A revoir le 30 septembre à 21h sur France 4
— Par Hélène Lemoine —
Maya Kamaty, artiste phare de la scène réunionnaise, à envouté les Francofolies de La Réunion le 10 septembre 2023 avec un concert inoubliable. Née le 26 septembre 1985 à Sainte-Clotilde, Maya Kamaty Pounia a grandi au cœur d’un bouillonnement artistique. Fille de Gilbert Pounia, le leader du mythique groupe Ziskakan, et de la conteuse Annie Grondin, Maya a très tôt baigné dans la culture militante et l’expression artistique réunionnaise. Mais si ses racines sont profondément ancrées dans le patrimoine musical de son île, la chanteuse, auteure-compositrice-interprète, s’est donné pour mission de réinventer le Maloya en le mariant avec des sonorités contemporaines.
C’est cette quête d’identité musicale, à la fois respectueuse de la tradition et avide de modernité, qui a façonné son parcours. Après une formation au Conservatoire de musique de La Réunion, Maya s’éloigne du Maloya à l’adolescence. C’est lors de ses études à Montpellier qu’elle redécouvre la richesse de sa culture créole et décide de l’explorer pleinement à travers sa musique. De retour à La Réunion, elle fonde son propre groupe en 2012, empruntant ses deux prénoms pour nommer la formation : Maya Kamaty.

Canicule en Amérique du Nord et certaines parties de l’Asie, inondations au Nigeria et au Brésil, typhon aux Philippines… Les catastrophes climatiques se sont encore multipliées cet été, alors que
La situation financière actuelle de la France rend effectivement difficile la mise en œuvre de mesures coûteuses, pour lutter contre la vie chère comme celles envisagées pour la Martinique et potentiellement applicables pour l’ensemble des territoires d’outre-mer. Plusieurs éléments doivent être pris en compte pour évaluer la marge de manœuvre de l’État français : d’abord L’État français est contraint par les règles budgétaires de l’Union européenne (Pacte de stabilité et de croissance) qui impose une réduction progressive du déficit et de la dette. La Commission européenne devrait surveiller de près le retour à une trajectoire budgétaire plus orthodoxe, ce qui limite la flexibilité budgétaire de la France. Puis Supprimer ou alléger la TVA sur certains produits en Martinique (et potentiellement dans d’autres DOM) pourrait avoir un coût considérable. La TVA est une source majeure de recettes pour l’État. Réduire ces recettes sans compensations budgétaires pourrait aggraver le déficit.
La « Semaine Bleue 2024 » à Schœlcher se déroulera du 1er au 5 octobre sous le thème : « Les voies d’un vieillissement réussi : quel engagement pour entretenir la flamme ? ». Cet événement, orchestré par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), met à l’honneur les personnes âgées ainsi que leurs aidants à travers un programme riche et varié.
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Les difficultés de la Martinique ne se résument pas à la question de la vie chère, estime l’écrivain, alors que des protestations secouent l’île. Il dénonce une économie artificielle, orientée vers la France et l’Europe, qui ignore toute opportunité pouvant surgir des Caraïbes ou des Amériques.
En quelques heures seulement, la cristallisation de notre situation coloniale s’est étalée dans des faits et gestes lourds de conséquences pratiques ou de force symbolique.
— Par Jean Samblé —
— Par Sarha Fauré —
Florence Fournet, directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), dans une interview accordée à Anaïs Marechal et publiée sur le site
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Après plusieurs semaines de calme sur fond de crise institutionnelle, la machine politico-médiatique vient d’être relancée à fond de train sur les questions de sécurité et de justice.
Le 26 septembre dernier, la communauté ultramarine de France hexagonale a perdu une de ses figures les plus marquantes : René Silo, décédé à 76 ans à l’hôpital Gustave Roussy de Villejuif. Natif de Trois-Rivières en Guadeloupe, René Silo était bien plus qu’un simple membre actif de la diaspora antillaise. Il représentait un symbole de lutte, de fraternité et de solidarité pour les Ultramarins, ayant laissé une empreinte indélébile dans de nombreux domaines, notamment dans le sport, l’associatif et l’engagement communautaire.
Une vaste escroquerie à la Sécurité sociale a été mise au jour en Guyane et en métropole, impliquant la société AZ DOM, spécialisée dans la fourniture de matériel médical à domicile. L’opération judiciaire, menée par l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) et le Groupe interministériel de recherches (GIR), a révélé un préjudice de plus de 4 millions d’euros pour l’Assurance maladie. Le parquet de Fort-de-France a annoncé, le 26 septembre 2024, que plusieurs personnes, dont le dirigeant de la société, son épouse, des employés et des médecins complices, avaient été interpellées.
— Par Bernard Leclaire(*) —
Le samedi 28 septembre 2024 L’avortement est un droit !
L’habitat intergénérationnel est un ensemble de logements pouvant accueillir des personnes de tous âges et de situations différentes : étudiants, familles, personnes âgées, etc. Ces différentes générations partagent un même complexe résidentiel sans pour autant partager le même toit.
— Par Sarha Fauré —
Le retour des Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) en Martinique suscite une vague de réactions mêlées de crainte, de colère et de nostalgie amère. Depuis les émeutes sanglantes de décembre 1959, au cours desquelles trois jeunes Martiniquais avaient trouvé la mort, la présence des CRS était devenue un symbole de tensions profondes entre l’île caribéenne et l’État français.
Avec Kirsten Dunst, James Woods, Kathleen Turner
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Face à la montée des tensions sociales et aux revendications croissantes contre le coût élevé de la vie en Martinique, la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) a annoncé le mercredi 25 septembre 2024 la mise en place d’un dispositif exceptionnel. Ce dernier prévoit la suppression de l’octroi de mer, une taxe sur les biens importés, pour des milliers de produits de première nécessité, tels que les pâtes, conserves et couches. Cette mesure concerne 54 familles de produits essentiels, soit plus de 5 900 articles, et sera proposée à l’Assemblée de Martinique lors de la session prévue les 3 et 4 octobre 2024.