— Par Jean-Marie Nol —
Le délitement de la société antillaise trouve aujourd’hui son explication dans un phénomène insidieux et profondément enraciné : le vide existentiel qui s’installe de manière progressive en France hexagonale . Près de 80 ans après la départementalisation, la Guadeloupe et la Martinique traversent une mutation sociale majeure découlant de la transformation disruptive de de société française , marquée par une crise du sens, une montée des addictions, une violence accrue et un exil massif des jeunes générations. Ce constat alarmant n’est pas un simple phénomène conjoncturel, mais le résultat d’une évolution lente et complexe, où se mêlent modernité, individualisation et effritement des liens sociaux.
La départementalisation, promulguée en 1946, a marqué un tournant dans l’histoire des Antilles françaises. Elle a amorcé une transformation profonde de la société, rompant en partie avec les structures coloniales d’antan et intégrant progressivement ces territoires dans le modèle républicain français. Pendant les Trente Glorieuses, l’élévation du niveau de vie, la mise en place de l’État providence et l’essor du salariat ont contribué à réduire les inégalités qui, au XIXe siècle, étaient extrêmement marquées.

La précarité menstruelle est une injustice sociale et une question de santé publique qui touche de nombreuses jeunes filles et femmes menstruées en Martinique.
Il serait plus que temps que la diaspora s’inscrive dans une trajectoire de développement économique et financier des pays Guadeloupe et Martinique !
Le préjudice d’anxiété est une notion juridique qui désigne la souffrance psychologique ressentie par une personne en raison de l’incertitude liée au développement d’une maladie grave suite à son exposition à un risque, généralement professionnel. Ce préjudice est souvent associé à l’exposition à des substances dangereuses, telles que l’amiante, les produits chimiques ou d’autres agents toxiques. Bien qu’il s’agisse d’un dommage psychologique, il est désormais reconnu et indemnisé par le droit français, comme en témoigne plusieurs décisions de justice, notamment en ce qui concerne l’amiante.
Le Pass’colo est un dispositif de l’État visant à favoriser les départs en colonies de vacances des enfants durant l’année civile de leurs 11 ans, un âge charnière de l’entrée au collège. L’aide attribuée varie entre 200 et 350 € selon les ressources du foyer. Pour en bénéficier, votre enfant doit être né entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2014. Si votre enfant est né en 2013 et que vous n’avez pas utilisé l’aide en 2024, vous pouvez toujours en bénéficier cette année. L’aide est utilisable pour un seul séjour par enfant et uniquement pendant les vacances scolaires.
Deux sociétés ont subi une attaque informatique par
La
— Par Jean-Marie Nol —
Objet : Plaidoyer pour la mise en place d’une Zone Franche Sociale en Outre-mer
Aussi complexe soit-il, le problème martiniquais n’est pas insurmontable. Pour autant, il présente des points de blocage à caractère psychosociologique que nous ne devons pas passer sous silence, sinon les projets les mieux peaufinés ne donneront pas les résultats escomptés. Georges Zaméo Nous souhaitons que nous construisions notre futur en contrôlant aujourd’hui l’orientation de notre société. Nous savons tous que nous ne voulons plus d’une société construite sur des rapports de domination et sur le racisme, quel que soit son déguisement. Raphaël Constant et Victor Permal
— Par Jean-Marie Nol —
— Communiqué de la CGTM-ONF —
—Le n° 386 de « Révolution Socialiste », journal du GRS —
La cour administrative d’appel de Paris a rendu, ce mardi 11 mars, une décision historique concernant le scandale du chlordécone aux Antilles. L’État a été reconnu responsable des fautes commises dans l’autorisation et l’usage prolongé de ce pesticide hautement toxique, utilisé dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique entre 1972 et 1993. La cour a estimé que l’État doit indemniser les victimes présentant un préjudice moral d’anxiété lié à l’exposition au chlordécone, une substance qui a contaminé de manière durable les sols, l’eau, et la chaîne alimentaire des deux îles.
— Par Sabrina Solar —
Face à un monde qui mute à toute vitesse, les Antilles semblent accuser du retard à l’allumage face à la nécessité de s’adapter au changement de paradigme !
Cette année, sera à l’honneur une palette riche et variée de femmes chanteuses, plasticiennes, auteures, réalisatrices, slameuses, poétesses, conteuses et comédiennes. Toutes sont prêtes à partager avec vous leur passion et leur art.
Ce documentaire de Zaïna Izabachène s’attaque à une problématique complexe et douloureuse : la prise en charge des malades psychiatriques dangereux en France. Actuellement, trois millions de Français souffrent de troubles psychiatriques sévères, et lorsque l’un d’eux commet un acte criminel, la question qui surgit invariablement est : « Ce drame aurait-il pu être évité ? »
Les promesses d’Emmanuel Macron en matière d’égalité entre les femmes et les hommes semblent loin d’être tenues, selon Oxfam France. L’organisation pointe notamment l’absence de progrès significatifs sur plusieurs dossiers majeurs, malgré les discours officiels. Dans un communiqué publié ce lundi, à quelques jours de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, l’ONG s’alarme du retard pris par le gouvernement et de l’inefficacité des mesures mises en place.
Les violences faites aux femmes demeurent un fléau majeur en France, et la lutte contre ce phénomène est au cœur des priorités des autorités publiques. Le ministère de la Justice, en amont de la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars, a dressé un bilan de l’utilisation des dispositifs de protection, tels que les « téléphones grave danger » et les bracelets anti-rapprochement. Si ces outils montrent des signes d’efficacité croissante, des défis subsistent pour assurer une réelle protection et prévention des violences.
— Par Jean-Marie Nol —
— Communiqué de presse —
Le travail de Sabrina Cajoly, juriste antillaise (et hexagonale, précise-t-elle), spécialiste des droits humains à l’échelle internationale, sur le sujet évoqué dans le titre, mérite toute l’attention du mouvement social, des politiques, des citoyennes et citoyens des dernières colonies et de leurs soutiens en général.