— George Arnauld, militante de l’association féministe martiniquaise Culture Égalité —
La population martiniquaise entière est en colère après ce crime affreux perpétré quatre mois seulement après le meurtre de Leïla et de ses deux enfants. Chaque fois, nous nous mobilisons, nous défilons, nous disons : PLUS JAMAIS ÇA – C’est utile et absolument nécessaire, mais ce n’est pas suffisant !
Que faire pour arrêter ces drames qui ne sont que l’expression d’une société machiste, de domination masculine, rarement remise en question par le plus grand nombre et dans laquelle nous vivons entre plusieurs drames successifs sans nous poser de plus amples questions ?
Quelle est cette société dans laquelle nous vivons ? Sur quoi s’appuie-t-elle pour se maintenir ?
D’abord, sur une répartition attribuant des rôles différents aux femmes et aux hommes. Ces rôles différents impliquent des responsabilités différentes, valorisées de manière inégale. Ce partage arbitraire et pérennisé depuis des siècles est le fondement de l’inégalité.
La hiérarchie des rôles maintient les femmes dans une perpétuelle dévalorisation. Ce n’est pas le fruit du hasard si les métiers où les femmes sont les plus nombreuses sont les plus mal payés.

« Les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises ce sont les martiniquais », l’auteur de cette fameuse maxime, tout le monde le sait, est l’illustre Dr Pierre ALIKER , mon parrain, à l’égard duquel j’éprouve la plus haute estime et le plus profond respect ;
Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a reçu le 24 janvier 2018 le rapport de Pierre Mathiot sur la réforme du baccalauréat à l’horizon 2021. Les propositions présentées répondent à quatre constats : le baccalauréat a perdu de sa crédibilité, il doit rester le premier grade de l’enseignement supérieur, il est structuré par les épreuves finales sur une période limitée, il est devenu « un monstre organisationnel ». La transformation proposée pour le baccalauréat entraîne une transformation du lycée.
Malgré leur succès croissant, mis en lumière par Jazz à Saint-Germain-des-Prés et Jazz’Hum’ah notamment, les femmes du jazz peinent à obtenir la reconnaissance qu’elles méritent. Interview avec Marie Buscatto, auteure de l’édifiant livre « Femmes du jazz »
Au cours de la journée du 22 janvier, de très violents affrontements (caillassages, bagarres entrainant des mouvements de foule) entre bandes de jeunes ont eu lieu au sein et aux abords du lycée de Kahani nécessitant l’intervention des forces de l’ordre pour permettre l’évacuation des élèves. Cette situation n’est pas nouvelle puisqu’elle s’était déjà produite au mois de novembre 2017. Face à la situation extrêmement tendue et dangereuse, tous les personnels ont décidé unanimement d’user de leur droit de retrait jusqu’à nouvel ordre et demander la visite de la vice-rectrice. Les réponses apportées par celle-ci n’ont pas été jugées satisfaisantes pour les personnels qui se sentent abandonnés.
Sargas ! sakré anfandgas !
Contre cette barbarie machiste qui l’a tuée ce dimanche 21, qui blesse, rabaisse, prive de leurs droits des centaines de femmes au quotidien.
Une étrange nouvelle vient d’agiter le monde de l’éducation, à l’initiative de notre ministre Blanquer : il faudrait faire appel aux neurosciences, qui s’intéressent au fonctionnement du cerveau, pour améliorer les performances scolaires de nos élèves, dès le plus jeune âge, et certains exemples étrangers prouveraient que c’est efficace. Le spécialiste convoqué pour réaliser ce projet est Stanislas Dehaene. La compétence propre de ce professeur au Collège de France n’est bien entendu pas en cause. Seule l’est la nature de ce projet qui implique une extrapolation et une application des résultats les plus avancés de la biologie à un domaine, l’éducation, qui n’est pas le sien au départ. Et ce que j’ai entendu dire par Dehaene lui-même à ce sujet me laisse perplexe.
En Martinique, aujourd’hui, la barbarie machiste a encore frappé :
Le seul réseau, auquel le transport collectif se constitue aujourd’hui à la Martinique, est celui de la parole politique. En même temps, cette parole ne donne aux Martiniquais qu’un simulacre de présence de bus à l’arrêt, où se montre seulement leur majestueuse présence. En somme, de tout cela, il ne reste que le langage ! Un président parle, un autre aussi parle – existences nues, sans moyens, dans l’espace social martiniquais. En période carnavalesque, la crise politique vide la Martinique de son TCSP fantôme, dont, plus que jamais, seul le langage politique nous parle.
Pas grand monde n’avait compris la récente lettre de Serge Letchimy de décembre dernier annonçant une catastrophe si le démarrage du TSCP avait lieu, comme annoncé par Louis Boutrin en ce début d’année. Il avait surpris même parmi ses proches. On sait cependant que l’ancien président de la région qui avait été maire de Fort-de-France et président de la CACEM, et qui avait annoncé ce démarrage dès décembre 2015 (sans le croire lui-même, bien évidemment), bref, celui qui a tenu le projet par tous les bouts, est très certainement l’élu qui connaît le mieux le dossier – sans doute mieux que AMJ. Il avait eu la maîtrise de l’ensemble des éléments : le TCSP lui-même, la Cacem et la CFTU, et avait été à l’origine de la plupart des grandes décisions (l’appel à VINCI, les tracées des voies, les ouvrages d’art…).
Nous venons d’apprendre avec stupeur et émoi l’horrible féminicide perpétré à Rivière Pilote cette nuit.
C’est un iceberg que personne ne voit venir. Qui met à l’épreuve, parfois violemment, dans les familles de gauche, des valeurs qui semblaient ancrées pour la vie. Une déchirure intime, un rite de passage citoyen et politique, la première occasion majeure, souvent, de confronter ses actes à son discours politique. L’aîné entre en sixième.
Déclaration des peuples de la Caraïbe
Suivant la parole ecclésiastique du Pape François, les homélies du dimanche 14 Janvier se rapportaient à la fuite actuelle des hommes et des femmes, victimes des guerres menées en Afrique et au Moyen-Orient, et par conséquent à leur accueil dans des communautés chrétiennes, pour l’honneur de Dieu.
Le climatologue Jean Jouzel tire la sonnette d’alarme au JDD sur les risques du réchauffement climatique. Selon lui, la planète subira des conséquences dramatiques si les émissions de gaz ne sont pas stabilisées d’ici à 2020.
Le mercredi 24 janvier 2018 à 18 h à l’Espace Sonate 42 rue Ernest Hemingway, ZAC de l’Etang Zabricot, Fort-de-France l’Association écologique PUMA organise une conférence-débat avec Jean Jouzel, climatologue, spécialiste du réchauffement climatique. Mondialement reconnu, il figure parmi les premiers scientifiques qui ont mis en évidence l’existence de l’effet de serre et alerté le public sur ses conséquences sur le climat.
Admission post-bac (APB), c’est fini ! Voici Parcoursup qui permet désormais aux lycéens, apprentis ou étudiants en réorientation souhaitant suivre une formation de l’enseignement supérieur à la rentrée 2018, de se préinscrire, de déposer leurs vœux de poursuite d’études et de répondre aux propositions d’admission des établissements dispensant des formations de l’enseignement supérieur.
L’audience judiciaire cruciale, qui a eu lieu ce mercredi, ouvre des perspectives pour exiger la révision du procès du journaliste afro-américain. Un petit progrès a été accompli ce mercredi, en vue de la révision du procès de
C’est la question qu’on peut se poser après le retentissement provoqué par la déclaration du député Aimé Césaire, un jour de novembre 1975, à l’assemblée nationale. Celui-ci craignait que la venue des H’mongs en Guyane, projetée par le gouvernement français, ne conduise à une manière de génocide qu’il a appelé «
— Par Patrick Roger —
— Par Joël Des Rosiers —
L’argument d’un vendeur d’aluminium qui se lance dans la récupération d’eau de pluie est que la pluie est généreusement fournie sous nos latitudes ! En réalité, la vraie raison pour laquelle tout le monde – y compris les vendeurs d’aluminium – se jette dans la récupération d’eau de pluie est que c’est le dernier endroit où l’on gagne de l’argent, où l’on peut arnaquer le client !