L’acteur français Benoît Magimel sera à l’honneur en présidant la 50e édition du Festival du cinéma américain de Deauville, prévue du 6 au 15 septembre 2024. Cette annonce, faite le mercredi 17 juillet par les organisateurs, souligne l’importance de Magimel dans le paysage cinématographique français et international.
Une carrière débutée dans la précocité
Né à Paris d’une mère infirmière et d’un père employé de banque, Benoît Magimel a des origines françaises par trois de ses grands-parents, et un grand-père maternel d’origine juive hongroise. À l’âge de treize ans, il décroche son premier rôle marquant dans la comédie d’Étienne Chatiliez, « La vie est un long fleuve tranquille », où il incarne « Momo » Groseille. Ce film devient un succès culte et marque profondément la carrière de l’acteur.
Une ascension fulgurante
Dès ses débuts, Magimel montre une grande polyvalence, alternant entre rôles au cinéma et à la télévision. En 1989, il apparaît dans « Papa est parti, maman aussi » de Christine Lipinska, avant de s’illustrer dans des films comme « La Fille seule » de Benoît Jacquot (1995) et « Les Voleurs » d’André Téchiné (1996), où il partage l’affiche avec des acteurs de renom tels que Catherine Deneuve et Daniel Auteuil.

L’horizon de la guerre
— Par Sabrina Solar —
Pour les élus Guadeloupéens et Martiniquais engagés dans un processus d’autonomie, les concepts d’hybridation culturelle et de créolisation offrent des cadres théoriques pour penser et valoriser l’identité antillaise. Mais quid alors de l’importance des mécanismes économiques dans le processus d’évolution des consciences ? En mettant en avant la richesse et la diversité culturelle de la Guadeloupe et de la Martinique, ces concepts permettent de construire une identité nationale qui soit inclusive et dynamique, reflétant les multiples influences historiques et culturelles qui ont façonné l’île. l’hybridation, en particulier, peut servir de modèle de résilience et d’innovation culturelle. En reconnaissant et en célébrant la capacité des Guadeloupéens et Martiniquais à transformer des éléments disparates en une culture unique et vivante, les élus peuvent promouvoir une vision d’autonomie fondée sur la créativité et la résistance historique. Cela peut renforcer le sentiment de fierté et de solidarité parmi les citoyens, tout en mettant en avant la spécificité de l’expérience d’émancipation dans le contexte global de décolonisation des esprits. Ces thématiques permettent également de situer certes le processus d’autonomie politique dans une perspective de décolonisation, mais pas d’émancipation économique.
Texte : d’après « Le prophète » de Khalil Gibran et « Psaumes »
An labribis pété dézod
Tony Delsham, de son vrai nom André Pétricien, est né le 4 février 1946 à Fort-de-France et est décédé le 16 juillet 2024 à Schœlcher, en Martinique. Écrivain prolifique et journaliste engagé, il a marqué la littérature et le journalisme martiniquais.
Corbeau, les chemins perdus vibrent toujours des bonnes vieilles bètafé, éclats sur des songes sans paupières, sur la vieille machine à écrire partagée entre poèmes et romans policiers, sur Tartane dans ces bancs de mulets égarés par les algues, sur le secret innovant du couscous et le parasitage des matchis de la tante (j’entends la Titine qui tousse, du Saint-Esprit au morne du dimanche, continuant de rouler).
Cette rencontre est destinée à porter une réflexion sur l’art contemporain et à permettre aux artistes de faire des propositions concrètes.
Qu’il faille démanteler les gangs et mettre hors d’état de nuire leurs principaux chefs, relève d’une impérieuse nécessité. Les individus dont on parle sont ceux qui ont mené une guerre sans merci à la société haïtienne en se livrant à toutes les horreurs, en ne s’interdisant aucune atrocité pour faire plier la population civile. Qu’est-ce “négocier” avec les gangs sinon que légitimer la voie qu’ils ont choisie et récompenser le crime ? Les individus dont on parle ont bien prouvé qu’ils étaient dépourvus de conscience morale – s’ils n’étaient des hommes, ils seraient des bêtes sauvages. Ils sont nos ennemis dans cet état de guerre qu’ils nous ont imposé dans le triple but de donner libre cours à leurs penchants pervers, satisfaire leurs désirs de richesse et peser sur l’agenda politique. Il faut les extirper du corps social comme on extrait une dent cariée. Ne pas y arriver, c’est cesser d’exister. Vincere aut mori / Vaincre ou mourir, c’est à ce carrefour que le peuple haïtien se trouve aujourd’hui face à ses fils maudits.
Par le fracas des armes, du choc des civilisations, la conjugaison, de l’histoire et de la géographie, un peuple martiniquais s’est forgé dans le brassage des originaires de quatre continents.
À partir d’aujourd’hui, l’édition 2024 de offre une variété d’activités culturelles, des événements de proximité en collaboration avec les associations, ainsi que des animations pour tous les âges. Les participants pourront profiter de conférences, d’activités de bien-être et de santé, de défilés de mode, de spectacles comiques et de concerts.
— Par Robert Berrouët-Oriol,
Mille…
— Par Dominique Daeschler —
Genre :Aventure, Historique 2h 58min
« Leur temps n’est pas le mien. Ils me croient éternel. Je les vois comme des éclairs. (…) Ils défilent au rythme de leurs vies rapides. Ils vont, viennent, repartent, bougent, viennent encore (…) Savent-ils pourtant que c’est à eux que je dois d’être ancré ici depuis si longtemps ? Savent-ils qu’ils ont été mes maîtres ? Savent-ils aussi que je les comprends bien mieux qu’ils ne l’imaginent ? Peut-être est-il temps de leur parler ? »
L’UNESCO a permis l’accès gratuit en ligne à la Bibliothèque numérique mondiale (WDL), une vaste collection de documents culturels et historiques. Créée en 2009 par la Bibliothèque du Congrès des États-Unis avec le soutien de l’UNESCO et la contribution de bibliothèques, musées, archives et institutions internationales, la WDL contient des livres, manuscrits, cartes, photos, enregistrements sonores et films en plus de 100 langues, y compris des langues menacées. Les documents sont sélectionnés pour leur importance culturelle et historique et sont accompagnés de descriptions détaillées pour en contextualiser la valeur.
Depuis sa création en 2014, l’association Bik Kreasyon s’attache à valoriser l’humour antillais, en particulier guadeloupéen. Elle a également fondé le seul café-théâtre de Guadeloupe. Chaque premier mercredi du mois, la scène du Comik Kréyol Show é lé zanmi accueille aussi bien de jeunes comédiens, parfois lycéens, que des grands noms de l’humour.
— Par Sarha Fauré —
ONU commerce et développement préconise des stratégies durables et équitables pour atténuer l’impact environnemental croissant de l’économie numérique
— Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Jean Samblé —
Le spectacle « Habana Fénix » incarne la renaissance quotidienne, tel l’oiseau mythologique, et rend hommage à la capitale cubaine ainsi qu’à l’inoubliable historien de la ville, Eusebio Leal (1942-2020). La phrase d’Eusebio Leal, « Je l’ai vue émerger des ruines et s’élever comme un phénix, » dédiée à la directrice de la troupe de danse, a inspiré la première mondiale de cette pièce.