— par Michel Lercoulois —
Deuxième livraison de la toute jeune maison d’édition Ad Verba, après Faire courir le monde. Il s’agissait, rappelons-le, du résultat d’un appel aux poètes, invités à illustrer avec leurs mots des images représentant des œuvres des deux fondateurs d’Ad Verba, artistes plasticiens. Le résultat fut la publication d’un très beau petit livre, impeccablement présenté, qui regroupait trente-huit poèmes d’autant de poètes différents accompagnant la reproduction d’autant d’œuvres différentes (1).
Ad Verba est basée à Niort où se trouve par ailleurs un lieu dédié à la photographie contemporaine, la Villa Pérochon, autrement dit le CACP. D’où l’idée de croiser, cette fois, le verbe des poètes avec seize clichés tous pris dans la région niortaise lors de résidences d’artistes par des photographes issus de tous les horizons. Pour étoffer l’ouvrage, le jury de sélection a accepté plusieurs poèmes par photographie, soit finalement 47 textes sur les 680 qui lui étaient soumis à l’origine par 285 poètes. 47 textes pour 47 poètes différents, soit un poète retenu sur six environ, une sélection donc pas si sévère en réalité.

Chapitre VIII
… Et il pleuvait encore du sang et des larmes!
Tu vins sans crier gare
Nous aimions aller sur la plage
— Par
— Péface par Gary Klang —
Résumé :
— Par Robert Berrouët-Oriol
Rudy Rabathaly met un pied dans la fourmilière littéraire antillaise: après nous avoir fait rire de nous-mêmes (dan ri kò) avec ses « pawol anbafey » et autre « tonbé lévé » , après nous avoir fait réaliser l’omniprésence spontanée de notre imaginaire créole avec son « oliwon d’imaginaire créole » le voilà qui nous offre: « Kokliko » ce premier roman qui confirme la posture d’écrivain de Rudy Rabathaly. « Kokliko » nous laisse pantois tant il dérange par son caractère novateur tant dans le propos que dans l’écriture. Comme si « pawol anba fey » et « oliwon » incrementaient » Kokliko » , l’auteur affiche une nouvelle écriture sortant des rails d’une créolité passée, pour nous mener sur des chemins inattendus.
— Par Michel Herland —
Réveil
— Par Robert Berrouët-Oriol(*) —
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Ah! donnez-moi la bonté
Je connais Anthony Phelps – que j’appelais Chico – depuis les années 60 à Paris. Jamais je n’oublierai la nuit passée dans un café du boul. Mich avec Davertige, à boire goulûment de la bière et à parler de tout et de rien. A l’époque, nous vivions dans les cafés.
Dans Que peut la Littérature ?, Patrick Chamoiseau interroge la puissance de la littérature, non seulement comme art de dire et d’exprimer, mais aussi comme force capable de réagir aux bouleversements et aux injustices du monde. Il ne se contente pas de se demander ce que la littérature peut dire ou comment elle se forme ; il interroge sa capacité à influencer, à éveiller les consciences, à transformer les réalités. En d’autres termes, il explore ce que la littérature peut faire, dans un monde en perpétuelle mutation, où les souffrances et les beautés coexistent.