— Présentation par Michèle Césaire —

Télécharger le programme 2015-2016
Cela fait douze ans que l‘équipe du théâtre Aimé Césaire de Fort-de-France a relevé le défi de redonner vie à cette salle à l’Italienne de la Caraïbe. Pour y parvenir il a été proposé une programmation riche, un nouveau spectacle chaque mois d’octobre à juin, soit dix pièces présentées durant la saison et trente-quatre représentations tous publics.
La saison 2015-2016 sera dédiée aux grands écrivains mais aussi aux familles de théâtre et à la liberté d’expression. C’est cette alchimie qui produit de beaux spectacles et qui permet cette programmation foisonnante présentant de grands auteurs parce que nous défendons un théâtre de textes, sans oublier par le fait même, les familles de théâtre et les comédiens qui s’en font les interprètes.
Cette année nous aurons de grands plateaux et le plaisir de montrer des scènes habitées par de nombreux comédiens. C’est aussi une saison de créations dont trois Martiniquaises (La nuit des assassins, Cyclones et Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort ).

Le constat est sans appel et très inquiétant : pas une semaine sans qu’on apprenne de nouvelles coupes dans les budgets alloués par des collectivités à des théâtres publics, et ce mouvement touche à présent tous les établissements de la décentralisation théâtrale, cette histoire née dans l’après-guerre, qui a vu notre pays se doter d’un réseau unique au monde.
Le bizarre incident du chien pendant la nuit

La programmation du Théâtre de l’Odéon pour la saison 2015-2016 fait la part belle aux « poids lourds » de la scène européenne.
L’Université d’été fondée par Michel Didym est un dispositif pédagogique spécifiquement greffé sur La mousson d’été qui est animée par cinq artistes. Sous forme d’ateliers matinaux, cette formation/partage offre à 70 personnes, venues de toute l’Europe, la possibilité d’une formation in situ, de se trouver dans ce carrefour de l’écriture théâtrale et d’en devenir acteur. Dans un espace convivial, elle favorise les échanges, les rencontres, les découvertes. Elle donne l’occasion à des étudiants, des enseignants, des artistes et des professionnels du secteur culturel français et européen de se former aux spécificités de l’écriture théâtrale. Elle permet de rencontrer les artistes qui font la création d’aujourd’hui.
L’universitaire et essayiste, spécialiste du théâtre du XXe siècle, est décédé le 20 août à 85 ans.
Le Théâtre du Peuple de Bussang est né en 1895 d’une utopie humaniste et artistique : créer dans les montagnes vosgiennes une fête dramatique destinée à l’ensemble du peuple, en régénérant l’art de son temps. Depuis cent vingt ans, ce théâtre atypique dans le paysage culturel français maintient vivant l’idéal de son fondateur, Maurice Pottecher, résumé par la devise “Par l’art, pour l’humanité” inscrite au fronton de la scène. Dans cette bâtisse de bois classée Monument historique et dont le fond de scène s’ouvre sur la nature, est proposée chaque été, à l’occasion d’un rituel festif, populaire et familial, une programmation dramatique croisant créations et oeuvres de répertoire et mêlant professionnels et amateurs. Malgré les guerres, les évolutions sociétales, les changements dans le fonctionnement, l’organisation et la direction du lieu, ce projet a résisté au passage du temps, en se réinventant sans cesse, mais sans perdre son “esprit” originel. Dans l’Humanité => En s’appuyant sur des centaines d’entretiens, les deux auteurs, spécialistes en études théâtrales racontent l’aventure
de Bussang depuis sa fondation en 1895. Le Théâtre du Peuple
de Bussang.
Cent vingt ans d’histoire, de Bénédicte Boisson
et Marion Denizot.
INTERVIEW – Le « parlement éphémère » sera l’une des attractions du festival de théâtre de rues qui s’ouvre mercredi à Aurillac (Cantal). Mêlant discours, chants, poésie et politique, l’objectif de la troupe du Théâtre de l’Unité est de rédiger plusieurs lois qu’ils soumettront ensuite aux politiques en vue de 2017. Hervée de Lafond, cofondatrice de la troupe, explique au JDD.fr les ambitions de son spectacle.
Théâtre
Cette cuvée 2015 du festival d’Avignon paraît décevante dans son ensemble. Beaucoup de témoignages (immigration et sans papiers, racisme, chômage, guerres et violences policières) qui ne passent pas la barre du théâtre et restent dans une dimension « reportage » ou « jeu au public » abordant la fable brechtienne dans son aspect le plus élémentaire sans apport spécifique de mise en scène et de dramaturgie. Enfin, l’altérité édictée en credo n’atteint pas toujours son but dans des spectacles redondants (Retour à Berratham), hétéroclites (Cuando vuelva a casa), brouillons(le bal du cercle).



Toinette mesure un mètre quatre-vingt-quinze, pèse bien ses quatre-vingt dix kilos et porte une belle barbe noire. Monsieur Purgon est un féticheur. Candide ne vit pas en Westphalie mais fréquente la cour de sa majesté Toukguili de Gongonbili Gongoni. Les scènes sont agrémentées de chants en dioula et en moré, de danses traditionnelles rythmées au son de balafon, djembé et kora. Et c’est de Molière et Voltaire dont il est question !


L’Affamée,

