— Par Jean-Marie Nol —
Tout d’abord pour bien comprendre ce qui se cache en toile de fond dans le règlement de comptes actuellement en cours au parti socialiste, il faut nécessairement récapituler les faits. Les bisbilles entre Josette Borel Lincertin ancienne présidente du conseil départemental et ancienne tête de liste Payi Gwadloup aux dernières élections régionales, et le parti socialiste se sont déroulés pour une sombre histoire d’argent à savoir le paiement des dettes de la campagne électorale des régionales . Les promesses soit disant non tenues d’un Victorin Lurel , les fourberies selon Mme Borel d’un premier secrétaire de la fédération hilaire Brudey et l’irrévérencieuse attitude de la fédération du PS au sortir de la cuisante défaite électorale, il n’en fallait pas plus pour que Josette Borel-Lincertin sorte de ses gonds et tire en rafale rapprochée sur tous ses anciens camarades désormais ennemis révélés. Il faut savoir qu’il s’agissait de faire tout bonnement de faire exploser le parti socialiste sous un feu roulant de bombes à fragmentation. Pour ce faire une longue explication au vitriol par courrier sera mise sur la place publique et qu’elle ponctuera par l’annonce surprise de sa démission du parti socialiste.

Caracas – Les Vénézuéliens se sont réveillés vendredi avec six zéros en moins sur leur monnaie, le bolivar, ce qui rendra plus facile les transactions quotidiennes, mais ne devrait pas bouleverser la vie du pays en proie à l’inflation la plus élevée au monde.
À partir du 1er janvier 2022, les syndics professionnels devront remettre aux copropriétaires une fiche d’information standardisée sur le prix et les prestations qu’ils proposent. C’est ce que précise un arrêté paru au Journal officiel le 9 septembre 2021. Quelles informations les propriétaires trouveront-ils sur la fiche qui doit accompagner le projet de contrat de syndic ? Le détail avec Service-Public.fr.
Exprime toute sa solidarité aux mobilisations et action « Bien Vivre sa Retraite » engagées le 01 octobre 2021 par les 9 Organisations Syndicales Nationales
Dans la caraïbe, le faible taux de vaccination contre la COVID-19 freine la reprise économique de la région. Selon les experts caribéens, le secteur touristique, pilier des économies de la majorité des pays de la région, ne peut pas rebondir si les habitants refusent d’être inoculés.
Quels réflexes adopter pour vos achats ? Quels logos privilégier ? Quels appareils et produits privilégier ? Au moment de l’achat, de l’utilisation et du recyclage des produits, vous pouvez agir au quotidien pour préserver l’environnement. Découvrez toutes les astuces pour consommer utile et raisonnable avec les «
L’année 2021 aura été marquée par un triple choc sanitaire, économique et financier pour les collectivités et entreprises (perte durable de recettes et de chiffre d’affaires). Elle se traduit par des changements de tendance économique qu’il faut savoir décrypter et intégrer rapidement. Pour cela il n’a jamais été aussi urgent de mobiliser les experts économistes pour mieux comprendre les grands enjeux sociétaux du 21ème siècle, notamment ceux de la révolution technologique et du développement des compétences collectives pour augmenter la maîtrise de chacun et appréhender les changements à venir. Ces enjeux d’aujourd’hui doivent être revisités par la prospective. La prospective doit permettre de se poser les bonnes questions sur l’avenir du territoire de la Guadeloupe en se fixant symboliquement un horizon temporel de réflexion. Il est conseillé de travailler sur une échelle de temps d’au moins 10 à 20 ans (une génération), ce qui permettra de s’affranchir des carcans du quotidien et en particulier des échéances électorales.
L’écart de rémunération au détriment des femmes s’est creusé jusqu’à 15% l’an dernier, après 13% en 2019. Les femmes cadres ont gagné 46.000 euros en 2020, quand leurs collègues masculins récoltaient 53.000 euros.
CHRONIQUE. Le poids de l’immobilier est, aujourd’hui, considérable dans l’économie chinoise. Par Michel Santi, économiste (*).
La crise économique multiforme que nous vivons avec la covid s’impose avec la force d’une évidence, mais qu’est-il fait pour prévenir, éviter ou même contenir la « crise aiguë intellectuelle et culturelle » qui se profile depuis déjà un long moment en Guadeloupe et présentement en Martinique ?
Ce mercredi 15 septembre 2021, un conducteur d’une ligne de la Cacem a été victime d’une agression. AUTM condamne avec la plus grande fermeté cette violence et apporte son soutien au conducteur de bus.
Une tribune, diffusée par France Antilles, donne à s’interroger sur le degré de responsabilités de ces médecins libéraux, anonymes par peur de sanctions, qui s’autorisent de sanctionner l’ordre qui leur indique comment soulager la fin de vie d’un patient à l’agonie.
Samedi 4 septembre, l’Association des Consommateurs et des Citoyens de la Martinique a une affiche abondamment illustrée de sigles SS et traitant de SS un nombre important de pharmaciens qui pratiquaient la vaccination contre le Covid-19. Pour inciter une certaine fange de la population au lynchage, les adresses de ces pharmacies étaient fournies. En fait on leur distribuait la sinistre étoile jaune !
Nous connaissons depuis début 2020 une situation inédite, liée à la pandémie mondiale, qui bouleverse nos repères. Cette crise est avant tout un défi humain et surtout économique pour la Guadeloupe . Ainsi avec la révolution numérique, l’e-commerce, la robotisation, et le télétravail, l’on va bientôt assister à une transformation de l’économie guadeloupéenne à marche forcée. Dans les années qui viennent, il sera question de transformer le modèle économique en Guadeloupe pour le mettre au diapason du changement de paradigme dans le monde actuel. Un monde où la transition écologique est l’affaire de l’État, des collectivités locales, mais aussi des entreprises, des agriculteurs, des citoyens ; un monde où le numérique a réduit les distances et pose de nombreuses questions dans la sphère du travail ; un monde où les bouleversements de la robotisation, de l’e commerce et du télé-travail auront des incidences directes sur notre croissance .
La décroissance plaide pour une frugalité choisie afin de limiter les effets du changement climatique. Popularisée dans les années 2000, elle est de nouveau mise en lumière à l’occasion de la primaire écologiste.
Vivre en communauté, ce qui forcément correspond à être citoyen d’un pays, implique qu’on le veuille ou non la conscience d’une solidarité à l’égard de tous.
A l’instar de la Martinique, la Guadeloupe va connaître un prolongement du couvre-feu et du confinement pour trois semaines, et la rentrée scolaire est repoussée au 13 septembre 2021 . C’est maintenant acté que les grands perdants seront une fois de plus les entreprises touristiques et commerciales fermées, mais également les agriculteurs et les pêcheurs. Désormais, l’asphyxie financière guette les entreprises martiniquaises et guadeloupéennes. Il est étrange que la gravité de la situation n’interpelle pas davantage les hommes politiques et nos élites économiques et sociales. Au risque d’une belle gueule de bois post « Covid-19 « , la Martinique et la Guadeloupe risquent de rester longtemps bloquées dans cette pesante apesanteur où rien de décisif ne se décide au niveau de la réflexion sur l’indispensable émergence d’un nouveau modèle économique et social . En fait, les économistes ne comprennent pas ce climat de légèreté, d’apesanteur, face à une réalité qui exigerait des décisions bien plus audacieuses, d’imagination. C’est comme si les responsables politiques pensaient que, comme à chaque fois, un peu de déficits publics et de contrats aidés vont suffire et que tout va rentrer dans l’ordre.
La crise du Covid n’est pas anodine, car elle va marquer les esprits et imprimer la peur dans les têtes, et pour cause, elle n’est pas quelque chose qui s’oubliera vite . Et comme le dit un proverbe persan : » Ouvrons les yeux, de peur qu’on ne ( nous ) les ouvre « …. Ainsi, l’onde de choc de la COVID-19 a engendré une crise humaine planétaire à nulle autre pareille à savoir une crise sanitaire mondiale qui, en plus d’un bilan humain extrêmement lourd de plusieurs millions de décès ( 4 401 486 morts dans le monde dont 113.165 morts en France au 20 août 2021) est à l’origine de la pire récession économique mondiale depuis la Seconde Guerre . L’année 2021 sera ainsi marquée par une contraction de l’économie mondiale et des revenus par habitant, ce qui fera basculer environ 150 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté , selon les différents scénarios élaborés par la Banque mondiale . L’espoir d’une ère nouvelle n’est plus, car entre la peur du virus et la crainte de l’effondrement de l’économie, le monde, où la peur de la crise sanitaire et économique se répand comme une traînée de poudre, retient son souffle.
Échec et mat pour les États-Unis première puissance mondiale. La guerre de 20 ans d’Afghanistan tourne à la déroute pour les américains qui ont dépensé là bas au bas mot plus de mille milliards de dollars pour soutenir soit disant l’éradication du terrorisme islamique et la restauration de la démocratie. Le résultat des courses est que le mouvement islamiste radical des Talibans revient au pouvoir, vingt ans après en avoir été chassé par une coalition occidentale menée par les Etats-Unis en raison de son refus de livrer le chef d’Al-Qaida, Oussama Ben Laden, dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001. Mais une question se pose déjà en dépit du retrait déjà préalablement négocié des forces armées des Etats-Unis . Comment une armée afghane quatre fois supérieure en nombre, entraînée, financée et équipée par la première puissance mondiale, les Etats-Unis, a-t-elle pu ainsi être mise en déroute aussi rapidement devant les Talibans ?
La culture de la canne à sucre, adaptée au climat des Antilles et de La Réunion et résiliente aux cyclones, est structurante pour l’économie de ces territoires. Outre la production de sucre, cette culture alimente la production d’électricité, grâce à la combustion de la bagasse, la production de rhum agricole ou traditionnel, et concourt à l’amendement organique des sols avec la vinasse et les résidus de récolte tels que la paille. Dans les trois départements et régions d’outre-mer (DROM) étudiés par la mission1, la filière canne-sucre-rhum-énergie représente 33,9 % de la surface agricole utilisée et 27 700 emplois directs et indirects, soit 4,92 % de la population active.
Peu importe que nous soyons pour ou contre la vaccination et une « solution martiniquaise » à la crise sanitaire dont la réponse aux yeux de certains serait une évolution statutaire de nature à instaurer un pouvoir local . Faut il alors remettre sur le tapis la question statutaire ?… Ce n’est plus le sujet dans l’immédiat tant le terrain s’avère miné… . Tout simplement parce que la question du statut revêt dans le contexte actuel une connotation par trop négative à mon sens aux yeux du peuple, et ne saurait donc être la panacée au malaise identitaire actuel. Cette problématique statutaire est devenu hors sujet du fait de la défiance de la population envers la classe politique, et qui se trouve aujourd’hui renforcée par l’immixion de la violence au sein de la société martiniquaise . Nous avions tantôt mis en garde contre le scénario du pire en Martinique à savoir la montée des tensions sociales et de l’extrémisme. Ainsi pour la troisième fois de violentes émeutes et affrontements avec les forces de l’ordre ont de nouveau éclaté hier soir (samedi 31 juillet) à Fort de France, après une manifestation contre le couvre feu et l’obligation vaccinale.
La Martinique se retrouve de nouveau dans la mouise avec le couvre feu et un quatrième confinement vu la progression de la pandémie et la pression qu’elle fait subir au système hospitalier. La triste réalité s’impose désormais à nos yeux, car comment imaginer un tel scénario il y a encore peu de temps ? Ne rêvons pas à un retour à la normale de sitôt. La crise provoquée par le coronavirus n’est pas un mauvais moment à passer, c’est un changement d’ère pour la Martinique. Nous voici une nouvelle fois immergés dans le présent par des crises sanitaires, identitaires, économiques, sociales, qui se superposent et se répètent dirait on à l’infini et ce sans que ayons la moindre prise sur les événements … A tel point d’ailleurs qu’on ne peut plus vraiment parler de crises, mais d’un état permanent qui nous plonge dans la déprime et rend difficile toute projection dans l’avenir.
La société Antillaise accorde une grande importance à la culture de la contestation , au respect de la tradition et au principe d’égalité . Mais elle est aussi régulièrement secouée par toutes sortes de rébellions, de dissidences ou de désobéissance , voire par de véritables révoltes . Si les formes de la contestation relevées sont variées et graduées, un ressort commun anime les martiniquais et guadeloupéens : celui de la défense de leurs droits et libertés. On se bat donc pour ses idées, jusqu’au bout s’il le faut. On défend ce que l’on croit être la meilleure solution, même si elle est irréaliste, et cela au prix d’un éventuel conflit qui fait souvent la part belle à la politique de la terre brûlée . Une réputation de peuples contestataires , habitués à battre le pavé et à bloquer le pays pour préserver ses avantages sociaux . Derrière cette image d’Épinal, que nous disent les défilés de rue sinon l’existence d’un fondement culturel à l’état d’esprit contestataire des martiniquais et guadeloupéens comme on peut l’entrevoir dans l’actuel mouvement de contestation syndical antivax ?
En Martinique, des extrémistes identitaires ont percuté les valeurs républicaines de l’Etat. En dépit d’arguments sanitaires puissants, une grosse majorité de la population martiniquaise se montre rétive à la vaccination contre la covid . La spécificité de la crise identitaire en Martinique réveille de nouveaux « rebelles » aux décisions du président de la République, pourtant destinées à stopper net une recrudescence du virus et ainsi sauvegarder l’économie voire sauver des vies humaines. Et comment comprendre que le gouvernement reculera face à une poignée d’irréductibles quand on sait que plus de 64,6 millions d’injections ont été réalisées depuis le début de la campagne en France, selon le bilan quotidien de la DGS. À ce jour, plus de 30,1 millions de Français présentent un schéma vaccinal complet. Les antivax Martiniquais jouent avec le feu en croyant que des mesures comme le pass sanitaire pourraient être annulées sous la pression d’une minorité de français. Jusqu’à aujourd’hui à ce que je sache, la Martinique est soumise à l’identité législative de l’article 73 de la constitution française. Mais certains, au détriment de la raison, ne sont pas prêts à lâcher le morceau, quitte à faire fi du caractère indivisible des lois de la République qui s’appliquent mécaniquement à tous les territoires de la République française.