—Par Gary Klang —
Après le règne en montagne russe du président Blondinet, l’Américanistan le remplaça par John Fitz-Ken, un vendeur de cacahuètes, qui annonça clairement sa politique :
Mes Chers Compatriotes,
J’ai honte chaque fois que je pense à la scène de la fiole à l’ONU où un général indigne sacrifia son honneur pour une guerre absurde qui fit plus d’un million de morts en une nuit à Bagdad. J’ai honte chaque fois que je pense à tous nos mensonges et à nos coups fourrés, au point que parfois je passe des nuits entières sans fermer l’œil.
Mais les choses vont changer et la violence ne servira qu’en cas de légitime défense.
Le monde entier nous hait. Mais comment en serait-il autrement, alors que nous ne cessons de mal agir? Serions-nous le préfet de discipline d’une école appelée monde ? Jamais un geste venant du cœur! Nous ne connaissons que nos intérêts et pensons stupidement qu’un pays ne peut pas avoir d’amis. Mais pourquoi donc n’aurions-nous pas d’amis ?
Nos présidents, républicains ou démocrates, n’hésitent pas à fomenter des coups d’État et à assassiner les opposants politiques qui leur déplaisent.

— Par Yves Untel Pastel —
Dans le vaste secteur de l’éducation en Haïti, peu d’enseignants, y compris parmi les 17 000 que compte le secteur public, savent véritablement quelle est la mission du
Trop parler rend sourd…
Décidément, l’homme à la peau à l’envers, peau blanche corps noir, aura tout fait à l’envers. Alors que la plupart des gens commencent par être des hommes avant de devenir des légendes, Franck a commencé par être une légende avant de devenir un homme. Lui qui n’aimait pas les cadres, a désormais le nom encadré par deux dates : 12 avril 1936-20 février 2025.
Les obsèques nationales du grand poète et plasticien haïtien Frankétienne, mort à 89 ans, auront lieu le 27 février à Port-au-Prince. Son ami et compatriote James Noël lui rend hommage dans un texte inédit, publié le 26-02-25 dans le journal « L’Humanité ».
Impunité
Mapou
TGV
Présent aux États-Unis lors de l’élection de Donald Trump, l’écrivain martiniquais en revient avec un manuel de résistance, invitant à dresser « un imaginaire de la Relation » face à l’obscurantisme capitaliste.
Après le passage tumultueux à la Maison dite Blanche du président Blondinet, dont le patronyme trompeur fait penser à un gamin folâtre, l’Américanistan en eut assez de l’entendre vociférer contre le monde entier, le menaçant sans cesse de lui infliger des droits de douane exorbitants, ou encore d’accaparer le Canada, Gaza, le Groenland et le canal de Panama. Et c’est ainsi que tout sembla changer avec la venue d’un certain John Fitz-Ken, marchand de cacahuètes de son état et dont le discours d’investiture fit l’effet d’une brise fraîche :
Lettre ouverte à Patrick DELATOUR, ministre de la Culture
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
— Poème de Philippe Charvein —
« Saut-D’Eau »
Organisées pour la quatrième année consécutive par le Centre national du livre (CNL) sur proposition du ministère de la Culture pour célébrer le plaisir de lire, les Nuits de la lecture reviennent du 23 au 26 janvier 2025, sur le thème « les patrimoines ».
Dans l’océan profond, un petit caillou seul,
— Par Sarha Fauré —
De feu, de fer et de sang!
Rien ne remplacera les années 60. J’ai eu la chance de vivre Mai 68 aux premières loges, habitant au 34 de la rue Gay-Lussac, à l’endroit même où fut érigée la première barricade. Je revois encore Dany le Rouge passant devant chez moi et haranguant ses troupes. Dans mon appartement, se trouvaient plusieurs de mes amis ainsi que des habitants de l’immeuble dont une fille que nous appelions Tête de Poisson, une communiste endurcie qui nous chantait des airs de balalaïka. Mon copain Bobby Labrousse, alias Brebis Galeuse, enfonça rageusement dans le nez de Jules Badeau – autre surnom – une plume qu’il tira d’un coussin, n’en pouvant plus de l’entendre déconner. Ce soir-là, Jean-Claude O’Garro resta dormir chez nous de peur d’être arrêté par les CRS. Je dus le faire asseoir sur une chaise n’ayant pas assez de lits. Soulignons que, juste en dessous de chez moi, vivait mon amie, Madame Paul Fort, la femme du poète, qui me parlait des célébrités qui venaient autrefois la visiter, tels Paul Valéry ou Georges Brassens.