— Par Manuéla Amable-Potiron —
Mercredi 29 mai, l’Association des Usagers de Transport de Martinique, AUTM, a assisté à une séance de travail de préparation en vue du renouvellement de la Délégation de Service Publique, l’exploitation des lignes de bus du réseau centre, en 2025. Cette réunion s’est ménée en présentiel avec Madame Gaëlle QUIATOL, chargée des réseaux urbains et en visio avec Madame Elisabeth CHAIGNEAU, référente AMO SYSTRA, Experte transports publics en organisation des réseaux de transport.
Dans la phase de consultation, à 9 mois, la mission d’assistance à maître d’ouvrage de Madame CHAIGNEAU consiste à :
- Consulter les représentants des communes, les transporteurs et l’association des usagers
- Identifier les besoins,
- Donner un avis sur la desserte actuelle,
- Diagnostiquer la couverture sur le territoire,
- Vérifier la qualité des aménagements.
Ce temps a permis à AUTM de faire part des nombreux disfonctionnements rencontrés par les usagers du transport en rappelant qu’ils ont été fournis à Martinique Transport ainsi qu’à la Régie des Transport sans aucun retour de leur part.
Les remontées que l’association a fait état :
- La nécessité de multiplier les fréquences.

Trajet de train, nuit d’hôtel, séjour en camping, entrée de parc de loisirs ou de musées… à l’approche de la saison estivale, les chèques-vacances vous permettent de payer de nombreuses prestations. Vous pouvez également transformer à tout moment vos chèques du format papier au format digital (et inversement).
Chaque année, les multinationales privent les États de près de 600 milliards de dollars d’impôts légitimes, exacerbant les défis mondiaux tels que le réchauffement climatique, l’insécurité alimentaire, et les pandémies. Ces pratiques d’évasion fiscale créent un déséquilibre profond, notamment pour les pays en développement qui en sont les premières victimes. Face à cette situation, un groupe de figures influentes, comparables aux chevaliers Jedi, s’élèvent pour rétablir la justice fiscale.
L’affaire des airbags défectueux de la marque Takata continue de provoquer des vagues, cette fois en Guadeloupe. Dix enquêtes ont été ouvertes, portant des chefs d’accusation d’« homicide » ou de « blessures involontaires », suite à des incidents graves impliquant des airbags de véhicules Citroën, Ford, Toyota et Nissan.
— Par Jean Samblé —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Jean Samblé —
— Par Pierre Alex Marie-Anne —
Intercommunalités de France, la FNCCR et la FP2E dressent aujourd’hui le constat d’
L’expression d’un malaise profond se fait de plus en plus ressentir dans les régions d’outre-mer françaises, notamment en Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Polynésie et Nouvelle-Calédonie. Les causes de ce malaise sont multiples, mais elles trouvent leur origine principalement dans une société en mutation, une insatisfaction politique, une économie déséquilibrée, une violence en hausse et une gestion controversée de l’immigration. Ainsi un récent incident au large de Bouillante en Guadeloupe, où un voilier transportant 29 clandestins haïtiens a été arraisonné, soulève des questions sur la politique d’immigration en France. Malgré les efforts des autorités pour expulser les migrants, des obstacles juridiques ont retardé le processus, suscitant ainsi le mécontentement de la population locale.
Depuis des décennies, la Guadeloupe s’efforce de briser les chaînes de l’injustice structurelle ancrée dans son économie, mais les promesses de changement semblent se dissiper dans un océan de déni et d’indifférence. C’est le système néo colonial en place qui se joue de l’intérêt bien compris d’un modèle productif en Guadeloupe.
La crise en Nouvelle-Calédonie persiste, avec des antagonismes entre les acteurs qui semblent insurmontables. L’histoire complexe de l’archipel a laissé des cicatrices profondes, exacerbées par les inégalités persistantes et le manque d’éducation, entre autres facteurs. Oui sans aucun doute la France a œuvré au fil du temps pour que les kanaks restent prisonniers des criantes inégalités et d’une certaine absence d’érudition , d’où le piège de la manipulation du pouvoir central et les dommages collatéraux du recours des jeunes kanaks à la violence pour exprimer leurs frustrations et colères.
En Nouvelle-Calédonie derrière la crise politique actuelle sous fond de décolonisation se cache le dessous des cartes non seulement d’une lutte géopolitique pour les gisements de nickel, mais aussi géostratégique avec des tentatives d’influence étrangère notamment du sud global avec un processus déjà visible de rapprochement des indépendantistes kanaks avec les BRICS. Alors que le monde devient de plus en plus interconnecté et est l’objet de transformations géopolitiques majeures et accélérées, il n’a jamais été aussi important de comprendre la dynamique de l’économie mondiale et de l’échiquier politique international. Les pays BRICS sont devenus des acteurs clés, qui défient l’influence et les politiques de l’Occident et façonnent le cours des événements mondiaux.Ce groupe d’Etats voit ses performances économiques, industrielles et technologiques dépasser progressivement celles des Etats occidentaux. La scène économique internationale d’ici 2040 devrait être à leur avantage.Les BRICS et leurs alliés réunissent à eux seuls la majeure partie des ressources en pétrole, gaz, métaux rares, céréales et eau.
Depuis quelques jours, la Nouvelle-Calédonie est secouée par une flambée de violence, laissant derrière elle un bilan tragique de six morts et des centaines de blessés. Cette spirale de chaos, marquée par des pillages et des affrontements, est alimentée par une réforme législative technique qui a ravivé les tensions au sein de la population. Le dégel du corps électoral, en apparence anodin, a exacerbé les divisions et surtout les fractures entre les autochtones kanaks pour la plupart indépendantistes et d’autres habitants de l’île appelés caldoches ou encore loyalistes farouches défenseurs du maintien de l’île au sein de la France. Il est patent que depuis plusieurs années, la Nouvelle-Calédonie traverse une crise sans précédent, mettant en lumière les limites de son modèle d’autonomie politique. Malgré des compétences très étendues dans des domaines clés tels que l’éducation, le secteur social, la fiscalité et le développement économique, le gouvernement local semble impuissant face aux défis économiques et sociaux qui plongent l’île dans la tourmente.La crise actuelle, exacerbée par les émeutes récentes et la dégradation de l’économie dû pour l’essentiel à la crise du nickel, remet en question le concept même d’autonomie politique.
Le climat politique dégradé de la nouvelle Calédonie est à notre avis désormais une impasse politique orchestrée magistralement par le pouvoir central. La situation en Nouvelle Calédonie s’intensifie dans une atmosphère délétère, évoluant vers un état d’insurrection que certains considèrent comme une impasse politique préméditée par le pouvoir central. En effet, nous serions bien selon toute vraisemblance en présence d’un scénario d’anticipation de l’explosion prévisible de la poudrière calédonienne. En langage de stratégie militaire, cela s’appelle allumer un contre feu.
Dans l’arène politique et économique, la préférence pour des résultats immédiats peut souvent obscurcir la vision des conséquences à long terme.
Emmanuel Macron est actuellement sous la menace d’une motion de censure de l’opposition contre son gouvernement dirigé par le premier ministre Gabriel Attal. Un sondage, révélé par l’Obs et confirmé par BFMTV, donne en cas de dissolution de l’Assemblée nationale, pour la première fois, le Rassemblement national majoritaire à l’Assemblée nationale, bien devant la formation d’Emmanuel Macron. D’après cette enquête, le parti de Jordan Bardella obtiendrait entre 243 à 305 sièges, soit une moyenne de 278 députés, très proche de la majorité absolue de 289 sièges.Un séisme électoral en vue sous la Ve République. Alors qu’il est toujours resté en marge du pouvoir, le Rassemblement national pourrait entrevoir une potentielle cohabitation avec Emmanuel Macron. Si ce scrutin présente de sérieuses limites, les résultats offrent une nouvelle visibilité des rapports de force dans l’opinion.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Dans une récente déclaration faite dans un journal de la place, le sociologue Ary Brousillon a pour l’essentiel attribué la montée de la violence chez les jeunes à la précarité sociale et à la pauvreté qui règne dans certaines familles notamment monoparentales. Cependant, cette explication simpliste occulte d’autres facteurs essentiels qui contribuent à ce phénomène alarmant.Il est indéniable que la précarité sociale exerce une pression considérable sur les jeunes, les privant souvent d’opportunités éducatives et professionnelles, et les exposant à des environnements défavorables. Cependant, réduire la violence juvénile à cette seule dimension est réducteur. Un facteur souvent négligé est l’affaiblissement de l’autorité parentale. Dans de nombreux cas, les parents sont confrontés à des défis multiples, tels que le chômage, le stress financier et les conditions de logement précaires, qui compromettent leur capacité à exercer une autorité efficace. Cette fragilité de l’autorité parentale peut laisser les jeunes livrés à eux-mêmes, sans guidance ni supervision adéquate, ce qui favorise l’adoption de comportements violents et d’un phénomène d’abandon aux traffics de substances illicites. C’est là une conséquence de la recherche à tout prix de l’argent facile au détriment de la valorisation de l’effort du travail.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Jean Samblé —
— Par Jean Samblé —