— Par Sabrina Solar —
Situation des Comores face au choléra :
L’épidémie de choléra qui sévit dans l’archipel des Comores constitue une crise sanitaire majeure. Depuis son apparition il y a trois mois, elle a rapidement pris de l’ampleur, avec plus de 5000 cas et plus de 100 décès enregistrés. Cette propagation alarmante trouve ses origines dans plusieurs facteurs exacerbant la vulnérabilité de la population comorienne.
Anjouan, l’une des îles de l’archipel, est particulièrement touchée par l’épidémie, enregistrant près de 80% des décès liés au choléra. Cette concentration des cas dans un seul endroit met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités sanitaires pour contenir la maladie. Le manque d’infrastructures de traitement de l’eau ainsi que la forte densité de population contribuent à la propagation rapide du choléra. De plus, les récentes inondations survenues entre avril et mai ont exacerbé la situation en affectant les conditions d’hygiène et d’assainissement, rendant la population encore plus vulnérable à la maladie.
Malgré les efforts déployés par les autorités pour endiguer l’épidémie, notamment à travers des opérations de dépistage et de sensibilisation, la situation reste préoccupante.

Introduction
Le Dr. Serge Châlons, pédiatre émérite et humaniste engagé, s’est éteint à l’âge de 71 ans. Sa vie dévouée à soigner les enfants de la Caraïbe, en particulier ceux d’Haïti, a laissé une empreinte indélébile dans la région. Son engagement sans faille contre les injustices, son refus tenace de toutes les oppressions et son sens aigu de la solidarité ont marqué ceux qui l’ont connu et aimé.
Dans les méandres tumultueux de l’histoire récente du Mémorial ACTe, chaque épisode semble révéler une nouvelle facette des dysfonctionnements qui ont sapé les fondations de cet édifice culturel. Depuis son inauguration en grande pompe en 2015, avec la présence du président Hollande et d’éminents dignitaires de la Caraïbe, le musée a oscillé entre espoirs et désillusions, laissant entrevoir une vision ambitieuse de réconciliation et de transmission de mémoire qui, hélas, peine à se concrétiser.
Dans le monde de la justice, il était une figure qui évoquait à elle seule l’indépendance et le courage. Renaud Van Ruymbeke, ancien juge d’instruction, s’est éteint à l’âge de 71 ans, laissant derrière lui un héritage de détermination et d’intégrité. Sa disparition a suscité une onde de tristesse dans les cercles judiciaires et au-delà.
— Par Sabrina Solar —
— Par Florent Grabin, président de l’Association écologique P.U.M.A. —
— Par Sabrina Solar —
Préface de Jean-Louis Pierre
— Par Michèle Bigot —
Fraîchement paru aux éditions Autrement, un long plaidoyer pour la reconnaissance du travail des Sœurs Nardal ( antiracisme, féminisme, élaboration d’une conscience noire…), écrit par la journaliste Léa Mormin-Chauvac dont on a pu récemment voir le documentaire qui leur est consacré (en collaboration avec MC Gambart) sur France Télévisions.
— Par Jean Samblé —
À l’approche des élections européennes prévues du 6 au 9 juin, la question de l’intégrité émerge comme un enjeu central dans la campagne. Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise (LFI), a suscité une vive controverse en attaquant ses principaux adversaires, y compris de gauche, sur le terrain de la probité.
Dans l’affaire des marchés publics du TCSP dont le jugement est prévu le 4 juillet 2024, le procureur de la République a requis des amendes et des mesures d’inéligibilité à l’encontre de la plupart des contrevenants concernés, élus ou personnels administratifs. Pour l’heure, restons aux mesures d’inéligibilité des élus et à leurs conséquences. S’agissant d’un maire, la sanction d’inéligibilité n’a aucune conséquence pour les autres conseillers municipaux. Tel n’est pas le cas lorsque cette mesure concerne le président du conseil exécutif qui a un statut unique dans le droit français. 
A l’origine du projet de TCSP il y a un double constat : 3/4 des déplacements se font par la route au moyen de véhicules particuliers, dont le parc ne cesse de grandir, et ceux-ci concernent pour l’essentiel le trajet domicile-travail, plus précisément entre les communes de résidence et l‘agglomération centrale de Fort-de France. Le réseau routier supportant ce trafic est à ce jour saturé (plus de 140 000 véhicules par jour, dans les deux sens, sur l’autoroute A1!) d’où de fréquents embouteillages entraînant une déperdition considérable de temps et d’argent,évaluée en 2014 à 40M€ par an pour les acteurs économiques en particulier et plus généralement l’ensemble de la population. Côté réalisation, une première réponse a été apportée à cette problématique avec la création des lignes A et B du TCSP reliant Fort-de-France et le Lamentin, ce qui a permis d’améliorer le trafic sur l’autoroute. La question qui se pose désormais est celle de la continuation ou non de l’opération, en clair du caractère judicieux ou non des extensions envisagées vers le Nord-Est ( Robert ) et ouest (Schoelcher) et le Sud (Rivière-Salée ou Sainte-Luce).
En évoquant ces jours derniers, l’idée de faire passer le nombre actuel de 3 jours de carence (à savoir les 3 premiers jours où les salarié/es du privé ne perçoivent pas d’indemnités en arrêt maladie) à 5 jours minimum, ce sont toujours les mêmes qui sont dans le collimateur de Macron et Cie. 
Moins de 3 % des graines traditionnellement cultivées par l’homme sont aujourd’hui utilisées pour la production alimentaire mondiale. Et pour cause, celles-ci sont, dans de nombreux pays, tenues hors des circuits commerciaux. Si les semences dites « de ferme » continuent ainsi d’occuper une place importante dans les agricultures vivrières des pays du Sud, ce sont les semences industrielles qui assurent les volumes massifs de production à l’échelle globale. La France figure à cet égard parmi les pionniers du paradigme industriel qui s’appuie, dès les années 1930, sur des critères de standardisation par lesquels les semences sont rendues prévisibles, productives et commercialisables.
Dans l’arène politique et économique, la préférence pour des résultats immédiats peut souvent obscurcir la vision des conséquences à long terme.
« Les Antilles prêtes à partir, à se défaire du carcan colonial s’inventent un but médian, celui d’une mise en concordance des moyens et des besoins. De fait : que valent la planification, les programmes et à plus forte raison la revendication de réparation face au phénomène de l’échéance électorale érigé en superstructure ? »
— Par Jean Samblé —
La légende de la responsabilité et de l’expertise martiniquaises pourrait s’écrire à travers les récits de sources, fontaines, piscines, ponts et appontements. Des histoires d’eaux sans cesse renouvelées, parfois ubuesques. Depuis une vingtaine d’années l’eau du robinet vient régulièrement rythmer nos carêmes et mesurer l’impéritie de nos élus. Ainsi a-t-il fallu deux mandatures de la CTM, des quantités d’encre et de déclarations télévisées pour régler le sort de quelques âcres de terrain sur lequel faire passer quelques mètres de tuyaux. La présence d’un béké dans l’affaire fut l’ingrédient nécessaire à l’allongement de la sauce. La victoire n’a pas fait couler ni plus d’eau dans les foyers ni plus d’encre dans les gazettes. Plus globalement, un phénomène cyclique est bien campé dans le calendrier saisonnier, lequel donne lieu, de la part des usagers, à une résilience exemplaire et, de la part des élus, à des satisfactions plastronnantes.
Emmanuel Macron est actuellement sous la menace d’une motion de censure de l’opposition contre son gouvernement dirigé par le premier ministre Gabriel Attal. Un sondage, révélé par l’Obs et confirmé par BFMTV, donne en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, pour la première fois, le Rassemblement national majoritaire à l’Assemblée nationale, bien devant la formation d’Emmanuel Macron. D’après cette enquête, le parti de Jordan Bardella obtiendrait entre 243 à 305 sièges, soit une moyenne de 278 députés, très proche de la majorité absolue de 289 sièges.Un séisme électoral en vue sous la Ve République. Alors qu’il est toujours resté en marge du pouvoir, le Rassemblement national pourrait entrevoir une potentielle cohabitation avec Emmanuel Macron. Si ce scrutin présente de sérieuses limites, les résultats offrent une nouvelle visibilité des rapports de force dans l’opinion.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
En tant que visiteur accompagnant bénévole, vous pouvez notamment assister une personne placée sous main de justice dans ses démarches administratives ou pour la gestion de son budget. Les personnes aidées exécutent leur peine, ou la fin de leur peine, en dehors d’un établissement pénitentiaire. Les rencontres entre le visiteur accompagnant et la personne placée sous main de justice n’ont donc pas lieu en prison.