—- Le n° 388 de « Révolution Socialiste », journal du GRS —
« Que vaut la parole du premier Ministre François Bayrou ? » : fausse naïve question d’Olivier Faure (Secrétaire du PS), se défendant de la récente pseudo « trahison » de Bayrou à l’égard du PS. Quels avaient été les enjeux du deal filandreux entre ces deux personnages ?
Dans la perspective des prochaines élections présidentielles, le PS (sous la pression de son aile droite, Hollande en tête) cherche à s’émanciper de l’hégémonie de LFI (La France Insoumise) au sein du NFP (Nouveau Front Populaire). De son côté, Macron via Bayrou, cherche à approfondir la fragilité évidente de l’unité électorale au sein du NFP.
Bayrou décide de la tenue d’un « conclave », « sans totem ni tabou », entre « partenaires sociaux » sur le dossier des retraites, pour obtenir le non-vote de la censure par le PS. La suite, on la connaît !
Bayrou non censuré, annonce avec aplomb et « sans aucun tabou », qu’il n’est ni raisonnable, ni même possible de revenir sur la retraite avant 64 ans.