31 mai à 19h 30, 1er juin à 10h & 19h 30, 2 juin à 19h 30 & 3 juin à 15h 30 & 20h au T.A.C.
Texte de Vahé Katcha
Mise en scène : Claude-Georges Grimonprez
Synopsis :1942, Dans la France occupée, sept amis se retrouvent pour fêter l’anniversaire de leur hôte. La soirée se déroule sous les meilleurs auspices, jusqu’à ce qu’au pied de leur immeuble soient abattus deux officiers allemands. Par représailles, la Gestapo exige qu’ils désignent deux otages choisis parmi eux.
Le Commandant Kaubach, qui dirige cette opération, reconnaît, en la personne du propriétaire de l’appartement, M. Pélissier, un libraire à qui il achète régulièrement des ouvrages. Soucieux d’entretenir les rapports courtois qu’il a toujours eus avec le libraire, le Commandant Kaubach décide de ne passer prendre les otages qu’au dessert.
Julien Sibre a eu l’idée de monter la pièce en 2001, en voyant à la télévision le film de Christian-Jaque, Le Repas des fauves, avec Claude Rich, France Anglade, Francis Blanche, Antonella Lualdi. Après avoir abandonné un autre projet, il a contacté Vahé Katcha, l’auteur de la pièce, puis retravaillé l’adaptation avec son accord (l’auteur est décédé entre-temps, en 2003).

— Par Roland Sabra —
Les Caraïbes à l’honneur de l’édition 2017
u 26 mai au 7 juin 2017, une Semaine de l’Amérique latine et des Caraïbes,
Comment poser le problème de la députation à l’Assemblée Nationale française pour l’avenir humain martiniquais ? C’est là une question d’importance centrale pour la cinquantaine de candidats de nos quatre Circonscriptions législatives. Certes, il n’y a rien qu’ils désirent tant qu’une vie parlementaire à Paris ! Ne leur proposer que l’ordinaire des élections locales, en mairie, en communauté de communes, ou même au sein de la Collectivité Territoriale, n’est-ce pas les rabaisser, effacer toute leur valeur, à ces candidats superflus, ces beaucoup-trop-nombreux , que le Palais Bourbon attire, et appâte par tous ses honneurs ! Qui sont-ils donc ces ambitieux tout remontés, qui font tic-tac, comme des horloges, à chaque élection parlementaire ? Hélas, parmi eux, six dignitaires sur les neuf membres du Conseil Exécutif de la Collectivité Territoriale, à peine élus, puis affectés à d’importantes charges pour l’évolution économique, sociale, éducative de la Martinique, souhaitent fuir frauduleusement leurs responsabilités, prendre précipitamment congé de leur mandat, pourtant scellé par alliance, en vue d’une ultime migration électorale au Palais Bourbon. De tous les délirants à la députation, oh désertion !


En permettant à l’un de ses enfants de devenir ministre de l’Etat français, la Martinique aurait-elle peur de perdre sa pureté identitaire ? L’identitarisme serait-il aussi fragile que les idéologies défaillantes auxquelles il a succédé ? Par ailleurs, n’ayant jamais fait la révolution et n’ayant aucun héros connu comme sa sœur, la Guadeloupe (Delgrès), et sa cousine de référence, Haïti (« la première république nègre »), il ne resterait plus à la Martinique qu’à donner, par ci par là, quelques coups de menton, dans l’espoir de faire trembler l’ancien, que dis-je, le néo-colonisateur.
Ce n’est pas la première fois que […] [ Raphaël Confiant ] affirme, ce que je réfute, l’assertion que la droite a été au pouvoir sans partage pendant 40 ans. Cela m’étonne de la part d’un témoin aussi scrupuleux de notre temps. De 1946 à 1958, le pouvoir était aux mains de la gauche, aussi bien en France qu’en Martinique. La droite n’avait pratiquement aucune existence en Martinique où la SFIO et le Parti communiste se partageaient le pouvoir. Il est vrai que ceux qui ont porté la départementalisation ont à ce point échoué à faire évoluer leur enfant que dès 1957 sont apparus les concepts d’autonomie puis d’indépendance. Le Réunionnais Paul Vergès l’a assez bien décrit dans sa conversation avec Césaire, en 2006. La Droite n’a été au pouvoir que de 1958 à 1981. C’est pendant ces 22 ans que la départementalisation a été mise en place. Pratiquement aucun des apports de cette période n’a été supprimé, à l’exception notable du BUMIDOM. Sauf que les jeunes s’en vont tout seuls à un rythme bien supérieur qui conduit, fait sans précédent, à une diminution de la population.
22 kout koutla pou kapti an Afwik-la
Tanbou 22 Mé ka bat an boul bon son…
Homophobie : Le metteur en scène belge, Ismaël Saidi, auteur de la pièce « Djihad », a écrit une lettre ouverte à Cyril Hanouna et l’a publié sur Facebook…
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie émergente, qui se développe en Martinique. Ni héréditaire, ni contagieuse, elle provoque chez l’adulte jeune une inflammation du système nerveux et en particulier des nerfs optiques, du cerveau et de la moelle.
Comment convaincre de l’importance du dernier essai de Patrick Chamoiseau, et de l’urgence de le lire et d’en diffuser la substance ? – celle d’une mobilisation de chacun face au drame des migrants, et du moment de nouvelles fondations ? Je propose un aperçu sur les urgences de cette diffusion, à laquelle nous voulons contribuer ici avec l’Institut du Tout-Monde (fin de l’article).
Fin de quinquennat, l’ex-directrice de la scène nationale de la Martinique, limogée fin 2012, contre l’avis de l’Etat suite à
La première journée de la jupe a eu lieu en 2014. À l’époque, l’événement ne concernait que la ville de Nantes et avait pas mal choqué, notamment du côté de la Manif pour tous. Mais, trois ans plus tard, c’est toute la France qui s’y met !
L’exposition proposée par Tropiques Atrium apparait telle un dispositif multiple, à l’image de la façon dont s’organise et se déploie le travail d’Elodie Barthélémy. « Après plusieurs expérimentations artistiques, elle s’oriente actuellement vers des œuvres performatives qui témoignent de ses rencontres et multiplicités humaines et culturelles dont son œuvre est l’écho. »