—Par Roland Sabra —
A Madiana
Un film de boyscouts, voilà ce que nous offrent Olivier Nakache et Eric Toledano dans un pseudo remake édulcoré et affadi des « Intouchables ». Samba (Omar Sy), sur le point d’être expulsé alors qu’il travaille en France depuis 10 ans, rencontre dans la zone de transit de l’aéroport Alice ( Charlotte GAinsbourg), une bénévole de la CIMADE, qui se remet doucement d’un burn-out professionnel. Elle est pilotée par Manu (Izïa Higelin) qui lui donne des directives de précaution, comme garder ses distances, ne pas se laisser envahir par l’autre etc. Lors de l’entretien dans la zone de transit de l’aéroport dés l’entrée de Samba, le spectateur constate que les mises en gardes ne serviront à rien. Invitée à s’assoir autour de la table, Alice prend la place attribuée à Samba⋅ Elle se met donc à sa place, façon de dire qu’elle s’identifie à l’immigré en attente d’expulsion et, faisant fi des conseils de Manu elle lui donne illico son numéro de téléphone⋅ A partir de ce moment on sait ce qu’il va en être de cette rencontre⋅ Il faudra quand même deux heures de film pour en voir l’aboutissement.

« Le mot révolution vient du terme révolte (…) / Le peuple se soulève pour dire ça suffit ! » chante Lisa dans son album qui allie l’héritage africain à la modernité.
METAMORPHOSES…
C’est l’une des énigmes du monde moderne : comment l’explosion des inégalités salariales (l’échelle idéale pour Henry Ford était de 1 à 4 ; elle est aujourd’hui plutôt de 1 à 30) et de la rente (10 % des Français se partagent 62 % des revenus du capital) ne fédèrent-elle pas 99% de la population contre le 1% le plus fortuné?
Un incident récent opposant à l’Assemblée nationale un député à la « présidente de séance » a attiré l’attention du public sur la féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres. L’Académie française, fidèle à la mission que lui assignent ses statuts depuis 1635, tient à rappeler les règles qui s’imposent dans notre langue pour la formation et l’emploi de ces termes :
Oui à une autre stratégie ou un autre modèle de développement en Martinique. En tirant les leçons du passé et en allant de l’avant.
Petite leçon d’histoire pour comprendre les crises du présent
Olivier Larizza vit en Martinique et à Strasbourg. Il n’a pas quarante ans et déjà une vingtaine de livres à son compteur. Cet auteur ne veut pas vieillir : plus du tiers de ses ouvrages sont consacrés à la jeunesse. Il a peur de mourir. Un de ses personnages, dans son dernier opus lui rappelle dés la quatrième page : « « Mais enfin Octave (Olivier) pas une minute ne passe sans que tu penses à la mort. » Le personnage, pas plus que le narrateur n’est l’auteur direz- vous ! Sauf que dans le cas qui nous occupe Olivier Larizza nous présente un narrateur, écrivain de 37 ans d’âge, qui parle à la première personne, qui vit à Strasbourg, qui se nomme Octave Carezza et qui cite Olivier Larizza. Et par moment l’écrivain Olivier Larizza, dans ce livre évoque nominativement l’écrivain Olivier Larizza. Moïsation , action de couper une chose en deux pour en obtenir une troisième ? Hypertrophie de l’instance moïque constitutive de l’écrivain ? Cancer narcissique ? Loin de là puisque l’humour « qui ne sert à rien » selon Houellebecq, épinglé à plusieurs reprises avec ce qui donc « ne sert à rien » est présent sur toutes les pages, à toutes les lignes.
Au mois de juillet, le taux d’occupation du quartier maison d’arrêt du centre pénitentiaire s’élevait à 215%, indique l’Observatoire international des prisons (crédit : DR).
La Martinique terre d’accueil, le pays des revenants et des revenantes pour certains et pour certaines.
Ce « feuilleton théâtral » en trois actes (« trois frères » (1844-18667), « Pères et fils » (1880-1929) et « L’immortel (1929-2008)), un texte de Stefano Massini, mis en scène par Arnaud Meunier est une production de la Comédie de Saint-Étienne, où il fut présenté pour la première fois en octobre 2013. Il s’agit donc d’une reprise, le spectacle ayant remporté le grand prix du syndicat de la critique 2014. Après avoir été en tournée dans toute la France pendant l’année 2013, ce spectacle reprendra ses tournées jusqu’en mars 2015.
« Triste record », « franchissement de cap », « explosion du plancher »… Une litanie de commentaires alarmistes a suivi la notification usuelle des chiffres de dette publique par l’Institut national de la statistique (Insee).
Claude Lelouch et le jury du Festival du film de l’île de la Réunion ont remis leur grand prix à Loin des hommes, un film sur l’Algérie des années 50 déjà présent à l’édition 2014 de la Mostra de Venise.
TRIBUNE
Mardi 14 octobre, à 18h45
Le 28 septembre notre camarade et ami s’en est allé…
Quel est l’hurluberlu qui a inventé la rentrée littéraire ? Si l’argent ne fait pas le bonheur, pourquoi les éditeurs n’en donnent-ils pas plus ? Comment un auteur traversant une période de vaches maigres peut-il faire un bœuf en librairie ? Et le grand Shakespeare, il chaussait du combien ?
Hier la ministre de l’Écologie et du Développement durable a reporté sine die l’écotaxe poids lourds sous la pression des transporteurs.