— Par Joël Des Rosiers —
Le poète Anthony Phelps fut une voix supérieure à la manière du peintre québécois Jean-Paul Riopelle qualifié de « trappeur supérieur » par André Breton, le premier admirateur du premier Césaire. Céramiste, chimiste de formation, potier autant que poète, Phelps rencontra dans les contrées boréales des héritages artistiques et culturels autochtones qui ne purent que vivifier son œuvre. Le souffle phelpsien fut happé par les territoires nordiques, vastes espaces qui fournissaient une cohérence continentale américaine à l’insularité caraïbe. Écopoétique où le poète de l’exil manie « une langue de sel / sur des peaux de cartographe ».
Si Phelps prie désormais aux pieds des « Arbres de glace / Blanches morsures / têtes caraïbes sous le coupe-coupe du froid », il chante aussi les nouvelles réjouissances de l’épluchette de blé d’Inde, l’autre nom du maïs sucré au Québec. Ce sont des épis aux cheveux blonds dont les feuilles vertes font l’objet d’un effeuillage au cours d’un rassemblement traditionnel sous la lumière du mois d’août. Or cette céréale, originaire de l’Amérique du Sud, était cultivée depuis 3000 ans par les Autochtones, hommes et femmes de maïs de la Caraïbe :

« J’ai bu du rhum et de l’eau fraîche/j’ai eu ma part du gâteau de l’espoir/Maintenant que j’ai dit l’essentiel je dois partir/Au point d’accouplement de la terre et du ciel/j’ai rendez-vous avec la rose/pour assister à la naissance de l’amour. »
Le 27 février 2025, les parents, les collègues et les lecteurs de 
—Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
Nous sommes tous d’une île !
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
P
Après le règne en montagne russe du président Blondinet, l’Américanistan le remplaça par John Fitz-Ken, un vendeur de cacahuètes, qui annonça clairement sa politique
— Par Yves Untel Pastel —
Dans le vaste secteur de l’éducation en Haïti, peu d’enseignants, y compris parmi les 17 000 que compte le secteur public, savent véritablement quelle est la mission du
Trop parler rend sourd…
Décidément, l’homme à la peau à l’envers, peau blanche corps noir, aura tout fait à l’envers. Alors que la plupart des gens commencent par être des hommes avant de devenir des légendes, Franck a commencé par être une légende avant de devenir un homme. Lui qui n’aimait pas les cadres, a désormais le nom encadré par deux dates : 12 avril 1936-20 février 2025.
Les obsèques nationales du grand poète et plasticien haïtien Frankétienne, mort à 89 ans, auront lieu le 27 février à Port-au-Prince. Son ami et compatriote James Noël lui rend hommage dans un texte inédit, publié le 26-02-25 dans le journal « L’Humanité ».
Impunité
Mapou
TGV
Présent aux États-Unis lors de l’élection de Donald Trump, l’écrivain martiniquais en revient avec un manuel de résistance, invitant à dresser « un imaginaire de la Relation » face à l’obscurantisme capitaliste.
Après le passage tumultueux à la Maison dite Blanche du président Blondinet, dont le patronyme trompeur fait penser à un gamin folâtre, l’Américanistan en eut assez de l’entendre vociférer contre le monde entier, le menaçant sans cesse de lui infliger des droits de douane exorbitants, ou encore d’accaparer le Canada, Gaza, le Groenland et le canal de Panama. Et c’est ainsi que tout sembla changer avec la venue d’un certain John Fitz-Ken, marchand de cacahuètes de son état et dont le discours d’investiture fit l’effet d’une brise fraîche :
Lettre ouverte à Patrick DELATOUR, ministre de la Culture
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —