Lundi 15 et Mardi 16 juillet à 19h30 au Grand Carbet du Parc Aimé Césaire
Le spectacle « Habana Fénix » incarne la renaissance quotidienne, tel l’oiseau mythologique, et rend hommage à la capitale cubaine ainsi qu’à l’inoubliable historien de la ville, Eusebio Leal (1942-2020). La phrase d’Eusebio Leal, « Je l’ai vue émerger des ruines et s’élever comme un phénix, » dédiée à la directrice de la troupe de danse, a inspiré la première mondiale de cette pièce.
Lizt Alfonso, la directrice artistique, a chois une mise en scène innovante et pleine de surprises. Les danseurs se métamorphosent en bâtisseurs-restaurateurs du centre historique de La Havane, symbolisant ceux qui, jour après jour, maintiennent le rêve de la ville en vie. À travers des images et des scènes vibrantes, le spectacle tisse un récit allant de l’ADN culturel cubain, influencé par l’Espagne et l’Afrique, jusqu’à des mondes parallèles reflétant différentes époques de l’histoire du pays.
Depuis sa dernière première en 2017, la compagnie Lizt Alfonso Dance Cuba (LADC) a été interrompue par la pandémie de Covid-19, ce qui a retardé la création de « Habana Fénix », débutée en 2019.

— Par Hélène Lemoine —
— Par Janine Bailly —
— Par Michèle Bigot —
C’est un monologue, une charge contre l’identité que
— Par Michèle Bigot —
Avec Adams M’Backé, Emmanuella Laloi, Philippine Château
En dépit du tire, il s’agit moins d’un journal que d’une narration au fil des jours de la vie du petit fonctionnaire Pétersbourgeois, Aksenty Ivanovitch Poprichtchine. quoique d’antique noblesse et fier de son sang bleu, Aksenty a tout d’un déclassé., un de ces ronds de cuir dont fourmillent les administrations du XIXèsiècle et pas seulement en Russie: voir chez Balzac ou Maupassant. Le réalisme littéraire raffole de cette triste figure. Mais chez Gogol la figure se teinte d’une dimension métaphysique; il fait sombrer son anti-héros dans la folie . Vivant seule avec sa domestique ( Mavra, une paysanne ukrainienne nostalgique de la vie au village et qui éprouve un secret mépris pour ces hobereaux russes perdus dans le système et fort incultes à ses yeux, déjà!!), Aksenty se voit contrarié dans son ambition comme dans ses amours. La frustration qu’il accumule est telle qu’il finit pas sombrer dans la folie. L’univers parallèle que lui inspire ses bouffées délirantes le protège de sa déception. Il s’y accroche comme au seul remède à sa solitude et à son désespoir.
— Par Michèle Bigot —
Impressionnée et quelque peu déroutée de voir son texte porté sur scène , Marie NDiaye écrit: « Le spectacle somptueux, furieusement féerique de Blandine Savatier m’a mise en présence de ce que je n’avais pas su ni compris en l’écrivant: cette histoire est un télescopage d’apparitions ou, plus précisément de revenantes. » Belle expérience d’extériorité par rapport à son propre texte, résultat de ce qu’on nomme publication. En rendant un texte public , on le lâche dans la société, il a désormais libre cours et fait son chemin loin de l’auteur. Cette extériorisation est décuplée lorsque ce texte est adapté à la scène: miracle de la scénographie, de l’incarnation par des actrices, des chanteuses, éclairé par des lumières , porté par des voix, des effets de rythme, des évolutions chorégraphiées.
— Par Michèle Bigot —
— Par Michèle Bigot —
Les artistes et plasticiens de Martinique font face à des défis considérables. Malheureusement, la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) semble aggraver leurs difficultés en soutenant minimalement les initiatives de développement et de promotion de l’art contemporain en Martinique. La CTM a créé une galerie école à la tour Lumina, avec des frais de location mensuels élevés – 13 000 euros et plus – pour des projets prestigieux de l’institution CTM et du Campus. Les plasticiens martiniquais se sentent ainsi délaissés et humiliés par le manque de respect pour la culture et l’art contemporain.
— Par Michèle Bigot —
— Par Michèle Bigot —
— Par Selim Lander —
Mercredi 26 juin 19h 30
La crise politique décisive que nous traversons ne tombe pas du ciel. Elle survient au terme d’une lente dégradation des services publics de notre pays, qui a provoqué un sentiment d’abandon et d’injustice dans des couches toujours plus larges de la population, sur lequel l’extrême-droite capitalise aujourd’hui. Cette dégradation relève d’une stratégie au long cours : réduire les moyens accordés au secteur public par différents leviers et, en parallèle, soutenir les offres, arguments et outils d’évaluation émanant du secteur privé et de sa logique de rentabilité ; laisser opérer cette forme discrète et efficace de mise en concurrence, tout en assurant aux citoyen.ne.s qu’on ne détruit rien, qu’on améliore le modèle, qu’on continue d’ailleurs à soutenir les lieux de culture, de soin, d’éducation, de recherche, de solidarité, pendant que s’accélère la mise en rivalité de tous contre tous, l’épuisement des forces, le transfert des compétences et de l’argent vers des intérêts privés. Jusqu’au jour où, la limite étant atteinte, le « dérapage » des comptes publics fait passer les réductions budgétaires pour une douloureuse nécessité.
–– Par Janine Bailly ––
Après la crise sanitaire liée au Covid-19 qui a mis à mal le monde du spectacle, le théâtre en France connaît un regain surprenant. Selon l’enquête
— Par Michèle Bigot —
