Catégorie : Echos d’éco

État-Collectivités, une relation financière en pleine mutation

— Par Édouard Gamess, expert en finances publiques —
Les collectivités locales sont toutes, pour la plupart, confrontées au casse-tête de dépenses qui augmentent régulièrement face à des recettes qui stagnent, quand elles ne diminuent pas.
En cette année 2018, quatre collectivités martiniquaises subissent en plus les nouvelles prescriptions de la loi n°2018-32 du 22 janvier 2018 de programmation des finances publiques 2018-2022.
La CTM, les intercommunalités CACEM et Espace Sud, la Ville de Fort-de-France font partie des 322 collectivités qui, à l’échelon national, vont devoir respecter pendant trois ans un dispositif qui s’inscrit, Europe oblige, dans la maîtrise des dépenses publiques et la réduction de la dette publique.
Le dispositif
La loi fixe un objectif national d’évolution maximale de leurs dépenses réelles de fonctionnement à +1,2% par an (base 2017) et un objectif national d’amélioration du besoin annuel de financement de 2,6 milliards d’euros chaque année sur la période 2018-2022 (13 milliars d’euros au total).
Le taux de 1,2% peut être modulé en plus ou en moins de 0,15% par critère sur la base de trois critères : la population et le nombre de logements créés ; le niveau de revenu par habitant et la population en quartier prioritaire ; l’évolution passée des dépenses de fonctionnement sur la période 2014-2016.

→   Lire Plus

ATV a besoin de vous et c’est maintenant !

Non ce n’est pas une blague. ATV , notre télé à tous depuis 25 ans, ATV que nous chérissons, notre outil de travail risque de disparaître le 15 MAI, si vous ne nous soutenez pas. 10 jours = 10 €. C’est uniquement l’action de nous salariés de la famille ATV. ATV a besoin de vous, soutenez-nous maintenant svp !

ATV a besoin de vous et c’est maintenant !

Communication Edition & Journal

ATV , première chaîne de télévision privée aux Antilles-Guyane , doit trouver de nouveaux financements pour garantir sa survie.

Des investisseurs nationaux sont prêts à s’engager à hauteur de 51% du capital. Mais à la condition que des acteurs locaux soutiennent eux-aussi le projet.

Le 15 mai prochain, si rien n’est fait , tribunal de commerce de Fort de France va prononcer la liquidation judiciaire et la fermeture définitive de la chaîne.

C’est dans ce contexte que le personnel a décidé de se mobiliser pour sauver son outil de travail mais aussi et surtout la télévision des martiniquais.

Et si chaque téléspectateur devenait un investisseur? Et si chaque martiniquais s’associait dans un élan participatif pour sauver une télévision qu’il aime et qui s’engage depuis 25 ans au service de la proximité?

→   Lire Plus

Le Parlement européen appelle à protéger les abeilles et les producteurs de miel

 Avec 250 000 tonnes de miel produites chaque année par 600 000 apiculteurs dans 17 millions de ruches, l’Union européenne (UE) est le deuxième producteur de miel derrière la Chine. Le 1er mars 2018, le Parlement européen a adopté une résolution en faveur d’une stratégie à grande échelle et à long terme visant à protéger davantage les abeilles, à soutenir mieux l’apiculture et à 

 

lutter résolument contre le miel frelaté.

Indispensables abeilles : la pollinisation

84% des espèces végétales et 76% de la production alimentaire en Europe dépendent de la pollinisation par les abeilles sauvages et domestiques, selon le rapport du Parlement européen, porté par l’eurodéputé Norbert Erdos.

Alors qu’aux États-Unis, deux milliards d’euros sont dépensés chaque année pour la pollinisation artificielle, dans l’UE, les abeilles et d’autres insectes volants garantissent à titre gratuit la reproduction de nombreuses plantes cultivées et sauvages ainsi que la production de denrées alimentaires sans que ce processus naturel soit suffisamment reconnu.

Le déclin des colonies d’abeilles

En France, en 20 ans, le nombre de ruches a chuté de près de 100 000. Le taux de mortalité dans les ruches est de 30% en moyenne, voire de de 50 à 80% dans certains secteurs.

→   Lire Plus

Kadalys, fait florès au pays du matin calme

— Par Max Pierre-Fanfan, Journaliste/Écrivain —

Kadalys, la première marque de produits cosmétiques tirés des principes actifs du bananier fait florès en Corée du sud. « Le pays du matin calme », un marché de plus de 50 millions d’habitants. La fondatrice de Kadalys, Shirley Billot  est sans conteste une pionnière dans l’âme. Ce pays est la première étape d’une campagne asiatique qui l’a conduite ensuite au Japon, en Chine, et à Singapour.

Kadalys, un des fleurons de la créativité martiniquaise se vend actuellement dans toutes les boutiques de luxe de la capitale, Séoul. « Nos produits ont reçu un bon accueil, grâce à notre positionnement innovant, tout en respectant la médecine et la pharmacopée traditionnelles. Un atout dans ces pays qui allient la tradition et la modernité », souligne Shirley Billot. La marque Kadalys pénètre en effet des cultures asiatiques encore imprégnées de confucianisme, une doctrine philosophique et religieuse qui défend le concept de « société harmonieuse ».

Autres destinations à venir et autres points du globe dans son carnet de voyages, les Émirats arabes unis, dans le nord-est de la péninsule d’Arabie, et, le Qatar, sur le golfe persique.

→   Lire Plus

SNCF : derrière le statut, des enjeux économiques, sociaux et environnementaux

— Par Léo Charles et Sabina Issehnane —

Le 15 février 2018, Jean-Cyril Spinetta a remis un rapport au Premier ministre intitulé « l’avenir du transport ferroviaire ». Ce rapport préconise de « recentrer le transport ferroviaire dans son domaine de compétence », de « créer les conditions d’un retour à l’équilibre économique » et de « préparer l’ouverture à la concurrence ». Cette ouverture s’inscrit dans la grande vague de libéralisation des industries de réseaux, comme l’électricité, le gaz, les télécommunications, le transport aérien ou encore La Poste. Ces industries s’appuient sur des infrastructures dont le coût est élevé, si bien que leurs opérateurs en situation monopolistique de fait étaient traditionnellement publics.

La SNCF était jusqu’en 1982 une société d’économie mixte à laquelle l’État avait concédé son réseau ferroviaire. La loi d’orientation des transports intérieurs, dite Loti, a introduit à cette date un droit au transport, celui « de se déplacer dans des conditions d’accès raisonnables, de qualité et de prix ainsi que de coût pour la collectivité, notamment par l’utilisation d’un moyen de transport ouvert au public ». Elle garantit ainsi ce droit pour tous et consacre le réseau ferroviaire comme un service « d’intérêt général ».

→   Lire Plus

Ces aliments qui nous empoisonnent

Malgré les jolis discours des grandes marques sur le « manger sain », nous n’en avons pas fini avec la malbouffe. Les aliments « ultratransformés » sont partout dans les rayons.

Pauvres en matières premières brutes (légumes, fruits, lait, viande…) mais riches en additifs, ils regorgent d’ingrédients à bas coût, dénaturés pour leurrer notre goût. Sel, sucre et graisses combinés stimulent les pics de glycémie, entraînant des réactions addictives.

Les ingrédients de 100 produits décryptés

Dans son nouveau hors-série Ces aliments qui nous empoisonnent, 60 Millions dévoile de nombreuses aberrations nutritionnelles à travers le décryptage des ingrédients de 100 denrées alimentaires.

Les ingrédients qui fâchent sont souvent dissimulés derrière des allégations alléchantes. Prenons quelques exemples.

Alliées du petit-déjeuner ou bombes de sucre ?

De célèbres poudres chocolatées se présentent comme les meilleures alliées du petit-déjeuner. Nesquik affiche un logo « Opti-déj : fer, vitamine D, zinc ». La préparation a en effet été enrichie en vitamines. Même chose pour Super Poulain qui affiche quatre vitamines et deux minéraux.

Des arguments porteurs auprès des parents. Mais ne tombez pas dans le panneau du storytelling (récit marketing) ! Aucune mention ne spécifie « riche en sucre » alors que ces produits sont en réalité des bombes de sucre.

→   Lire Plus

Riches, pauvres et classes moyennes : comment se situer ?

Quels sont les seuils de pauvreté, de richesse et le niveau de vie des classes moyennes en France ? Les toutes dernières données publiées par l’Observatoire des inégalités permettent de mieux se situer.

À partir de quel niveau de revenu est-on riche ou pauvre, appartient-on aux classes « populaires », « moyennes » ou « aisées » ? Cette question, pourtant centrale, est très souvent laissée dans le vague. Pour fixer des seuils, nous considérons comme appartenant aux classes moyennes les personnes situées au-dessus des 30 % les plus pauvres et en dessous des 20 % les plus riches. Nous avons choisi un seuil de pauvreté se situant à la moitié du revenu disponible médian (après impôts et prestations sociales) et un seuil de richesse au double de ce revenu [1].

Si on utilise les définitions précédentes, le seuil de pauvreté vaut 769 euros mensuels (données 2015) pour une personne seule [2], 1 491 euros pour un couple sans enfant et 1 963 euros pour un couple avec deux enfants. Les catégories populaires – c’est-à-dire les 30 % les plus modestes, à ne pas confondre avec les personnes pauvres comme on le fait parfois – rassemblent tous ceux qui touchent moins de 1 245 euros par mois pour une personne, 2 435 euros pour un couple sans enfant et 3 253 euros pour un couple avec deux enfants.

→   Lire Plus

Solidarité avec Jean-Marie Nomertin

Non à la criminalisation de l’action syndicale ! Solidarité avec Jean-Marie Nomertin, convoqué ce 6 Avril au tribunal de Basse-Terre (Gpe)

Suite à la grève des ouvriers de la banaOKne de Guadeloupe, menée de mai à juin 2017, Jean Marie Nomertin, secrétaire général de la CGTG, se trouve assigné en justice par le patron de la banane, Dambas.

Ce patron accuse notre camarade de l’avoir diffamé après la mort d’un travailleur de la plantation. Mais il apparait que ce patron tente surtout de sauver la face après avoir refusé d’appliquer l’accord de la dernière grève des  ouvriers  de la banane en mai-juin 2017

Cette action en justice contre le camarade NOMERTIN dans l’exercice de ses fonctions syndicales s’inscrit dans une vague de répression anti syndicale qui touche de nombreux militants aux Antilles et en France.

En Guadeloupe, Elie Domota était il y a quelques jours assigné pour une peccadille. Plus d’une centaine de militants de l’UGTG sont inquiétés. De même, en France, des camarades de PSA et d‘autres depuis quelques années.

Il existe une véritable campagne de criminalisation de l’action syndicale.

→   Lire Plus

Ce qui change le 1er avril 2018

Allocations pour les familles, pensions d’invalidité, chèque énergie, tarifs du gaz, carnet de santé, relations avec les banques : retrouvez dans ce dossier une sélection des nouveautés prévues en avril 2018.

Carburants

  Au 1er avril 2018 à zéro heure, les prix sont les suivants :

Pour les carburants routiers :
Supercarburant sans plomb : 1,40 €/l soit – 1 cts/l par rapport à mars 2018 (1,41€/l).
Gazole routier : 1,20 €/l soit le prix identique à celui par rapport du mois de mars 2018.

La bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg : le prix maximum est fixé à 21,47 €, soit une baisse de 33 centimes par rapport au mois de mars 2018.

À titre de comparaison, en France métropolitaine, le prix moyen qui a été constaté en mars 2018 est de 1,46 €/l pour le supercarburant sans plomb et de 1,37 €/l pour le gazole routier.

Allocations pour les familles

Allocations familiales, prestation d’accueil du jeune enfant, allocation de rentrée scolaire… Au 1er avril 2018, les prestations familiales sont réévaluées sur le fondement d’une revalorisation de 1 % de la base mensuelle de calcul des allocations familiales (BMAF).

→   Lire Plus

Le Talisman de la présidente, le « roman » de la dernière présidence de l’UAG

— Par Michel Herland —

Corinne Mencé-Caster fut la dernière présidente de l’Université des Antilles et de la Guyane (UAG). À la fin de son mandat, la Guyane ayant fait sécession, elle ne présidait plus qu’une Université des Antilles (UA) elle-même en proie à de fortes tensions internes. Son livre intitulé  « roman » sur la couverture mais dont tous les personnages sont reconnaissables par les initiés, est en réalité un plaidoyer pro domo qui vise à l’affranchir de toute responsabilité dans la situation dans laquelle elle a laissé l’université à son départ, marquée par la désaffection des étudiants.

Corinne Mencé-Caster (CMC dans le « roman » : on ne saurait être plus transparent) n’a jamais douté de ses qualités. « Bardée de diplômes » très jeune (p 48), chercheuse perfectionniste qui passe des « nuits blanches à refaire des articles déjà largement présentables » (p. 53), « promue au national » (p. 145) contrairement à ses collègues dont « les promotions ne traduisent nulle appétence à l’effort, mais un goût immodéré pour le siège des conseils d’administration et le partage arbitraire des promotions entre soi » (p.

→   Lire Plus

Eau : trop c’est trop !

— Par Yvon Joseph-Henri, de l’A3C —

L’immobilisme du maire de Schœlcher a ceci de scandaleux qu’il fait semblant de bouger…pour ne rien changer ! Stratégie ou incompétence ?

Tous les usagers des écoles schœlcheroises attendent depuis deux ans que le site de paiement en ligne fonctionne. Et pourtant, nul besoin d’être ingénieur en informatique pour installer un site de paiement sur internet ! Alors ?

Les années antérieures, les rats se signalaient dans les écoles de la communes faute de mesures préventives, voire définitives !

Idem pour un caniveau dangereux à l’école de Plateau Fofo parce que non protégé, signalé régulièrement à la mairie comme source d’accident, sans que rien ne change… à cause de l’absence de protection, un enfant de grande section est tombé sur l’apex en ciment devant sa classe et s’est ouvert le visage sur 10 cm, pour peu cela aurait pu être plus gravissime encore (octobre 2017),les parents ont exigé par avocat interposé que le nécessaire soit fait, et en début de cette semaine de mars 2018, c’est un autre enfant qui est tombé et s’est fait une légère entorse dans le même canal non protégé en dépit des affirmations municipales.

→   Lire Plus

Les prix en Martinique : pour une première mesure d’urgence

— Par Yvon Joseph-Henri, président de l’A3C —
Le France Antilles de ce mardi 27 février 2018 pointe du doigt la flambée continuelle des prix – particulièrement des produits alimentaires – en Martinique.

En ligne de mire, pour l’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Caraïbe, tout un système d’exploitation et de mise sous tutelle de nombreux fournisseurs des grandes surfaces. Sont donc totalement responsables de cet état de fait, les grandes surfaces distributrices des produits que nous consommons, même si elles partagent la responsabilité avec d’autres acteurs comme nos propres politiques. Nous reviendrons ultérieurement et à part sur notre analyse de tous ces facteurs.

Maintenant, la concurrence étrangère va s’accélérer chez nous comme dans le Monde entier. L’accord de commerce entre l’Europe et le Canada, ne manquera pas d’avoir des répercussions ici. Simplement, à l’allure où va le pays, ce seront des charognards qui viendront récupérer des entreprises moribondes pour nous vendre ce qu’ils voudront.

Monsieur PARFAIT, représentant la grande distribution, tout en avançant des éléments contestables d’actualité dans les négociations qui s’annonce pour les prix du BQP, énonce toutefois un certain nombre de vérités.

→   Lire Plus

« Savoir c’est déjà agir »

— Par Philippe Pied —

Conscients des enjeux planétaires aujourd’hui, le développement durable est intégré comme une solution incontournable. Familles, entreprises, villes s’efforcent de mettre en place des réglementations adaptées afin d’améliorer notre quotidien et nous sensibiliser à l’éco-citoyenneté. Pourtant le recyclage e t l’utilisation des énergies vertes ne définissent pas à elles seules le développement durable.Qu’en est-il de la performance durable, cette notion plus avancée du développement durable?
Les enjeux sociaux et environnementaux sont acquis par un grand nombre d’entreprises martiniquaises au travers de leurs démarches en ce sens et de la RSE. Cette prise de conscience se essent notamment grâce à des actions sociales avec par exemple, la prévention des risques professionnels, la lutte contre la discrimination des seniors et l’aménagement des conditions de travail des handicapés. Nous reviendrons plus spécifiquement sur ces sujets lors d’une prochaine édition. Mais si les entreprises se sont tournées vers ces initiatives, c’est aussi car les entrepreneurs prennent conscience que réduction d’impact carbone, protection de l’environnement et des ressources, qualité d’un travail bienfait…et respect des salariés, constituent un tout pour une performance durable et répond de surcroît aux nouvelles exigences des clients et consommateurs actuels.

→   Lire Plus

Ces fruits et légumes les plus contaminés par les pesticides

— Par Julie Ruiz —

Selon une étude menée par l’ONG Générations futures, 89% des raisins et 88,5% des clémentines et mandarines non-bios qu’on trouve dans le commerce contiennent des résidus de pesticides.

Cinq fruits et légumes par jour. Oui, mais pas n’importe lesquels. L’ONG Générations futures publie ce mardi une étude inquiétante sur les traces de pesticides dans nos fruits et légumes. L’association a analysé 19 fruits et 33 légumes non-bios et, selon son rapport, on trouverait des résidus de pesticides dans près de 70% des fruits et 41% des légumes du quotidien.

En ce qui concerne les 33 légumes passés au crible dans cette étude de Générations futures, le plus contaminé est le céleri-branche: 84% des échantillons testés présentent des résidus de pesticides. Sur les autres marche du podium, on trouve les herbes fraîches (74,5%) et l’endive (73%). À l’opposé, l’asperge (3%) et le maïs (1,9%) sont les légumes dans lesquels on retrouve le moins de traces de pesticides.

Concernant les fruits, les raisins (89%) , les mandarines (88,4%) et les cerises (87,7%) sont les plus pollués. Dans le haut du tableau on trouve aussi les pamplemousses, les fraises et les nectarines.

→   Lire Plus

Population active, un bouleversement considérable

— Robert Kissous, statisticien-économiste, consultant auprès des Comités d’entreprise —
Une tribune de Robert Kissous, statisticien-économiste, consultant auprès des Comités d’entreprise.

La population active en France a connu des bouleversements considérables particulièrement depuis les années 60.  

A noter en premier une formidable extension du salariat. Malgré la croissance de la population active le nombre des indépendants diminue même en valeur absolue.

Les non-salariés représentaient en 1946 le tiers de la population active, aujourd’hui ils ne représentent que 11%. Le recul a principalement touché les agriculteurs exploitants (4,5 millions en 1936 et dix fois moins en 2015 soit 1,8% de la population active) mais pas uniquement puisque le nombre de petits commerçants et artisans a diminué d’environ un tiers. Seules les professions libérales sont en croissance. Amusant de noter que les petits patrons à qui l’on répétait qu’ils seraient expropriés par « les rouges » l’ont été par le capitalisme.

Mais l’évolution ne s’est pas limitée au recul de petits producteurs et commerçants.  

Après la crise de 1974-75 la classe ouvrière était attaquée. Des plans de « restructurations » se succédaient : sidérurgie, naval, textile… L’appareil productif était sur la sellette.

→   Lire Plus

Récupération d’eau de pluie : arnaque généralisée ?

— Par Yvon Joseph-Henri, président de A3C —

L’argument d’un vendeur d’aluminium qui se lance dans la récupération d’eau de pluie est que la pluie est généreusement fournie sous nos latitudes ! En réalité, la vraie raison pour laquelle tout le monde – y compris les vendeurs d’aluminium – se jette dans la récupération d’eau de pluie est que c’est le dernier endroit où l’on gagne de l’argent, où l’on peut arnaquer le client !

L’accroche pour la récupération d’eau de pluie, c’est la prise en charge de 50 à 90% du coût par la CTM. L’idée de faire payer la collectivité a quelque chose de délicieux qui fait perdre la tête aux consommateurs qui oublient que des travaux mal faits sont source de dépenses sans fin pour corriger les erreurs et l’on plonge assez rapidement dans un gouffre !

Enfin, comme la CTM ne vérifie aucun chantier, et encore moins la qualité des travaux et le respect des normes, la CTM jette l’argent du contribuable par la fenêtre.

  1. QUELQUES CONSEILS BASIQUES 

…..pour ne pas se faire arnaquer douloureusement  en silence.

  1. Vérifier le capital de l’entreprise avant de passer un marché avec elle.

→   Lire Plus

Les rencontres déconomiques (!) 2018

Pour

  • déconstruire la pensée unique
  • proposer des alternatives

Les intervenants des Rencontres 2017 à retrouver sur Youtube :
Isabelle Denis, Vanessa Di Paola, Jacques Généreux, Liem Hong Ngoc, Danielle Linhart, Corinne Morel Darleux, Gérard Mordillat, Claude Paraponaris, Pierre Rimbert, Jos Rose, Eric Stemmelen, Colette Tron

Renseignements sur les prochaines Rencontres :
les.deconnomistes@gmail.com
www.deconnomistes.org
0642377855
Aller sur le site
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles

 

 

→   Lire Plus

À propos du dysfonctionnement de l’usine du Galion

— Par Florent Grabin, Association PUMA —

À propos du problème suscité par le dysfonctionnement de l’usine  du Galion de production sucrière et rhumière.

Nous rappelons que l’Usine Galion est exploitée par la  »Société Anonyme d’Économie Mixte » de production sucrière et rhumière de Martinique (SAEM) créée à l’époque pour restructurer la production du même nom au plan local. La particularité de l’économie mixte est d’associer, en vue de préserver l’intérêt général, des acteurs publics et privés dans le but, notamment, d’assurer la pérennité de certains secteurs essentiels de l’économie, tel celui de l’industrie rhumière et sucrière en Martinique . Dès les années 1980 et dans cette optique, l’État et les collectivités locales ont été autorisés à prendre des participations financières dans la Société Anonyme d’Économie Mixte de production sucrière et rhumière de la Martinique et sont représentés au conseil d’administration. De même, la SAEM est soumise en tant que telle au contrôle économique et financier de l’État, à l’instar de toute institution d’économie mixte.
Nous mobiliserons donc les acteurs publics éminents de ce dossier, État compris, afin que tous les mécanismes institutionnels soient utilisés pour conduire la C.T.M.

→   Lire Plus

Poupées et robots « connectés » : oui mais…

Vous souhaitez offrir pour Noël une poupée ou un robot « connecté » qui répond aux questions posées par les enfants ? Oui mais savez-vous qu’au cours de contrôles réalisés en 2017, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a constaté que certains jouets « connectés » collectaient des informations personnelles sur les enfants et leur entourage ?

Suite à ces contrôles, la Cnil a demandé à la société qui proposait ces jouets « connectés » de procéder à leur sécurisation.

La Cnil avait en effet constaté :

le non-respect de la vie privée (enregistrement des conversations échangées entre l’enfant et le jouet, possibilité de communiquer avec l’enfant situé à proximité du jouet, par exemple) ;
le défaut d’information des utilisateurs des jouets (ils ne sont pas informés du fait que le constructeur de jouets transfère les contenus de conversation auprès d’un prestataire de service situé en dehors de l’Union européenne).

Les jouets « connectés », équipés d’un microphone et d’un haut parleur, étaient reliés à une application mobile téléchargeable sur téléphone portable ou sur tablette. Lorsque l’enfant posait une question au jouet, la réponse donnée par la poupée ou le robot était extraite d’internet par l’intermédiaire de l’application.

→   Lire Plus

La Martinique se meurt…

— Par Yvon Joseph-Henry, président de A3C

La Martinique va mal et chaque jour qui passe nous en fournit une preuve supplémentaire. Nos maux, nous les connaissons tous :

  • Incompétence
  • Son corollaire, le copinage car sans copinage, l’incompétence est mise à nu et dénoncée ;
  • Le Je-m’en-foutisme ou le « y bon kon sa », conséquence de l’inconséquence et du copinage : pourquoi m’en faire en effet puisque je ne serai jamais inquiété ?

  • L’appât du gain par tous les moyens, sans doute l’élément le plus destructeur de notre île puisqu’il prospère dans le terreau des défauts qui précèdent.

 

Pour l’habitant du Robert par exemple, ces maux sont perceptibles à l’œil nu. Ainsi, la grande double voie qui traverse maintenant le Robert de Trinité au Lamentin est inondée dès qu’il pleut un peu fort, quand la voie précédente, avec tous ses défauts ne l’était pas. La route du bourg à Pointe Savane est un gymkhana permanent du fait des trous quasi permanents de la route, et malgré l’habileté des conducteurs, ceux-ci massacrent pneus et jantes quand ce ne sont pas les amortisseurs et les cardans…. Une route qui n’a pas été refaite depuis 15 ans au moins ne peut pas être autre chose que le brise-voiture qu’elle est devenue.

→   Lire Plus

En France le salaire des hommes est 31% supérieur à celui des femmes

En 2015, les femmes ont gagné un quart de moins que les salariés masculins.

L’écart salarial entre hommes et femmes reste conséquent dans l’Hexagone, selon une étude de l’Insee portant sur les revenus salariaux de 2015 parue ce vendredi.

17 740 euros nets par an pour les femmes, contre 23 260 euros pour les hommes. En 2015, les femmes salariées ont eu en moyenne une rémunération inférieur de 24% à celle de leurs collègues masculins. C’est le triste constat que révèle une étude de l’Insee publiée ce vendredi.

[1 – (17 740 / 23 260)] X100 = 24 =>

[(23 260 / 17 740) – 1 ] x 100 = 31

LIRE AUSSI >> L’égalité salariale entre femmes et hommes évolue « beaucoup trop lentement »

Deux facteurs expliquent cette différence: des salaires moyens moins élevés et un temps de travail moyen moins important. Ainsi, l’écart de revenu salarial moyen entre femmes et hommes s’explique pour plus des deux tiers par des écarts de salaire en équivalent temps plein (EQTP) et pour moins d’un tiers par des différences de volume de travail.

→   Lire Plus

Outre-mer: vers une refonte des aides publiques

La ministre des Outre-mer, Annick Girardin, a annoncé samedi qu’elle allait conduire « une revue en profondeur » des dispositifs d’aides publiques à l’économie des Outre-mer, à périmètre budgétaire « constant a minima », lors de la 6e Journée Outre-mer Développement à Paris. « Les aides économiques pour l’Outre-mer ne sont pas lisibles », a souligné Annick Girardin à l’ouverture de ce grand rassemblement de l’économie ultramarine.

Elle a par exemple critiqué la « TVA non perçue et récupérable », une aide directe à l’investissement qui « n’est pas visible et compréhensible par tous » mais qui représente « près de 100 M d’euros par an ». Elle a aussi évoqué le Crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice), dispositif qui va disparaître au 1er janvier 2019 mais doit être remplacé en Outre-mer par un autre outil, à définir.

« L’ambition de ce gouvernement, c’est d’accompagner avec une revue de toutes les aides, d’accompagner mieux et plus les entreprises dans leur projet et leurs initiatives », a-t-elle affirmé, assurant que cette « revue » se ferait « à périmètre constant a minima, c’est l’accord que j’ai du premier ministre ».

→   Lire Plus

Assises de l’outre-mer : Et si la France ne veut plus payer la facture !

— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —

Depuis l’avènement de la crise des finances publiques, les collectivités territoriales évoluent dans un univers financier très difficile. Aujourd’hui, la quasi intégralité des communes de la Guadeloupe et de la Martinique sont dans le rouge. La cour  des comptes pointe des « négligences graves » dans les finances des communes des deux îles. Et un haut fonctionnaire de la cour des comptes de s’indigner : «Arrêtons de perdre du temps et de l’argent sur les DOM TOM, cela fait des années que cela dure. Et tout ce que j’entends est qu’ils veulent plus d’argent mais qu’ils rechignent à faire des réformes statutaires pour changer la donne actuelle d’une économie perpétuellement sous perfusion financière de la France. Qu’ils fassent leurs réformes et qu’ils en assument les conséquences !» On ne pourrait être plus explicite du nouvel état d’esprit qui prévaut dans les hautes sphères de la politique et de l’administration française. Après avoir vu leur situation financière se dégrader dès 2012 avec la baisse des dotations, les administrations locales vont devoir faire face à une période qui s’ouvre avec le président Macron, bien plus contraignante, en raison de la raréfaction des fonds publics.

→   Lire Plus

Le calvaire des victimes d’esclavage moderne au Brésil

Ismauir de Sousa a passé trente ans dans des fermes du nord du Brésil, sous-alimenté, soumis à des journées de travail harassantes, dormant sous des bâches en plastique et buvant la même eau que les animaux.

Son cauchemar a pris fin en 2003, mais ses souvenirs sont à fleur de peau, en pleine polémique autour d’une ordonnance du gouvernement qui assouplit les normes régissant la lutte contre l’esclavage moderne.

« Les conditions de travail étaient si mauvaises que la souffrance commençait dès que je sortais de chez moi », confie Ismauir, 58 ans, lors d’entretien à l’AFP par téléphone.

L’ordonnance, publiée le 16 octobre, redéfinit le concept d’esclavage moderne, le limitant presque exclusivement aux situations de privation de la liberté.

Mais le texte ne prend plus en compte les notions de conditions dégradantes, ce qui placerait les fermiers chez qui travaillait Ismauir hors d’atteinte des sanctions.

Son application a été suspendue par une juge de la Cour suprême la semaine dernière, après une avalanche de critiques aussi bien au Brésil que de la part de institutions internationales, comme l’ONU et l’OIT.

→   Lire Plus

Carte grise : toutes les démarches en ligne à partir du 6 novembre 2017

Vous souhaitez refaire votre carte grise ou simplement modifier l’adresse mentionnée dessus ? Vous achetez un véhicule d’occasion ? À partir du 6 novembre 2017, toutes les démarches de certificat d’immatriculation (ex carte grise) se feront en ligne et non plus aux guichets des préfectures.

Pour effectuer ces démarches dans les meilleures conditions, il vous faut donc être équipé d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone, d’une connexion internet et d’un dispositif de copie numérique (scanner, appareil photo numérique…).

À partir de là, vous devrez soit créer un compte sur le site internet de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) , soit utiliser votre connexion France connect sachant que certaines démarches nécessiteront obligatoirement de passer par France connect.

Comme cela est possible actuellement en cas d’immatriculation d’un véhicule neuf par exemple, vous pourrez continuer à passer par un professionnel de l’automobile habilité pour effectuer certaines démarches à votre place.

Attention :

Si vous n’êtes pas équipé ou si vous éprouvez des difficultés dans l’usage de ces nouveaux outils numériques, des points d’accueil seront mis en place en préfecture où des médiateurs pourront vous aider dans vos démarches en ligne.

→   Lire Plus