Fidel Castro (tout comme le Che) représente à mes yeux l’un des plus grands héros de tous les temps.
— Par Gary Klang —
Avant la prise du pouvoir, j’habitais à Port-au-Prince, dans le quartier de Bourdon, et à côté de chez moi se trouvait une pension de famille qui appartenait à ma grand-tante et où logeait l’ambassadeur de Batista, un certain Valdivia. Comme à l’époque il y avait couvre-feu, car le vieux fou de Duvalier jouissait de terroriser son peuple et que tout le monde s’ennuyait, Valdivia venait tous les soirs s’entretenir avec mes parents. La zone étant isolée, il n’y avait aucun danger. Les deux voisins, qui habitaient de l’autre côté, venaient eux aussi se joindre à nous. Il s’agissait de l’avocat Georges Rigaud et d’Hubert Legros, deux opposants à Duvalier qui tuaient le temps en ourdissant des complots qui, hélas, furent tous des échecs. Je revois encore Valdivia disant en souriant malicieusement que Fidel était un hurluberlu qui n’avait aucune chance de vaincre. Mais le Destin fit mentir Monsieur l’Ambassadeur qui fut rappelé à la Havane et fusillé.

Face à une escalade de violences sans précédent, la préfecture de Martinique a réinstauré le couvre-feu à compter du jeudi 10 octobre, de 21h à 5h du matin. Cette décision fait suite à une nuit de chaos marquée par des violences urbaines d’une intensité inédite. Le directeur de cabinet du préfet, Paul-François Chira, a annoncé sur les ondes de RCI que toutes les manifestations sur la voie publique seraient interdites sous peine de sanctions, afin de restaurer l’ordre dans l’île.
Le 21 septembre dernier, une compagnie de CRS a débarqué en Martinique pour la première fois depuis 1959, marquant un retour historique et lourd de symboles. À l’époque, l’intervention des CRS avait déclenché de violentes émeutes à Fort-de-France, dans un contexte de tensions liées à la décolonisation. Ces affrontements avaient coûté la vie à trois jeunes Martiniquais et marqué la mémoire collective de l’île. Aujourd’hui, soixante-cinq ans plus tard, la situation sociale explosive, alimentée par la lutte contre la vie chère, ravive les fantômes du passé.
— Par Hélène Lemoine —
Le week-end du vendredi 11 au dimanche 13 octobre, la fête patronale proposera un riche programme d’activités : randonnée, concours, spectacles de théâtre, concerts et un grand défilé des associations. Cette édition sera dédiée au thème de l’intercommunalité, célébrant la diversité culturelle, le patrimoine commun et l’unité des territoires.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Genre: Comédie Noire, Thriller Politique | Durée: 107 minutes | Langue: Créole Haïtien, Français | Scénaristes: Jean Samuel André, Bruno Mourral, Gilbert Mirambeau Jr. | Comédiens : Jasmuel Andri, Rolaphton Mercure, Anabel Lopez, Ashley Laraque, Gessica Généus, Patrick Joseph, Manfred Marcelin, Marcus Boereau
Le mardi 15 octobre marque la Journée mondiale du Deuil périnatal, dédiée à la sensibilisation sur une épreuve qui affecte de nombreuses familles à travers le monde. Le deuil périnatal concerne les parents qui perdent leur bébé entre la 22ème semaine de grossesse et les premiers jours suivant la naissance. Qu’il s’agisse d’une interruption naturelle ou médicale, cette perte représente une épreuve d’une intensité émotionnelle et psychologique profonde pour la mère, le père, et l’ensemble de la famille.
Après les « injonctions » faites par le RPPRAC (Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéens) aux pouvoirs publics, la Martinique est entrée, à compter du 1er septembre 2024, dans un cycle infernal où la démocratie, le suffrage universel, ont été néantisés.
Dans les écoles, les collèges, les lycées ou les établissements d’éducation spéciale, chaque année les parents d’élèves sont invités à élire ceux qui vont les représenter au sein des instances scolaires. Pour l’année scolaire 2024-2025, ces élections ont lieu le vendredi 11 octobre ou le samedi 12 octobre 2024 dans la majeure partie du pays.
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« Océan Brun » est un spectacle chorégraphique créé par Marlène Myrtil, qui s’inspire des transformations de l’environnement caribéen, particulièrement de la mer envahie par les sargasses, une algue qui modifie la couleur et la texture des eaux. À travers cette pièce, Myrtil explore les répercussions de ce phénomène sur les communautés locales, en utilisant l’enquête auprès des résidents comme point de départ pour la création artistique.

L’exposition photographique « Lanmou Nou », installée sur les grilles de l’espace Cam
La nécessité de créer une nouvelle banque de développement économique en Guadeloupe et en Martinique devient de plus en plus urgente dans un contexte économique où la cherté de la vie pèse lourdement sur les habitants. En effet, les mesures actuellement à l’étude, comme la révision de la taxation sur les produits de première nécessité, les aides directes et indirectes au transport, le financement très hasardeux de la continuité territoriale, ainsi que la maîtrise concertée mais quelque peu illusoire des marges des distributeurs, ne suffisent plus. Il est crucial d’aller au-delà de ces premières actions de réflexion pour s’attaquer aux facteurs structurels qui aggravent cette situation, tels que les coûts élevés du transport, de l’énergie, de la construction et de l’immobilier . Il devient évident que pour apporter des réponses durables à ces problèmes, il faut impérativement repenser le modèle économique des Antilles françaises.
En Haïti, une grave crise politique et institutionnelle secoue le Conseil présidentiel de transition, mis en place en avril 2024 suite à la démission de l’ancien Premier ministre Ariel Henry. Trois membres de ce Conseil, Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire, sont au cœur d’une enquête menée par l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC). Ils sont accusés d’avoir sollicité un pot-de-vin de 100 millions de gourdes (environ 685 000 euros) auprès de Raoul Pierre-Louis, président du Conseil d’administration de la Banque nationale de crédit (BNC), en échange de sa reconduction à ce poste stratégique.
— Par Sarha Fauré —
L’augmentation spectaculaire du nombre de cas d’allergies et d’asthme mobilise de nombreux scientifiques en Europe. Après « La fabrique des pandémies », Marie-Monique Robin relaie leurs travaux sur le rôle bienfaiteur des microbes pour le système immunitaire, notamment des plus jeunes.
L’instrumentalisation des CRS à des fins politiques est à la fois ridicule et grave : ridicule pour les politiques et grave pour l’histoire.
Avec Théo Curin, Bruno Solo & Clémentine Célarié
Amazones blues
Avec Leonard Scheicher, Girley Charlene Jazama, Peter Simonischek | 3 octobre 2024 #} sur Arte | 1h 51min | Drame, Historique