— Par Jean-MArie Nol —
Le sort des classes moyennes aux Antilles devra occuper une place centrale dans le débat public. Elles seraient sur le déclin et menacées de paupérisation, entend-on souvent.
En cause, la réduction attendu des transferts publics, la forte hausse prévisible à l’horizon 2020 de la fiscalité locale, la diminution des emplois intermédiaires sous l’effet des mutations technologiques, la dépréciation du rendement des diplômes, le tassement des écarts de revenus avec les classes populaires… En réalité, aux Antilles les classes moyennes n’ont jamais été aussi nombreuses, stables mais aussi disparates .
Elles ont cependant été gagnées depuis une décennie par une forte anxiété, notamment du fait de la crise sociale de 2009 .
Et si nous balayions devant nos portes ? Se contenter de mots creux pour dénoncer le déclin de l’économie et le climat de violence en Guadeloupe et Martinique et renvoyer le problème des inégalités aux « autres » (« le gouvernement », « les politiques locaux », « les puissants de l’économie »…) est une posture facile. Le cynisme de certains syndicalistes n’a plus de limite .

La journée mondiale de la santé mentale (célébrée le 10 octobre), est une journée internationale consacrée à l’éducation et à la sensibilisation du public envers la santé mentale1. Elle a été célébrée pour la première fois en 1992. Les données dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dispose indiquent que les individus atteints de troubles mentaux, et en particulier celles qui sont placées en établissement, présentent des taux de mortalité par cancer et par cardiopathie plus élevés que la population générale. D’après les chiffres, les personnes âgées dépressives seraient exposées à un risque excédentaire de cancer de 88 % et les hommes dépressifs à un risque de cardiopathie accru de 70 %
REVUE DE PRESSE. De Ouagadougou à Arusha : il n’est pas si simple pour les contemporains de mettre en application le projet politique du père de la révolution burkinabè.
Lettre ouverte contre les conditions de détention des animaux dans les cirques
La gauche, qui refuse la logique libérale avec laquelle François Hollande et Manuel Valls acceptent de composer, doit se rassembler pour l’élection présidentielle.
Essai
VIDÉO. Depuis que Matthew s’est abattu sur Haïti, les habitants comptent leurs morts et font face à une nouvelle catastrophe humanitaire.
Par un collectif d’artistes, journalistes, hommes et femmes politiques, humoristes, universitaires, auteurs, dont Yann Arthus-Bertrand, Amélie Nothomb, Matthieu Ricard, Sanseverino…
Pour tous ceux qui ont à cœur d’accorder à l’histoire tragique de la traite transatlantique la place qui lui revient dans l’histoire de France, pour tous ceux qui œuvrent depuis des années à la perpétuation de la mémoire qui s’y rattache, l’annonce par le Président de la République dans son discours du 10 mai 2016, lors de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, de l’élaboration d’une fondation nationale dédiée à ce passé, avait représenté un tournant crucial à plus d’un titre. Le Président de la République réaffirmait ainsi l’engagement de l’État dans le projet de cette institution nationale qui avait été formulé voilà déjà dix ans de cela. Il y a maintenant une décennie, le Président Jacques Chirac avait demandé à l’écrivain Édouard Glissant un rapport officiel (publié sous le nom de Mémoires des esclavages, Gallimard / Documentation française, 2007) qui en donnerait l’inspiration et en dessinerait les contours. Nous étions alors en mars 2006, et le Comité pour la mémoire de l’esclavage (devenu Comité national pour la Mémoire et l’Histoire de l’Esclavage) voyait le jour sous la présidence de Maryse Condé.
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
Les sociétés des journalistes signataires font part de leur vive inquiétude à propos du projet de loi intitulé « égalité et citoyenneté » qui pourrait réduire dangereusement la liberté de la presse.
Haïti est vulnérable. Le pays a déjà été frappé, en 2010, par un séisme qui avait causé la mort de 200 000 personnes. S’en était suivie une épidémie de choléra, qui avait touché plus de 680 000 personnes. Elle avait fait plus de 10 000 victimes.
Comment la psychanalyse permet-elle de penser le lien social ? Freud a posé la question du lien social en terme de processus inconscients liés à un objet extérieur idéalisé. Lacan, tout en reprenant ces éléments, va transformer leur trajet, en faisant intervenir la notion de discours 1. Pour Lacan, le discours, c’est le lien social.
Haïti, qui peine encore à se relever du terrible tremblement de terre de 2010, a été pour le moment le pays le plus touché par Matthew. Cette moitié occidentale de l’île d’Hispaniola est très sensible aux aléas climatiques en raison de l’importante déforestation. L’ouragan a fait au moins 108 victimes selon l’AFP, dont 50 dans une seule commune d’Haïti. Le bilan de Reuters est de 140 victimes, dont 136 en Haïti, selon des sources officielles haïtiennes. Ce bilan risque de s’alourdir à mesure que les équipes de la protection civile parviendront à rejoindre les communes avec lesquels tout contact est rompu depuis plus de 24 heures. Les bâtiments de la commune de Jérémie, dans l’ouest d’Haïti, ont par ailleurs été rasés à 80% selon l’AFP.
Grand spécialiste de l’Afrique, il avait inauguré dans les années 60 la chaire de sociologie africaine à l’université de la Sorbonne.
Soyons clairs, la disparition des fonctionnaires métropolitains en Martinique n’est pas pour demain. Même en cas de séparation d’avec la France, les Martiniquais pourraient encore en être demandeurs. Cependant, l’image donnée par les réunions des chefs de service de l’Etat et de la justice ne laissent pas de choquer, à juste titre, en raison de la présence quasi exclusive de responsables métropolitains lors de ces rencontres.
Objet : Nuisances sonores et diverses
Paraissant en 2016 après un accord climatique de Paris fortement insuffisant, l’ouvrage s’attaque à l’une des raisons clé de l’échec répété des négociations internationales sur le climat : les biais et les aveuglements du discours économique dominant.
La notion de genre est une nouvelle fois au cœur d’une polémique, et le malentendu sur le sens de ce terme réapparaît. Les personnes qui s’apprêtent à manifester dimanche 2 février reprochent au gouvernement de vouloir introduire une supposée « théorie du genre » à l’école. En réalité, nulle théorie ni idéologie de genre, qui aurait pour objectif de « convertir » au transsexualisme ou à l’homosexualité, n’existent. Les homosexuels et transsexuels témoignent d’ailleurs que, même si elles peuvent être pleinement assumées, ces orientations s’imposent à eux et ne relèvent pas d’un choix.
Ainsi donc, le ministre des sports vient de renouveler son désaccord pour l’affiliation directe du foot-ball martiniquais à la FIFA. C’est devenu l’obsession d’une ligue qui a échoué à faire avancer ce sport dans le cadre et selon l’esprit qu’elle s’est elle-même fixée depuis 40 ans. Mais tout, dans ce pays, se ramène à une affaire d’institutions et de pouvoirs qu’il nous manque. Il nous faut donc quitter la Fédération française pour être membre à part entière de la Fédération internationale. Dans le monde du foot-ball et sous le regard intéressé des politiques, la FIFA est devenue la nouvelle marotte.