— Par Fara C. —
Le coffret Freedom Jazz Dance : The Bootleg Series, vol. 5, nous plonge dans le processus de l’enregistrement avec le second Miles Davis Quintet. La fulgurance de la créativité sur le vif.
Pour commémorer ce qui aurait dû être le 90e anniversaire de Miles Davis (1926-1991), la collection « The Bootleg Series » publie le coffret de 3 CD, Freedom Jazz Dance : The Bootleg Series, vol. 5. Dans le sillage des quatre volumes, Live in Europe 1967 (sorti en 2011), Live in Europe 1969 (2013), Miles at The Fillmore 1970 (2014) et Miles Davis at Newport 1955-1975 (2015), Columbia continue de sonder l’océan d’inventivité qu’est l’œuvre de l’extraordinaire trompettiste, compositeur et leader. Ici sont proposés les enregistrements effectués d’octobre 1966 à mai 1968 par le second quintet de Miles. Ce groupe éblouissant réunissait quatre jeunes surdoués qui allaient s’imposer comme d’audacieux explorateurs : le saxophoniste Wayne Shorter, le pianiste Herbie Hancock, le contrebassiste Ron Carter – tous trois encore en activité – et le batteur Tony Williams, mort en 1997.
L’édifiante anthologie présente des enregistrements réalisés autour du fameux album, Miles Smiles (dont on fête les cinquante ans), ainsi que les séances des morceaux Nefertiti et Fall (de l’album Nefertiti, sorti en 1968), de Water Babies (pour le disque de même nom publié neuf ans plus tard) et des pièces (Masqualero, Country Son), qui contribueront à d’autres galettes, sans oublier l’inédit Blues in F.

Communiqué du Groupe Révolution Socialiste
Le deuxième volume des DVD de la Comédie-Française réunit les productions prestigieuses de la Maison de Molière.
En adaptant deux des pièces de Molière pour n’en faire plus qu’une les jeunes comédiens de la compagnie du Homard Bleu proposent un tour de passe passe drôle et futé.
Même cause même effet ? Frédéric Thaly le Monsieur Jazz de Tropiques-Atrium Scène nationale s’emploie depuis plusieurs années à un renouveau du Martinique Jazz Festival. Ses audaces, dont il faut le créditer, ne sont pas toujours récompensées. Il y cinq ans il proposait une soirée en deux temps avec Grégory Privat puis Erik Marchand. On se souvient, qu’après avoir accordé à l’enfant du pays un accueil délirant d’enthousiasme disproportionné, de la grossièreté d’une partie du public quittant le concert au beau milieu des morceaux de taragot, au motif qu’il n’entendait rien aux musiques des mondes slaves et celtiques. De belles âmes péroraient dans le hall de de l’édifice sur le thème. « Le sextet d’Erik Marchand n’avait pas sa place dans le MJF2011 ». Belle preuve d’ouverture d’esprit !
Joël Des Rosiers lauréat du prix littéraire Fetkann!/ Maryse Sondé de poésie 2016 pour « CHAUX », éditions Triptyque, 2015, Montréal
Noires et blanches
Belle soirée autour de Maher Beauroy et Randy Weston à Tropiques-Atrium Scène nationale, ce vendredi avec un public qui doucement prend ses marques. En première partie une jeune plante martiniquaise issue de l’Académie de Musique de Didier et du SERMAC et qui après un passage par les clubs de jazz parisiens poursuit sa formation, déjà bien assurée, au Berklee College of Music de Boston dans le Massachusetts, l’une des plus grandes écoles de musique privées des États-Unis. C’est parmi les, un peu moins de quatre mille élèves dont un quart d’étrangers, de cette école, qu’il va rencontrer quatre autres musiciens pour présenter en quintet An lot solèy. Rencontre décisive pour une musique un peu décalée qui dans son exécution a pu dérouter une petite partie du public. Les compositions très élaborées débutent souvent de façon monorythmique avant de verser rapidement dans cette polyrythmie très 20ème siècle et chère à Stravinsky, Messiaen, ou Bartok mais aussi à des formes de biguine en rupture avec la tradition. La tonalité ( atonalité?) générale de An lot Solèy est est un message d’espoir en un monde meilleur construit autour d’un dialogue à la fois décousu, singulier, toujours respectueux entre instruments.
Le modèle économique et social Français, sous sa forme actuelle, habitue les citoyens de Martinique et Guadeloupe à un train de vie qui n’est virtuellement plus abordable car il est financé à crédit depuis 1974, date du dernier budget voté à l’équilibre. Depuis, la dette à littéralement explosée et pourrait alors devenir insoutenable. La solution ne peut être que radicale : la poursuite de réformes structurelles lourdes tout en continuant à marche forcée la réduction des déficits.
Un film de Lula Buarque de Hollanda
Un film de Laurence Petit-Jouvet
Bonswa tout moun,
Une question de dignité humaine
Ouverture en pédale douce du Martinique Jazz Festival 2016 à Sainte-Marie. Le public peu nombreux, une centaine de personnes tout au plus, a d’abord entendu Patrick Glady, le lauréat du Concours Émergence Musique Martinique 2015 dans la catégorie Jazz qui inaugurait la soirée dans une formation en quintet. Est-ce la timidité, le manque d’assurance, le trompettiste aux talents certains et reconnus semble encore en deçà de son potentiel. Une ligne mélodique plutôt intimiste dans son déroulé avec des hommages à ses proches et à Paco Charléry disparu en 2010. C’est peut-être à propos de ce dernier, percussionniste, mais aussi professeur multi-instrumentiste du SERMAC que Patrick Glady a livré un travail le plus abouti.
« Je n’ai pas choisi les racines qui m’ont influencé mais j’ai choisi une façon de les entrelacer. »
Le Collectif de femmes journalistes pour une juste représentation des femmes dans les médias et l’égalité professionnelle dans les rédactions, est à l’origine d’une Charte. L’Humanité en est signataire aux côtés d’une dizaine de médias déjà engagées France Télévisions et France Medias Monde, France info, France inter, Mediapart, Elle, Causette, Libération, Les Nouvelles News, Alternatives économiques.
Rencontre avec Daniel Kupferstein qui, avec ses trois films « les balles du 14 juillet », «17 octobre 1961. Dissimulation d’un massacre », et « Mourir à Charonne, pourquoi ? », fouille les entrailles de la sombre histoire coloniale de la France au XXe siècle. Le réalisateur a retrouvé des témoins, fait parler les historiens afin de reconstituer au mieux le déroulement de ces massacres occultés où le nom de Maurice Papon n’est jamais loin, et de comprendre comment le mensonge d’Etat a si bien fonctionné.
De Anna Muylaert
Plusieurs villes dirigées par des élus Les Républicains ont pris des arrêtés d’interdiction des affiches, notamment à Aulnay-sous-Bois.
Quel projet porte François Fillon et qui risque de mettre à mal les Guadeloupéens et Martiniquais ?