association féministe « Culture Égalité »—
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L’autoédition (ou auto-publication) désigne le fait pour un auteur de publier et de diffuser lui-même ses ouvrages, sans passer par une maison d’édition traditionnelle. L’auteur devient ainsi éditeur de sa propre œuvre, qu’elle soit imprimée (livre, magazine) ou numérique (ebook, site web, etc.).
Créé en 2007 dans un cinéma parisien, le Festival ALIMENTERRE est aujourd’hui devenu un événement international majeur consacré à la sensibilisation sur les enjeux agricoles et alimentaires mondiaux.
— Par Sabrina Solar —
Exégèse d’un scénario inédit, déjà virtuellement écrit, d’un rattachement institutionnel de l’outre-mer à l’Union Européenne.