Jeudi 28 janvier 2016 à 20h. Tropiques-Atrium
« Fuck America » est l’histoire de Jakob Bronsky, un émigrant juif arrivé à New York quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale, qui enchaîne les boulots précaires pour pouvoir écrire le livre de sa vie : « Le branleur », dont il compte bien faire un best seller !
« Le dialogue est la forme qui me va le mieux. La langue est simple mais pas la pensée », dit Edgar Hilsenrath à propos de Fuck America. Vincent Jaspard a adapté ce roman, d’emblée théâtral dans sa forme, avec le souci d’arriver à un texte épuré, délivré de tout artifice. Le texte de la pièce met en valeur l’humour caustique, décapant, de Hilsenrath qui fait de lui, une sorte de Woody Allen des bas-fonds, mâtiné d’un Bukowski espiègle.
Tribune Libre sur agoavox.fr :
Fuck America
par Orélien Péréol
mercredi 10 avril 2013
Voici un spectacle d’une simplicité biblique, si j’ose m’amuser d’entrée de jeu. Trois tabourets. Trois comédiens (deux hommes, une femme) et une multitude de personnages. Jacob Bronsky est fixe : c’est son histoire qu’on raconte.

L’oeil du doc est une action portée par tchokendocasso@gmail.com
« L’humour est la politesse du désespoir. » Chris Marker.
PSCHUUU est un spectacle d’air et de sable. C’est un dispositif plastique et technologique, à la frontière du théâtre d’objet et des arts plastiques.
Pantalone est un des principaux personnages de la Commédia dell’ arte. Il en est d’autres comme Le capitaine. Ces deux là on les retrouve dans « Les irrévérencieux » de la Compagnie Théâtre des Asphodèles. Drôle de nom pour une troupe de théâtre. S’agit-il des fleurs ou de la Plaine des Asphodèles ce lieux des enfers où séjournent les fantômes des morts qui durant leur vie n’ont commis ni bien ni mal et sont néanmoins condamnés à une errance infinie ?
Synopsis
Des mystères du Moyen-âge en passant par les spectacles grandioses et lucratifs de R. Hossein, les biographies religieuses ou politiques ont vu le jour : Jésus, Thomas More, Luther…quelques scientifiques comme Galilée, ou des personnages tirés de faits divers… (A ne pas confondre avec les pures fictions sur un type humain que sont par exemple l’Avare ou le Faiseur). Les auteurs de ces biographies en font le prétexte à l’exposition de leurs réflexions philosophiques, à leur analyse de l’âme humaine, à la critique d’un système, etc.


Auteur de près de 40 films, dont « Nous nous sommes tant aimés » et « Une journée particulière », le réalisateur italien est décédé à l’âge de 84 ans.
La création en régie lumière représente un univers à part entière. Une atmosphère, une ambiance particulière, elle signe une présence, souligne une absence. Un travail scrupuleux en perpétuelle oscillation entre la forme et l’informe conduit le spectateur dans l’univers de Guesdon, parfois sombre et dramatique, ou souriant, jouant à chat percé, mais aussi merveilleusement interrogateur et mystérieux. Sa lumière supporte la pièce, l’introduit dans l’amplitude nécessaire aux mises en scène de talent.
— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
Criss et Cross, deux frères, rescapés d’une guerre, retournent sur les lieux qu’ils avaient dû fuir, en quête de souvenirs et des traces de l’avant. Ils reviennent aussi chercher une paire de chaussures. Pas n’importe quelle chaussure à la petite semelle, non, la reine des chaussures. Celle que l’on exhibe fièrement les soirs de fête, les soirs de frime : la Weston !
La Maison Rouge : Maison des Arts entame sa programmation 2016 en danse et en musique en vous conviant à sa première conférence dansée, « BOW’T TRAIL » le Vendredi 22 janvier 2016 à 19h
On entre dans la salle, le décor éclairé dit déjà qu’il s’agira de se laisser pénétrer par la force des écrits : sur le plateau un coin-bibliothèque avec de vrais livres, vrais livres aussi au sol, délimitant le cercle de jeu, livres figurés enfin sur un écran tendu en fond de scène. Au déclin des lumières s’affiche sur ce même écran une carte d’Afrique situant le Congo. Vient ensuite un court reportage évoquant la guerre et les destructions de Brazzaville, séquence symbolique de l’état délétère de ce continent dont Sony Labou Tansi a voulu stigmatiser les failles, déplorer et peut-être panser les blessures, et pour lequel il a construit sa brûlante révolte de mots : « Les mots me charment me font signe et demandent que je leur trouve du travail à n’importe quel salaire. Sous ma plume comme des prolétaires les mots revendiquent leur droit à la parole… il faut quelqu’un qui les comprenne, qui les prenne à son service… Les mots croisent les mains s’assoient et s’endorment aux pieds du poète qui seul connaît leur valeur.
Pas facile de trouver dans les librairies martiniquaises des œuvres de Sony Labou Tansi. La Librairie Alexandre, avertie longtemps à l’avance, sollicitée plusieurs fois, n’a pas daignée répondre à l’invitation faite d’offrir à la vente à la sortie du spectacle les œuvres de cet auteur majeur de la littérature africaine. A quand l’ouverture d’une librairie consacrée aux arts de la scène ? N’y a-t-il pas un local prévu à cet effet au rez-de-chaussez du Tropiques-Atrium ?
En disque et en concert, l’Afro Latin Jazz Orchestra, sous la direction du pianiste Arturo O’Farrill,
appelle à la danse et à la conscience. Pour que cesse l’embargo et que gagne la paix.
Légende du rock britannique et artiste aux mille visages, David Bowie est mort des suites d’un cancer deux jours après la sortie de son dernier album, Blackstar. Il laisse une œuvre avant-gardiste qui a marqué l’histoire en mariant musiques expérimentales et populaires.
Entretien avec Bernard Magnier
Texte Bernard Magnier / Mise en scène Hassane Kassi Kouyaté