— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Impermanence
Ainsi qu’un robinet qui fuit,
goutte à goutte coule la vie…
Même les souvenirs s’enfuient
quand se succèdent jours et nuits !
Comme cette poignée de sable
que ma main n’a pas su saisir,
passe le temps inexorable
et je ne peux le retenir…
Au tronc d’un arbre pour toujours
j’avais cru graver notre amour,
pensant ainsi défier le sort…
L’arbre est là mais l’amour est mort !
Même ces courbes de ton corps
que mes mains connaissaient par cœur
deviennent floues dans ma mémoire
et, des pages de notre histoire,
l’encre s’efface d’heure en heure…