— Par Florent Grabin, président de l’ASSOPUMA —
La »fastueuse » période électorale étant terminée, nous reprenons notre action citoyenne consistant à informer notre population.
Ainsi, par respect pour l’équité du débat démocratique, lors des campagnes électorales concernant les présidentielles et les législatives, nous avons pris le parti de ne pas intervenir dans les discussions. Ce, afin d’éviter toute dilution du sujet qui nous préoccupe au plus haut point. Il s’agit du réchauffement climatique et de ses conséquences.
Aujourd’hui, les électeurs ont tranché, notre choix commun a conduit à l’installation d’un nouveau gouvernement et à la constitution d’une Assemblée Nationale »neuve », qui a accueilli, depuis peu, nos quatre Députés. Ainsi, nous considérons que le moment est venu de saisir l’État, nos Députés et nos Sénateurs afin que tout soit mis en place pour lancer les études essentielles qui s’imposent quant à la protection de notre littoral.
Aussi, du fait du réchauffement climatique, nul ne peut ignorer l’inévitable : en effet, selon différents experts, nos îles connaîtront inexorablement une élévation du niveau de la mer. Dans ces conditions, nous aurons en Martinique vingt-cinq communes qui seront impactées par ce phénomène ; à titre d’exemple, c’est toute la zone du littoral du côté de la baie de Fort-de-France qui connaitra un énorme bouleversement économique, social, sanitaire et environnemental, en plus des conséquences incalculables dues à ce phénomène prévisible.