— Par Roland Sabra —
Elle s’appelle Mme Wang et lui M Ramirez. Elle est allemande par son père et coréenne par sa mère. Il est né français de parents ibériques parlant catalan et castillan. Elle est ballerine. Il danseur de breakdance ( b-boy). L’une et l’autre vivent dans deux univers que beaucoup de choses séparent. Mais Cupidon est capricieux. Ils tombent follement amoureux l’un de l’autre et vont donc s’inventer un monde à eux, rien qu’à eux. Enfin pas tout à fait puisqu’ils vont nous en faire part, nous invitant à le visiter. Cette langue commune qu’ils créent n’est pas un entre deux, n’est pas un syncrétisme, un mélange hétéroclite, un migan. Elle n’est pas un pot-pourri de ballet et de breakdance. Elle puise dans ce courant de la danse expressionniste né sous la République de Weimar dans les années vingt du siècle dernier et que l’on appelle le Tanztheater. Le terme et le mouvement qu’il désignait avait disparu avant de ressurgir dans les années 80 pour identifier par exemple le travail de Pina Bausch et de ce qu’on a appelé de façon plus générique la nouvelle danse française.

Ce poète mélancolique, compositeur, et artiste légendaire est un symbole de la génération post-soixante-huitarde. On doit au chanteur à la voix grave et aux textes sombres, certains des hymnes les plus envoûtants de ces dernières décennies. Parmi les plus connus Hallelujah, repris plus de 120 fois.
Ce n’est pas la première fois qu’une séance en V.O programmée à Madiana est annulée à la suite de l’incompétence des services de projection incapables de sélectionner le fichier VOST (Version Originale Sous-Titrée) dans le package numérique téléchargé. Hier soir la Palme d’Or du festival de Cannes 2016, Moi, Daniel Blake de l’immense Ken Loach annoncée en VO a été programmée en VF. Inadéquation entre les mouvements des lèvres et les mots sensés être dits, silence des comédiens, bouche cousue, au moment où ils parlent, traduction approximative pour limiter au possible ce décalage etc. On avait là tous les travers de la VF.
Dès le mois de juillet, le documentariste américain Michael Moore prédisait la victoire du milliardaire républicain. Son article ne cesse d’être partagé sur les réseaux sociaux ce mercredi matin, depuis que son présage est devenu réalité.
Mise en scène : Hassane Kassi Kouyaté
Pièce de théâtre en trois actes
Patrice, chanteur aux origines allemande et sierra-léonaise, sort Life’s Blood. Un album aux métissages musicaux où se mêlent reggae, soul et vibrations subtilement positives.
Il y a un public pour la musique de variétés à tel point que celle-ci a obtenu la reconnaisance d’une certaine unité dans son singulier « La variété ». L’expression est une invention française qui n’a pas d’équivalent en anglais si ce n’est l’expression « Middle of the road » nettement plus péjorative puisqu’elle renvoie aux musiques d’ascendeurs ou de supermarchés. La variété est pourtant fille du music-hall et peut-être des arts circassiens. On lui préférera l’expression musique populaire plus juste en ce qui concerne Guy Vadeleux.
Avec Mademoiselle,
2016 fête les 500 ans de la disparition du peintre flamand Jérôme Bosch. De son vrai nom Jheronimus van Aken, celui que les hispanophones nomment El Bosco reste un peintre majeur dont on ne sait que peu de choses, et dont l’oeuvre aussi énigmatique que fascinante continue à intriguer et passionner. Pour dissiper un peu le mystère autour du peintre et de son œuvre, José Luis Lopez-Linares a réussi à faire entrer ses caméras dans le Musée du Prado de Madrid, et s’est principalement concentré sur l’oeuvre maîtresse du musée – qui est un peu au Prado ce que La Joconde est au Louvre – et du peintre : Le jardin des délices. Ce triptyque complexe et foisonnant, dont les panneaux intérieurs représentent l’Eden, les enfants d’Adam et Eve et l’Enfer, a depuis sa création nourri de nombreuses interprétations, parfois contradictoires.
DISPARITION – L’ancienne gloire du cirque soviétique est décédée mercredi 2 novembre à la suite d’un arrêt cardiaque dans son hôtel à Rostov-sur-le-Don en Russie.
Dans le cadre d’un partenariat avec la CCAS et le CE des Caisses d’Epargne d’Ile de France, l’AFASPA présente le film « TAAFE FANGA » d’Adama Drabo au programme du 2ème Festival du film malien en France, mardi 8 Novembre 2016 à 20h, cinéma LA CLEF, 34 rue Daubenton Paris 5e – Métro Censier-Daubenton.
Yékri … Yékra ! Comme ce cri poussé par les conteurs au début des contes créoles d’antan lontan pour solliciter l’attention de leurs auditoires, la newsletter Yékri veut attirer l’attention sur la culture créole, sur les talents ultramarins au sens large. Elle reprend l’objectif de la newsletter


Au-delà des silences, le Festival KANOAS résonne comme une porte ouverte sur l’espérance et la rencontre d’un monde beau à venir.
Il vous a séduit avec ses spectacles « Anthologie », « Mat’gnifika », « Métissage », ou encore « O’tantik », Guy Vadeleux revient avec son nouveau grand spectacle, « Valse bleue Pasillo », un florilège de musique et de danse, de surprises, de rire, avec ses fidèles équipiers, des invités et des défenseurs de la tradition : Marcé, Manuel Sainte-Rose, Roro Kaliko, Fernand Marlu, Céline
Samedi soir avait lieu l’inauguration de l’Équipement Modulaire mobile de Tropiques Atrium qui doit permettre aux spectacles de la Scène nationale Tropiques-Atrium de se démultiplier en communes. Nous reproduisons ci-dessous le discours inaugural de Marie-Hélène LEOTIN, Conseillère exécutive, prononcé au nom de la Collectivité Territoriale de Martinique
La fille du train
Juillet 2012, Georges-Louis LEBON, président du CMAC, association de gestion de la scène nationale de la Martinique, limoge la directrice, de façon autoritaire et brutale. (
Un rendez-vous incontournable pour découvrir des films et échanger ses idées sur le monde…