— Le n° 358 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Fascisation, extrême-droitisation… On peut employer les termes que l’on veut. Mais une chose est certaine : l’alarme doit être lancée. La résistance doit s’organiser contre l’évolution inquiétante de la situation en Martinique, en France, dans le monde.
Chez nous, l’empoisonnement du peuple au chlordécone n’est ni puni, ni réparé. Le vol de terres, où s’illustrent trop souvent des aigrefins venus du froid, n’est ni puni, ni réparé. Une justice à deux vitesses devient la norme. Des apprentis fachos, portés à bout de bras par leurs maîtres français, paradent, plastronnent, s’incrustent. Le pouvoir colonial refuse de nous reconnaître comme un peuple ayant le droit de défendre son intégrité, son identité, voire même son existence en tant que peuple, et avec qui il faut négocier.
En France, le tiers de l’électorat votant RN contre la gauche militante, est le lieu d’une libération éhontée de la parole raciste, xénophobe et sioniste. Tout ce beau monde s’accommode, voire même, soutient en sous-main le génocide et l’épuration ethnique en cours en Palestine, organise et encourage une répression bestiale en Kanaky contre le peuple et nie son droit à l’indépendance.

Un drame a frappé Haïti le 17 juillet, lorsqu’un bateau de migrants a pris feu au large des côtes, causant la mort d’au moins 40 personnes et blessant plusieurs autres. Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), l’incident met en lumière la crise profonde qui secoue ce pays des Caraïbes, gangrené par les violences des gangs et une instabilité chronique.
Les 17 et 18 juillet 2024, les représentants des organisations politiques patriotiques des dernières colonies françaises, de Bonaire et Sint Maarten colonies néerlandaises se sont réunis à Bakou, Capitale de l’Azerbaïdjan pour y tenir leur premier congrès international à l’initiative de l’Union Populaire Pour la Libération de la Guadeloupe (UPLG) soutenu par l’ONG le Groupe d’initiative de Bakou.
Nombreux sont les compatriotes qui se sont tournés vers nous pour nous exprimer leur sympathie en apprenant la nouvelle de la fermeture de Radio APAL. Certains ignoraient jusqu’à ce jour, que nous, cofondateurs de la radio, en avions été illégalement écartés. Nous ne saurions rester silencieux devant la disparition de ce qui a été une arme décisive dans la lutte de notre peuple pour son émancipation. Notre devoir de transmission nous impose de porter à la connaissance de tous et de toutes ce qui a été une véritable épopée militante.
Par le fracas des armes, du choc des civilisations, la conjugaison, de l’histoire et de la géographie, un peuple martiniquais s’est forgé dans le brassage des originaires de quatre continents.
Qu’il faille démanteler les gangs et mettre hors d’état de nuire leurs principaux chefs, relève d’une impérieuse nécessité. Les individus dont on parle sont ceux qui ont mené une guerre sans merci à la société haïtienne en se livrant à toutes les horreurs, en ne s’interdisant aucune atrocité pour faire plier la population civile. Qu’est-ce “négocier” avec les gangs sinon que légitimer la voie qu’ils ont choisie et récompenser le crime ? Les individus dont on parle ont bien prouvé qu’ils étaient dépourvus de conscience morale – s’ils n’étaient des hommes, ils seraient des bêtes sauvages. Ils sont nos ennemis dans cet état de guerre qu’ils nous ont imposé dans le triple but de donner libre cours à leurs penchants pervers, satisfaire leurs désirs de richesse et peser sur l’agenda politique. Il faut les extirper du corps social comme on extrait une dent cariée. Ne pas y arriver, c’est cesser d’exister. Vincere aut mori / Vaincre ou mourir, c’est à ce carrefour que le peuple haïtien se trouve aujourd’hui face à ses fils maudits.
— Par Jean Samblé —
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—Communiqué de presse —
— Par Yan Monplaisir —
Vous n’avez pas reçu votre carte électorale ? Vous l’avez égarée ? La carte d’électeur prouve que vous êtes bien inscrit sur la liste électorale de la commune où vous allez voter. Pour déposer votre bulletin dans l’urne, vous devrez justifier de votre identité. On vous explique.
Au premier tour des élections législatives 2024 en Guadeloupe, le RN a présenté des candidats dans les quatre circonscriptions. Il a recueilli 17016 voix. Il a qualifié 4 de ses candidats (titulaires et remplaçants) pour le deuxième tour, dans les 2ème et 3ème
Alors que la France s’apprête à voter, il est essentiel de comprendre les conséquences de nos choix.
1. *Engagement pour la justice sociale* : Béatrice Bellay est connue pour son dévouement envers les causes sociales et son combat pour réduire les inégalités. Elle propose des politiques visant à améliorer la qualité de vie des citoyens les plus vulnérables.
La Martinique a eu beau ne pas voter aux élections européennes et voter très peu au 
Port-Prince/ New-York, le 2 juillet 2024 – Alors que les violences perpétrées par les groupes armés se poursuivent à Haïti, le nombre de déplacements d’enfants à l’intérieur du pays a augmenté de 60 % depuis le mois de mars, soit un rythme équivalent à un enfant déplacé chaque minute.
Dans une tribune au « Monde », un collectif de plus d’un millier d’universitaires et de chercheurs d’horizons politiques différents, dont Patrick Boucheron, Antoine Lilti, Pierre Nora, Mona Ozouf et Michelle Perrot, appelle la France à ne pas tourner le dos à son passé et à faire battre le Rassemblement national au second tour.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Communiqués de presse —
Où tout a commencé ! Un lundi comme un autre, un 13 pour les superstitieux, ou rien ne laissait présager que la douceur de vivre de ce magnifique territoire du bout du monde allait être le théâtre d’une première nuit cauchemardesque ou dès le coucher du soleil la folie des hommes allait embraser la douceur d’une nuit de fin d’été en remettant en cause un processus de pacification commencé il y a tout juste 36 années. Au lendemain des douloureux événements aux cicatrices indélébiles. Avec le temps et l’espoir né du pacte scellé entre des hommes de bonne volonté, ou chacun s’était approprié un morceau du devoir faire vivre ce désir de construire un avenir commun. Dont il fallait valider chaque étape pour tendre vers une citoyenneté calédonienne partagée. 