— Par Jean-Marie Nol —
Il aura fallu dix jours et une nuit entière pour sceller un accord politique historique entre les représentants calédoniens et l’État français, donnant naissance à un texte qui, s’il ne met pas fin aux incertitudes, ouvre résolument une nouvelle ère institutionnelle. Derrière le titre consensuel de « Projet d’accord sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie » se dessine une architecture complexe, mêlant souveraineté partielle, reconnaissance identitaire, révision du partage des compétences et projection économique. Le fondement du texte repose sur la création d’un « État de la Nouvelle-Calédonie », inscrit dans la Constitution française, disposant d’une nationalité propre, d’une Loi fondamentale, et susceptible d’être reconnu par la communauté internationale. Une avancée considérable qui marque une rupture avec le modèle colonialiste implicite de la dépendance, mais qui, à bien des égards, pose aussi les jalons d’un futur incertain, traversé de ressentiments toujours présents, de tensions latentes et de défis économiques colossaux.
Cette évolution calédonienne, si elle réussit à franchir l’étape référendaire de 2026, pourrait constituer un précédent majeur pour l’ensemble des territoires ultramarins. L’instauration d’une double nationalité – française et calédonienne – est une innovation institutionnelle d’ampleur jusque là absente du droit français .

En Guadeloupe, une crise de l’eau chronique et systémique continue de bouleverser la vie quotidienne de près de 400 000 habitants. Malgré une ressource en eau abondante sur l’île, plus de 60 % des foyers subissent des
— Par Service-Public —
Préambule : Le Pari d’une Confiance Renouvelée
Serge Letchimy : L’accord sur la Nouvelle Calédonie illustre la voie possible : conjuguer reconnaissance des identités locales et égalité nationale »
Pollution, eau, biodiversité : la France en queue de peloton européen pour les investissements environnementaux
— Par Sarha Fauré —
« Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit?
Toutes les fois qu’un homme refuse l’amorphisme du donné, le statu quo accepté sans recul par la foule, pour l’interrogation ou l’action du possible, il incarne au présent, le devenir assumé, il s’érige en forgeur de temps faisant et défaisant l’avenir, conquérant conscient de destin. À l’échelle humaine, le devenir porte toujours l’empreinte de l’attitude active ou passive.
— Par Jean Marie Nol, président du cercle des économistes de la Guadeloupe —
À l’occasion du centenaire de la naissance de Frantz Fanon, figure majeure de la pensée anticoloniale, la Martinique devient le théâtre d’un événement d’envergure internationale. Du 17 au 20 juillet, chercheurs, artistes, militants et citoyens venus de 15 pays se réuniront autour de l’œuvre et de l’héritage de cet intellectuel révolutionnaire, pour une rencontre vivante, participative et ouverte sur le monde.
— Par Jean Samblé —
Le salon Shopping Yoles est de retour pour sa 13ème édition, le samedi 12 et dimanche 13 juillet 2025, à l’Hôtel Karibéa Sainte-Luce ! Un événement incontournable à ne pas manquer pour tous ceux qui souhaitent être à la pointe de la mode avant le prochain Tour des Yoles Rondes.
Pourquoi en l’absence de fibre patriotique, c’est désormais l’économie qui doit primer en matière de catalyseur du développement de la Guadeloupe ?
« Je suis le peintre
—RS n° 402 lundi 7 juillet
Saviez-vous qu’aujourd’hui seuls
— Par Sabrina Solar —
— Par Jean Samblé —
Ainsi que le regrette un observateur dans un récent article, en ces temps de bouleversement de l’ordre social d’ici et d’ailleurs, l’élite martiniquaise se tait. Au pays de Césaire, de Fanon et de Glissant, les intellectuels sont à ce point silencieux qu’on pourrait se demander si la Martinique pense encore. Mais, finalement, que voulez-vous qu’ils fassent, en face de l’échec du pays qui est aussi le leur ?
— Par Robert Saé —
— Par Jean Samblé —
— Par Jean-Marie Nol —