— Par Selim Lander —
Belle moisson de films d’Extrême-Orient au mois de mars dans le cadre du partenariat entre Tropiques-Atrium et les cinémas Madiana.
Deux films de cape et d’épée heureusement atypiques : A Touch of Zen de King Hu (Hong-Kong, 1971) en noir et blanc, qui commence bien en racontant la vie bien tranquille d’un écrivain et peintre public, avant de sombrer dans les batailles invraisemblables où les méchants sont sûrs de perdre et les bons de gagner, quel que soit leurs nombres respectifs. Le second, The Assassin, de Hou Hsiao-Hsien (Taïwan) dont le titre pouvait faire craindre le pire mais qui se révèle une merveille de préciosité – la beauté presqu’écrasante des paysages, la somptuosité des costumes et des coiffures, le raffinement des matières et des manières, les dialogues réduits à presque rien, les inévitables bagarres transformées en quelques duels stylisés entre des personnages complices qui se défient sans faire couler le sang.
Quatre films japonais : Une femme dans la tourmente de Mikio Naruse (1964), en noir et blanc : l’histoire d’une jeune veuve de guerre qui s’est dévouée pour remonter la boutique de la belle-famille et la faire prospérer, élever son jeune beau-frère.

Le cinéaste martiniquais, Patrick Baucelin, a présenté son dernier film des Caraïbes intitulé « Au temps des isles à sucre »
— Par Christian Antourel —
A Dunkerque, un outil de création européen pour la marionnette contemporaine a ouvert ses portes.
Bien sûr que tout genre a une matrice, il a une source d’où coule l’ambiance sonore d’un univers musical qui continue son évolution. Par conséquent, on ne peut pas parler du rock britannique et des Rolling Stones si nous ne parlons pas avant du rock and roll né aux États-Unis.
C’est un scénario auquel ne s’attendaient pas les fans de rap. Phife Dawg, de son vrai nom Malik Taylor, 45 ans, un des quatre membres fondateurs du groupe A Tribe Called Quest (ATCQ), est mort dans la nuit du mardi 22 au mercredi 23 mars à la suite de complications dues à son diabète. Il avait immortalisé nombre de slogans du rap dans ses performances scéniques, dont le fameux » Here we go, Yo ! So what, so what the scenario ? » (Scenario, 1991) ou l’introductif » Microphone check, one two, what is this ? » (Buggin’Out, 1991) que beaucoup d’artistes hip-hop ont repris. Fer de lance du collectif Native Tongues, ATCQ s’était démarqué de ses concurrents à la fin des années 1980 en empruntant leurs musiques aux jazzmen plutôt qu’aux traditionnels James Brown et autres classiques de la soul.
Dire que « Le Marchand de Venise » est antisémite est un anachronisme. Le mot n’a été créé qu’à la fin du XIXème siècle quand à l’aide du scientisme triomphant il a supplanté le terme d’anti-judaïsme. Qu’il s’agisse des Évangiles synoptiques, de l’épître aux Romains, de la première épître aux Thessaloniciens ou des Actes des Apôtres revient régulièrement la thèse d’un peuple meurtrier de Christ, meurtrier du fils de Dieu, meurtrier de Dieu lui-même. Cette thèse sera condensée au XIXeme siècle sous la notion de peuple déicide. Mais n’en déplaise aux anciens babyloniens, en l’occasion la chose n’avait pas besoin d’un nom pour exister, et il fallu attendre Vatican II, en1962 pour que Nostra Ætate, admette que les Juifs ne pouvaient être reconnu responsables de la Passion !
A perfect day (Un jour comme un autre) », film de Fernando Leon de Aranoa, avec : Tim Robbins, Benicio Del Toro, Olga Kurylenko, Mélanie Thierry, Fedja Stukan, Comédie dramatique ; film espagnol Durée : 1h46min Festival : Festival de Cannes 2015

–– Par Janine Bailly ––
Le slam est une forme de lecture poétique considérée comme un mouvement d’expression populaire, initialement en marge des circuits artistiques traditionnels, aujourd’hui largement reconnu et médiatisé. C’est un art du spectacle oral et scénique, focalisé sur le verbe et l’expression brute avec une grande économie de moyens, un lien entre écriture et performance.
La fabrique à chanson est une opération originale et novatrice organisée par la SACEM , l’éducation nationale et le ministère de la culture et le réseau CANOPE.
Antonio, un riche marchand de Venise, décide d’emprunter trois mille ducats à l’usurier juif Shylock afin d’aider son ami Bassanio à gagner Belmont où il espère faire la conquête de la belle et riche héritière Portia.
— Par Christian Antourel —