Tribune libre dans The Guardian
Publié le 11 juillet 2015
(traduit par Monica M.)
Le Sommet de l’Union européenne de demain scellera le destin de la Grèce dans la Zone Euro. Pendant que j’écris ces lignes, Euclid Tsakalotos, mon camarade, grand ami et successeur au Ministère des Finances de la Grèce, va participer à une réunion de l’Eurogroupe qui déterminera si un accord entre la Grèce et nos créanciers est possible et si cet accord comporte un allègement de la dette qui permettrait à l’économie grecque d’être viable dans la Zone euro. Euclid apporte avec lui un plan de restructuration de la dette, modéré et bien pensé, qui respecte sans aucun doute à la fois les intérêts de la Grèce et de ses créanciers (j’ai l’intention d’en publier les détails lundi, une fois que la poussière sera retombée). Si ces modestes propositions de restructuration sont rejetées, comme les propos du ministre des Finances allemand le suggèrent, le Sommet de l’Union européenne de dimanche décidera si l’UE jette la Grèce hors de la Zone Euro maintenant ou si elle l’y maintient pendant un temps plus ou moins long, dans un état de plus en plus grande misère, jusqu’à ce qu’elle s’en aille.

Bénéficiaire d’une retraite chapeau de 299.000€ par an pour avoir passé moins de six ans à la tête de PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin plaide dans «Les Echos» pour de nouveaux cadeaux aux entreprises du CAC 40. Au moins sait-il à quoi sert une partie des cadeaux versés au patronat par le gouvernement de Valls et de Hollande.
L’austérité sans fin que l’Europe impose au peuple grec ne fonctionne pas. La Grèce vient d’exprimer haut et fort son refus de nouvelles mesures. Comme beaucoup le pressentaient, les exigences financières de l’Europe ont donné l’estoc à l’économie grecque, font s’envoler la courbe du chômage, s’effondrer le système bancaire, et n’ont fait qu’empirer le problème de la dette qui a atteint le taux mirobolant de 175 % du PIB. Aujourd’hui, l’économie stagne, les recettes fiscales sont au plus bas, la production et l’emploi sont déprimés, et les entreprises manquent de capitaux.
Saluons d’abord cette éclosion de courage – en dépit de toutes les pressions et de tous les excès de langage – afin de faire face à une tentative consistant à réduire un peuple à l’impuissance et à l’acquiescement aux injonctions des puissants. Ces injonctions les plus folles, les plus irresponsables et les plus perverses constituaient un curieux mélange d’irrespect et de cruauté qui méritaient d’être rejeté par le peuple grec.
Tribune de Philippe Pierre-Charles, secrétaire général CDMT
NEW YORK – La dispute et l’acrimonie qui vont croissantes au sein de l’Europe pourraient passer aux yeux d’un observateur extérieur pour le résultat inévitable de la fin de partie peu amène entre la Grèce et ses créanciers. Les dirigeants européens finissent par exposer au grand jour la véritable nature du conflit autour de la dette grecque, et cela n’a rien de plaisant : il s’agit bien plus une question de pouvoir et de démocratie que d’argent et d’économie.
Pas de données pour les DOM-TOM
uberisation \ féminin : (Néologisme) adoption d’un modèle de commerce consistant à mettre des ressources à disposition des clients depuis leurs smartphones, à tout moment et sans délai.
— Par Thomas Lemahieu —
La dette publique grecque représente aujourd’hui 321 milliards d’euros, soit 181 % du PIB grec. La majeure partie de cette dette (195 milliards) est due directement ou indirectement (via le Fonds européen de stabilité financière) aux autres États européens, tandis que 32 milliards sont dus au FMI et 27 milliards à la BCE. Suite au transfert massif des créances du secteur privé vers le secteur public en 2012, les créanciers privés ne détiennent plus qu’une faible part de la dette.
Plus que quelques mois avant la mise en service du Transport en Commun en Site Propre ! Voici les réponses aux questions que vous devez vous poser en tant que futurs usagers.
C’est un « défi » adressé à Air France, d’après
Selon une étude, les femmes restent plus exposées à la précarité que leurs homologues masculins
— Entretien de Nadjib Touaibia avec Eric Toussaint —
Plus les riches s’enrichissent, plus faible est la croissance. Moins il y a de syndiqués, plus le revenu des 1% les plus riches augmente. Et la flexibilisation du travail accroît les inégalités. A contre-pied total de sa politique, des économistes du FMI publient une étude appelant à la redistribution des richesses.
Dans la conjoncture économique actuelle, les mesures visant à favoriser les échanges commerciaux entre la Martinique et son environnement régional (confère le président de la République lors de sa visite), rendent nécessaire de créer un dispositif fiscal lui aussi favorable à la facilitation des échanges commerciaux.
D’après
Le gouvernement égyptien a commandé 20.000 maisons « imprimées », et les premières voitures ainsi créées arrivent à des prix défiant toute concurrence. La révolution industrielle, depuis longtemps pressentie, de l’impression 3D devient concrète et elle est économique, écologique, mais elle va être aussi couteuse en termes d’emplois.
LE SCAN ÉCO – La crise a éclaté il y a déjà sept ans. Pourtant, dans les pays développés de l’OCDE, les jeunes sont toujours plus au chômage ou en dehors du système éducatif. Malgré le papy boom qui s’installe, les problèmes ne vont pas disparaître. État des lieux en graphiques.