… légitimée par la « vedette médiatique » du PHTK néo-duvaliériste Nesmy Manigat
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Comparable à une micro–milice de tontons-macoutes en col blanc, le Parti haïtien tèt kale (PHTK) occupe les allées du pouvoir depuis onze ans en Haïti. Mis sur pied par les caïds d’une nébuleuse autoproclamée de « bandits légaux », le PHTK fonctionne sur le mode du gangstérisme politique dont se sont publiquement réclamés ses chefs de file, notamment Michel Martelly et Laurent Lamothe auxquels s’est tôt associé l’économiste Nesmy Manigat. Véritable cartel politico-mafieux, le PHTK se caractérise principalement par la criminalisation du pouvoir d’État adossé au démantèlement des institutions de l’État. Au PHTK, la criminalisation du pouvoir d’État s’exerce dans la continuité de la fabrique du consentement politique dont le rôle central est l’« invisibilisation » de la corruption » afin qu’elle soit, par la captation de la « rente financière d’État » et diverses formes de rapine, efficiente et rentable à tous les étages de l’édifice social. Les mécanismes d’« invisibilisation » de la corruption » font appel à plusieurs « ressources logistiques », entre autres la « notoriété » de certains universitaires idéologiquement apparentés ou placés sous contrat « pour services rendus ».

Dan an lawon-danmyé
Présentation du livre
Le 24 mai 2024 le GRESKA a organisé en Haïti, via la plateforme Google Meet, un atelier sur la traduction littéraire en créole haïtien dont l’objectif préalablement formulé était le suivant : « Ranfòse konesans manm Greska yo ak ekip k ap travay sou tradiksyon « Stella », woman Emeric Bergeau a, nan ba yo fòmasyon sou teyori tradiksyon ». Le GRESKA (Gwoup rechèch sou sans nan kreyòl ayisyen / Groupe de recherche sur le sens en créole haïtien) a été fondé en mars 2022 par Molès Paul, enseignant-chercheur à la Faculté de linguistique appliquée de l’Université d’État d’Haïti. Docteur en linguistique de l’Université Paris 8, le linguiste Molès Paul, responsable du GRESKA, a coordonné et coécrit le livre collectif de référence « 
Au cœur de la Louisiane, au début du vingtième siècle, trois destins s’entremêlent dans un climat de mystère et de tension. Lynn Rockwell, fille de pasteur noir, croise le chemin de Jessie Lapointe, issue d’une famille de fermiers blancs cajuns, et d’Alexander Mazzella, homme de main de la mafia. Leur amour pour le bayou, ces terres marécageuses où se mêlent les eaux du Mississippi, les unit dans une amitié improbable. Dans un monde où la peur et la haine règnent en maîtres, quelles forces obscures pourraient bien les séparer ?
Féminin mystère
An van
— Par Michel Herland —
En Terre d’ élections présidentielles
Écrivain majeur de la Caraïbe, Patrick Chamoiseau a publié de nombreux essais et romans, parmi lesquels Texaco, couronné par le prix Goncourt en 1992. Ce natif de la Martinique, héritier d’Aimé Césaire et d’Édouard Glissant, a aussi contribué à forger le concept de créolité, qui place la langue créole au cœur d’un projet d’émancipation et de réflexion sur le métissage des cultures. Rappelant qu’il n’existe pas de hiérarchie entre les langues, il nous invite à nous affranchir d’un imaginaire monolingue forcément sclérosant.
— Par
L’horizon de la guerre
— Par Sabrina Solar —
An labribis pété dézod
— Par Robert Berrouët-Oriol,
Mille…
« Leur temps n’est pas le mien. Ils me croient éternel. Je les vois comme des éclairs. (…) Ils défilent au rythme de leurs vies rapides. Ils vont, viennent, repartent, bougent, viennent encore (…) Savent-ils pourtant que c’est à eux que je dois d’être ancré ici depuis si longtemps ? Savent-ils qu’ils ont été mes maîtres ? Savent-ils aussi que je les comprends bien mieux qu’ils ne l’imaginent ? Peut-être est-il temps de leur parler ? »

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
— Par Gary Klang —
Fleur des champs,
Marée