— Par Sylvain Siclier —
Célébré par Bob Dylan, Dr. John ou les Rolling Stones, le musicien s’est éteint le 9 novembre. Il avait 77 ans
Lors d’une rencontre, en 1993, notre confrère Thomas Sotinel avait qualifié Allen Toussaint de » personnage central de la musique noire-américaine « . Le pianiste, chanteur, producteur, arrangeur, orchestrateur et auteur-compositeur, mort lundi 9 novembre, à l’âge de 77 ans, à Madrid, avait de fait à son actif plusieurs centaines de chansons – dont une majorité enregistrées par d’autres que lui – et des collaborations avec tous ceux qui comptent dans sa ville natale, La Nouvelle-Orléans (Louisiane).
Et parmi d’autres vedettes de la pop et du rock, Paul Simon, Bob Dylan, Paul McCartney ou Elvis Costello l’ont régulièrement célébré. Les raisons de la mort du musicien, survenue après un concert de sa tournée européenne, n’ont pas été indiquées dans le communiqué diffusé par sa famille.
Auréolé de la reconnaissance de ses pairs, suivi par un public d’amateurs, Allen Toussaint reste pourtant un musicien peu connu en dehors de son pays. Sa discographie personnelle est peu abondante, une quinzaine d’albums sous son nom comme instrumentiste et chanteur depuis le premier, From a Whisper to a Scream en 1970.

« La théâtralité, c’est le théâtre moins le texte ». On connaît la formule, approximative et qui dans ce raccourci déforme la pensée de son auteur plus attaché qu’il n’y paraît à l’équilibre entre scène, texte et présence du spectateur. Qu’un de ces trois pôles disparaisse, s’effondre ou simplement faiblisse et il n’y a plus de représentation théâtrale. C’est qui est arrivé à « Des doutes et des errances » la pièce de Gerty Dambury, mise en scène par Jalil Leclaire et présentée au public martiniquais le 07/11/2015.
Le rappeur-slameur, qui a grandi dans le quartier de Neuhof à Strasbourg, continue d’ouvrir des voies originales et sort « Scarifications ». Un album au flow détonnant, réalisé par le DJ Laurent Garnier, qui mêle hip-hop radical aux contours littéraires et musiques technoïdes teintées de spleen.

Drépanositoz, sé zafè nou tout !
La demande de réservation de la salle Aimé Césaire du Tropiques-Atrium avait été faite de façon orale en juin 2015 auprès de Steeve Zebina, renouvelée au téléphone en juillet et août 2015 auprès de Bernard Lagier puis par un mail privé le 17 septembre auquel il fût répondu le jour même que les dates des 13 et 14 novembre étaient retenues sous réserves d’identification précise de la demande. Le 12 octobre 2015, tout juste un mois avant les concerts, Daniel Robin, en tant que «simple bénévole» de l’Association Caribbean Gospel Festival mais par ailleurs Deuxième Vice-Président du Conseil Régional, Vice-Président de la commission des affaires financières et du budget, Président de la commission Éducation, Formation Professionnelle, Président du Centre caribéen des Arts et Directeur Général de Madiana, etc. dévoile le projet et se présente comme le seul interlocuteur et le garant financier des événements. Il s’agit bien de deux concerts de l’Association Caribbean Gospel Festival présidée par Jocelyne GOMA dont l
Chaque édition du Festival de Théâtre de La Havane organise des moments dédiés aux conférences magistrales, aux espaces théoriques et aux ateliers. Cette année, l’art de la mise en scène est le point de départ pour repenser les manières de faire du théâtre dans notre pays ainsi que les nouvelles tendances et les reconfigurations de l’art des planches dans l’actualité.
Belle soirée de lecture théâtrale et littéraire le 29/10/2015 à Tropiques-Atrium.
OBJET DU CONCOURS
Vendredi 30 et samedi 31 octobre 2015 à 18h 30
Spectacle musical
A l’occasion de la « Karavan’Karaib », Tropiques-Atrium offrira à ETC CARAIBE une tribune pour faire découvrir ou redécouvrir au public martiniquais, des œuvres riches et singulières d’auteures dramatiques au féminin.
Critique. Partition intime ravivant le souvenir de sa famille décimée par les Khmers rouges, ce film très réussi fait remonter le passé comme des vagues submergant la caméra.
Arthur H fête ses 25 ans de musique en sortant un coffret regroupant toutes ses créations musicales. Il se produira au Grand Rex, à Paris, le 4 novembre et sera en tournée jusqu’en avril 2016. L’occasion d’apprécier l’éclectisme du chanteur à la voix caverneuse.
De Jean-Pierre Léaud à aujourd’hui, les mêmes questions taraudent les générations : l’amour, la mort, le pouvoir, sa place dans la société, les déflagrations qui agitent le monde.