Lettre publique des chefs d’État et lauréats du prix Nobel
Nous, anciens chefs d’État et lauréats du prix Nobel de la paix venus du monde entier, partageons notre sentiment d’urgence et de responsabilité face à l’avenir de notre planète. Nous saluons le souhait des Nations unies d’organiser un Sommet de l’avenir au mois de septembre. Cette réunion historique des Nations unies vise à garantir un avenir durable et équitable pour toutes et tous.
Cependant, l’absence totale de référence aux combustibles fossiles dans le projet de Pacte pour l’avenir nous préoccupe grandement, dans la mesure où les fossiles constituent actuellement l’une des menaces les plus graves pour notre planète.
L’utilisation de combustibles fossiles est la principale cause de la crise climatique, engendre ainsi des conditions météorologiques extrêmes, des incendies, des canicules mortelles, des sécheresses et des inondations qui menacent des vies et des moyens de subsistance partout dans le monde.
Mais la catastrophe ne s’arrête pas là : l’extraction et la combustion des combustibles fossiles compromettent les 17 objectifs de développement durable, et mettent en péril la santé publique, alimentent les conflits, exacerbent les inégalités sociales et menacent les écosystèmes riches en biodiversité du monde entier.

La
— Par Sabrina Solar —
Pierre Salama, économiste marxiste émérite et fervent défenseur de l’altermondialisme, est décédé à Paris le 9 août, à l’âge de 82 ans, des suites d’un cancer. Né à Alexandrie, en Égypte, le 11 août 1942, il fut marqué dès sa jeunesse par un militantisme engagé contre les guerres d’Algérie et du Vietnam, adhérant successivement au communisme puis au trotskisme au sein de la Ligue communiste révolutionnaire. Son parcours académique et militant l’a conduit à devenir un acteur majeur dans l’étude des économies émergentes, particulièrement en Amérique latine, où il a consacré l’essentiel de sa carrière.
L’annonce des résultats des élections présidentielles vénézuéliennes du 28 juillet 2024 a suscité des protestations populaires massives. Nicolás Maduro affirme avoir gagné avec sept points d’avance, sans que le Conseil national électoral n’ait publié, comme il en a l’obligation, les résultats détaillés du scrutin. L’équipe de son principal concurrent, Edmundo González, a quant à elle publié sur Internet ce qu’elle affirme être les procès-verbaux de 81,7 % des bureaux de vote lui donnant un avantage de 37 points. Dans cette situation, la seule sortie par le haut consiste en un audit citoyen, public et pluraliste des actes du scrutin, qui permette la publication par le Conseil national électoral de l’ensemble des résultats par bureaux de vote pour que la volonté exprimée dans les urnes puisse prévaloir.
L’immobilier, longtemps considéré comme une valeur refuge en Guadeloupe et Martinique, est aujourd’hui confronté à des défis majeurs, qui menacent de bouleverser profondément ce marché autrefois florissant. Le marché immobilier en Guadeloupe et en Martinique, autrefois dynamique et résilient, est désormais gravement affecté par une crise profonde, marquée par une spirale inflationniste des coûts de construction. Ce phénomène, qui touche de plein fouet les Antilles, freine considérablement l’accès à la propriété pour une grande partie de la population et compromet les perspectives de développement du secteur. D’après l’Insee, le coût de construction immobilière a augmenté de 30 % depuis 2020 aux Antilles. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour expliquer cette situation. Le facteur principal est l’inflation due au déclenchement de la guerre en Ukraine et aux ruptures des chaînes de production post-crise sanitaire. Les terrains dans les lotissements, autrefois accessibles, deviennent aujourd’hui hors de portée pour beaucoup d’Antillais de la classe moyenne en raison de la flambée des prix, liée en grande partie à l’explosion des coûts des matériaux de construction. Ce contexte exacerbe les inégalités sociales et les tensions identitaires.
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Par Louis Malle, Patrick Modiano Avec Pierre Blaise, Aurore Clément, Holger Löwenadler
— par Georges-Henri Lèotin —
Présentation du livre
En Guadeloupe, l’épargne accumulée par la population représente un potentiel considérable pour stimuler un développement économique et social durable. Pourtant, la mobilisation de cette épargne, particulièrement celle de la classe moyenne, demeure un défi majeur. Les Guadeloupéens continuent de privilégier les investissements dans l’immobilier et de laisser de côté les placements en bourse, révélant une aversion pour le risque caractéristique de pertes financières potentielles. Un autre phénomène préoccupant est l’augmentation des dépôts à vue, c’est-à-dire de l’argent laissé sur des comptes courants non rémunérés. Aujourd’hui, ces dépôts atteignent 2,4 milliards d’euros, soit une augmentation de 64 millions en quelques mois seulement.Ce comportement s’explique en partie par le contexte économique et politique global. La hausse des taux d’intérêt, qui avait rendu certains produits d’épargne comme le Livret A plus attractifs, a été suivie d’un retournement. Face aux incertitudes géopolitiques, notamment au Proche-Orient, et aux fluctuations économiques mondiales, les ménages préfèrent la prudence. Même avec un recul de l’inflation, la peur d’un nouveau choc économique persiste, poussant les Guadeloupéens à conserver leur argent plutôt que de le placer.Cependant,
À l’approche de la rentrée scolaire, la Délégation Territoriale (DT) de la Croix-Rouge française en Martinique se mobilise pour soutenir les familles en difficulté. Du vendredi 9 au samedi 10 août 2024, l’association organise une grande collecte de fournitures scolaires neuves. Cet événement, qui se déroulera de 9h à 18h, vise à collecter du matériel scolaire essentiel tel que des cahiers, des cartables, des agendas, des clés USB et des calculatrices, au profit des enfants martiniquais issus de familles nombreuses et précaires.
Le Maire de la Ville du Lamentin et le Conseil Municipal vous invitent à participer nombreux aux différentes manifestations de la Fête du Lamentin du vendredi 2 au dimanche 11 août 2024 sur le thème « Énergies Partagées ». Attention !!! Ce programme est donné à titre indicatif et est susceptible d’être modifié.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Sabrina Solar —
Le développement économique de la Guadeloupe fait face à des défis majeurs, exacerbés par une trop grande dépendance à la France hexagonale et une sous-exploitation du potentiel de la diaspora antillaise. Cette dépendance se manifeste par un recours excessif aux subventions et aides de la métropole et par une importation massive de biens, ce qui limitera si rien ne bouge sur le front économique, l’autonomie et l’innovation locale. L’insularité et l’éloignement géographique entraînent des coûts de transport trop élevés et un accès restreint aux marchés internationaux, réduisant de façon structurelle ainsi la compétitivité des produits locaux. Les infrastructures inadéquates, la faiblesse de la productivité du travail et une bureaucratie complexe découragent les investisseurs et freinent la création d’entreprises. Sur le marché du travail, le chômage élevé et l’inadéquation des compétences freinent la croissance économique, nécessitant des politiques publiques et de formation professionnelle plus efficaces. La fiscalité élevée et le coût de la vie dissuadent les investissements et réduisent le pouvoir d’achat des consommateurs qui sont de plus confrontés à une spirale inflationniste.
— Par Hélène Lemoine —
Dans le cadre de ses activités, le service culturel de la ville du Robert lance un programme intitulé « Vakan’s kiltirel Robè ». Ce programme comprend cinq sessions d’initiation à différentes pratiques culturelles, suivies de restitutions. Ce projet est cofinancé par la Direction des affaires culturelles de la Martinique et la Collectivité territoriale de Martinique, avec pour objectif de rendre la culture accessible à la population. La participation est libre et ouverte à tous. Les sessions débutent à 18h, chaque initiation dure une heure et est suivie d’une restitution à 19h.
Avec Mohsen Tanabandeh, Amir Jadidi, Fereshteh Sadre Orafaee
Le dimanche 21 juillet 2024, une femme, une fille, une sœur, une mère, un(e) être humain(e), a été assassinée après avoir été violée par un homme guadeloupéen de 43 ans. Camille PAUL, une femme de 30 ans, venue récemment dans l’archipel pour travailler comme saisonnière, a croisé la route de son meurtrier à Saint-François. 
Le 24 mai 2024 le GRESKA a organisé en Haïti, via la plateforme Google Meet, un atelier sur la traduction littéraire en créole haïtien dont l’objectif préalablement formulé était le suivant : « Ranfòse konesans manm Greska yo ak ekip k ap travay sou tradiksyon « Stella », woman Emeric Bergeau a, nan ba yo fòmasyon sou teyori tradiksyon ». Le GRESKA (Gwoup rechèch sou sans nan kreyòl ayisyen / Groupe de recherche sur le sens en créole haïtien) a été fondé en mars 2022 par Molès Paul, enseignant-chercheur à la Faculté de linguistique appliquée de l’Université d’État d’Haïti. Docteur en linguistique de l’Université Paris 8, le linguiste Molès Paul, responsable du GRESKA, a coordonné et coécrit le livre collectif de référence « 
Le 26 juillet 2024, la France a été scrutée aux quatre coins du globe à l’occasion de la cérémonie d’ouverture
La Maison rouge a le plaisir de vous partager le lien d’inscription à nos activités pour la saison 2024-2025.