— Le n° 366 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —
Lorsqu’une fraction du peuple engage une lutte légitime, le premier devoir est de se mettre de son côté. Nous reviendrons plus tard sur ce qui a rendu, et qui rend toujours, ce réflexe difficile pour certains, impossible pour d’autres.
Aujourd’hui, la jonction entre le RPPRAC et les organisations de luttes plus anciennes n’est pas parfaite, mais des actions parallèles, voire communes, rendent le débat plus aisé.
Au stade où nous sommes des négociations entre le RPPRAC et les autorités, deux sujets étroitement liés méritent d’être évoqués : la transparence et le contrôle.
Comment parler des « marges » de la grande distribution, des grossistes, des transporteurs, etc., sans avoir accès à leurs livres de compte ? Interpellée sur cette question par notre camarade Philippe Pierre-Charles lors d’un débat à Martinique la première, la patronne du Medef a répondu : secret des affaires.
Un secret si coriace que le dépôt de ces comptes au tribunal de commerce, pourtant obligatoire, n’est pas respecté chez nous !

Avec Juan Jesús Varela, Yadira Pérez, Karla Garrido
Constat d’échec
Face à la persistance de graves troubles à l’ordre public, le préfet de la Martinique a pris la décision de prolonger plusieurs mesures administratives afin de garantir la sécurité des personnes et des biens. Cette prolongation concerne tout d’abord le couvre-feu, désormais en vigueur sur l’ensemble du territoire martiniquais entre 21h00 et 05h00 du lundi 14 au lundi 21 octobre 2024. Cette mesure, déjà mise en place le 9 octobre, vise à protéger les habitants ainsi que les infrastructures locales dans un contexte de crise sociale marquée par des émeutes, incendies et confrontations violentes avec les forces de l’ordre. Les autorités ont précisé que le couvre-feu pourrait être reconduit si nécessaire.
Pour les partisans de l’autonomie de l’article 74 qui s’adressaient aux électeurs martiniquais lors des consultations électorales de janvier 2010, la conservation par l’État des pouvoirs régaliens avait été présentée comme la parade parfaite contre les dérives éventuelles d’une nouvelle collectivité. Que fallait-il craindre de l’évolution statutaire, disait-on, dès lors que la garantie contre les dérives éventuelles allait être assurée par l’État gardien du pouvoir de police, de justice et défense ? Ce fut l’argument massue utilisé pour convaincre une population réticente à franchir le pas institutionnel. Or, nul ne peut ignorer que le refus d’accepter l’autorité de la France sur nos deux îles de Guadeloupe et de Martinique a été très précisément à l’origine des revendications de rupture.
Avec : Misagh Zare, Soheila Golestani, Mahsa Rostami
Avec Liliana Ôno, Koji Yakusho, Shun Oguri
Du 10 au 19 octobre, Lespri Sinéma vous invite à célébrer le meilleur du cinéma caribéen. Cette année, le temps fort explore les récits vibrants de Martinique, Guadeloupe, Guyane, Haïti, et bien plus encore.
Les Compagnies républicaines de sécurité avaient été bannies de l’île après la mort d’Edmond Eloi, surnommé Rosile, Christian Marajo et Julien Betzi, lors des « événements » de 1959.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Ce lundi 14 octobre à 21h, ne manquez pas la rediffusion d’un des moments les plus mémorables de l’année musicale sur CultureBox : le concert exceptionnel de SCH au Stade Orange Vélodrome. Cet événement, qui a rassemblé plus de 50 000 fans en folie, est un véritable hommage à la carrière de l’un des artistes les plus influents du rap français. Organisé à l’occasion des 10 ans de carrière de SCH, ce show monumental a vu défiler des invités prestigieux comme Jul, Naps, Soso Maness, Gazo et bien d’autres, marquant l’histoire du rap marseillais et français.
Difé !
A la suite d’une décision par les instances de l’Université des Antilles d’appliquer aux étudiants de Licence la réforme Macron dite des « droits différenciés », les étudiants de nationalité extra-communautaire (ne relevant pas de l’Union Européenne), avec dérogation pour « la grande Caraïbe et l’Inde »(1) ,
— Mireille Pierre-Louis —
— Par Jean Samblé —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Sarha Fauré —
Depuis 48 heures, la Martinique se retrouve plongée dans une tourmente sociale sans précédent, marquée par une escalade de violences. Les forces de l’ordre peinent à maintenir l’ordre sur l’île, alors que des barrages se dressent et se redressent sur plusieurs axes majeurs. Le sud de l’île est particulièrement touché, notamment autour de Rivière-Salée où les automobilistes doivent faire face à des routes encombrées de débris et de carcasses de voitures, tandis que les gendarmes tentent d’intervenir, appuyés par des véhicules blindés.
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
La taxe foncière fait partie des impôts locaux que les propriétaires doivent régler une fois par an. Elle s’applique à tout détenteur d’un bien immobilier. Toutefois, selon votre situation et la nature de votre bien, vous pouvez bénéficier d’une exonération partielle ou totale.
Han Kang, figure incontournable de la littérature coréenne contemporaine, a su conquérir le monde littéraire avec une œuvre profondément marquée par la douleur, la violence et la résilience. À 53 ans, elle devient la première femme coréenne à recevoir le Prix Nobel de littérature en 2024, une reconnaissance qui couronne une carrière déjà impressionnante, façonnée par des récits à la croisée du fantastique, de l’histoire et de l’introspection psychologique.
La Journée internationale de la fille 2024 sera célébrée sous le thème « La vision des filles pour l’avenir ».
Le prix Nobel de la paix 2024 a été attribué à l’organisation japonaise Nihon Hidankyo, un groupe réunissant les survivants des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki en 1945. Cette récompense met en lumière l’engagement incessant de l’association contre les armes nucléaires, en soulignant l’importance de maintenir le tabou autour de leur utilisation, un sujet de plus en plus préoccupant dans le contexte international actuel.