
Ecologie
Le Global comme Croyance

— Par Robert Lodimus —
Ce récit palpitant est celui d’un petit village que ses habitants ont dénommé La Roche, et qui est parvenu mystérieusement à remonter à la surface de la vie, après avoir été précipité dans les entrailles de l’Enfer.
Chapitre II
LE CADAVRE
« En temps de révolution, prenez garde à la première tête qui tombe.
Elle met le peuple en appétit. »
(Victor Hugo)
La ville se réveilla à l’aube du vendredi saint avec un manteau de tragédie. Le corps de la dame flottait dans les eaux écumeuses de la mer verdâtre. Comme si ce n’était pas déjà assez pour les riverains de pleurer depuis une semaine sur les souffrances d’un Christ qui allait se faire crucifier pour la millionième fois à cause des péchés de l’humanité. Quelle humanité? Une humanité idolâtre, narcissique, nombriliste, vaniteuse, délinquante, sadique… récidiviste!
Et encore cette humanité qui passait son temps à sculpter sa propre destruction dans l’indifférence des uns et dans l’insouciance des autres. Après tout, ne faisait-elle pas que marcher vers sa mystérieuse prédestination, suivre la trajectoire irréversible de son devenir apocalyptique, cheminer en ligne droite, à la rencontre du fatum auquel elle était vouée depuis sa naissance?
— Par Jean-Marie Nol —
La réorientation stratégique de la France vers l’espace indopacifique constitue un virage géopolitique majeur, aux conséquences profondes, notamment pour les régions et collectivités d’outre-mer historiquement ancrées dans l’espace caraïbéen, telles que la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Martin ou Saint-Barthélemy. Oui, les régions d’outre-mer de la zone Antilles risquent un déclassement économique et financier au profit des collectivités du Pacifique et de l’océan Indien. Ce recentrage stratégique de la France vers l’axe indopacifique, motivé par des enjeux de souveraineté, de rivalités internationales et d’accès aux ressources, entraîne une redistribution des priorités politiques, diplomatiques et budgétaires. Les Antilles, moins exposées aux tensions géostratégiques, pourraient voir diminuer l’attention et les investissements de l’État, au bénéfice de territoires considérés comme plus sensibles ou stratégiques. Cela pourrait accentuer les fragilités économiques déjà présentes aux Antilles et alimenter un sentiment de relégation, voire de rupture, avec le centre décisionnel hexagonal.
Si la France affiche désormais une ambition claire de puissance régionale dans l’océan Indien, en réponse à la montée des rivalités internationales, cette nouvelle priorité semble reléguer les Antilles françaises à la périphérie des préoccupations de l’État, au profit d’un arc géostratégique s’étendant de Mayotte à La Réunion, en passant par la Nouvelle Calédonie et la Polynésie .La
–— Par Robert Lodimus —
« L’engagement politique naît de la réflexion sur la foi qui exige un changement. »
(Leonardo Boff)
Mercredi 13 mars 2013. La terre entière a les yeux rivés sur la Place Saint-Pierre. Le conclave délibère depuis 24 heures pour élire le 266ème pape qui remplacera Benoît XVI. La surprise est générale. Cette annonce de démission inattendue est tombée comme un couperet sur la tête de la journée du 11 février 2013. Pour la première fois dans l’histoire de l’Église catholique romaine, un pape renonce à poursuivre son pontificat jusqu’aux portes de l’éternité. Vers 19h06, alors que le manteau foncé de l’angélus achevait de se déployer sur la ville de Rémus et Romulus, une fumée blanchâtre s’échappe de la cheminée de la chapelle Sixtine. La foule, composée de fanatiques et de curieux, dont la plupart venus de loin, applaudit. Les bras sont levés. Et les mains pointées vers le ciel, en signe de remerciements au divin Créateur. La Cité de l’État du Vatican a trouvé son nouveau Chef en la personne du cardinal argentin Jorge Maria Bergoglio.
— Par Jean Samblé —
À peine la nouvelle de la mort du pape François annoncée, ce lundi 21 avril, que les hommages officiels ont afflué des quatre coins du globe. Chefs d’État, responsables politiques, dignitaires religieux… tous saluent aujourd’hui une « figure spirituelle », un « artisan de paix » ou un « ami fidèle des plus fragiles ». Mais derrière ces formules policées, une réalité saute aux yeux : une partie de ces condoléances résonne d’autant plus creux qu’elles émanent de personnalités qui, tout au long de son pontificat, n’ont cessé de l’attaquer, parfois avec une rare virulence.
Pendant plus de dix ans, Jorge Mario Bergoglio, premier pape venu du Sud global, n’a cessé de bousculer les conservatismes. De son plaidoyer en faveur de l’accueil des migrants à ses appels à la justice sociale, en passant par ses critiques des logiques néolibérales et de l’armement mondial, François n’a eu de cesse de placer l’Évangile du côté des pauvres, des réfugiés, des opprimés. Un positionnement que beaucoup, notamment dans les rangs de l’extrême droite, n’ont jamais digéré.
À Rome, Giorgia Meloni, cheffe d’un gouvernement qui mène une politique migratoire dure, a salué sur X un pape qui a su « cultiver, réparer, protéger ».
— Par Sabrina Solar —
Face aux méfaits bien connus du sucre, nombreux sont ceux qui se tournent vers ce qu’ils pensent être une alternative plus saine : les édulcorants. Ces additifs alimentaires au pouvoir sucrant élevé sont partout, des sodas “zéro calorie” aux yaourts allégés, en passant par les chewing-gums ou les produits destinés aux diabétiques. Mais si leur promesse semble alléchante, la réalité est bien moins sucrée qu’il n’y paraît.
L’aspartame, le sucralose, l’acésulfame K ou encore les glycosides de stéviol sont devenus des habitués de nos étiquettes alimentaires. Présentés comme des alliés pour perdre du poids ou contrôler la glycémie, ces édulcorants n’ont pourtant jamais démontré de bénéfices solides sur ces plans. Plusieurs études récentes l’ont confirmé : leur efficacité pour maigrir ou prévenir le diabète est au mieux négligeable, au pire contre-productive.
Pire encore, leur consommation régulière entretient le goût pour le sucré et pourrait même conduire, à long terme, à une prise de poids via des mécanismes complexes qui affectent notamment la régulation de l’appétit.
Si les bénéfices ne sont pas prouvés, les risques, eux, deviennent de plus en plus visibles.
— Par Robert Lodimus —
AVANT-PROPOS
« Mourir en combattant sied mieux au soldat qu’être libre dans la fuite.»
(Miguel de Cervantès)
Ce livre est dédié aux jeunes, aux élites intellectuelles, aux paysans qui ont sacrifié leur avenir, en ayant fait le choix de participer à la lutte contre l’injustice et l’inégalité.
Il y en a qui ont été assassinés avec une plume à la main ou un micro à la bouche. D’autres sont décédés sur un champ de bataille. Plusieurs, dans la sombreur d’un cachot froid et infect, ont succombé à la torture et à la famine. Tous ces camarades ont cultivé l’espérance d’une vie meilleure pour les pauvres. Rêvé de Liberté pour leur pays. Leurs croyances dans un monde équitable les ont rendus impavides, intrépides, audacieux… Ils ont affronté les dictatures les plus féroces pour allumer des lampions d’espoir dans les foyers. Et ceux-là qui succombèrent à la mort n’avaient jamais regretté d’avoir emprunté le chemin de la résistance et mené le combat – sous toutes ses formes – contre la domination, l’exploitation et l’hégémonisation.
Nous rendons hommages dans cet ouvrage à ces Grands Disparus qui ont embelli les pages de l’histoire par leurs engagements indéfectibles envers les démunis de la terre.
— Par Jean Samblé —
Haïti traverse l’une des pires crises de son histoire contemporaine. Entre violences armées, effondrement des institutions publiques, et crise humanitaire aiguë, le pays semble s’enfoncer dans un chaos de plus en plus incontrôlable. Les Nations unies, par la voix de plusieurs de ses hauts représentants, alertent sur une situation alarmante et appellent la communauté internationale à une action urgente, avant qu’il ne soit trop tard.
Depuis plusieurs mois, les gangs armés intensifient leur emprise sur Haïti, notamment dans la capitale Port-au-Prince et ses alentours. Selon Volker Türk, haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, « la situation des droits de l’homme en Haïti a atteint un nouveau point de crise ». Lors de la présentation de son rapport annuel devant le Conseil des droits de l’homme à Genève, il a décrit une réalité terrifiante : des bandes armées qui s’unissent, se renforcent, et affrontent les forces de l’ordre avec une puissance de feu souvent supérieure.
Ces groupes criminels, qui opèrent désormais comme de véritables milices, mènent des attaques coordonnées, s’emparent d’infrastructures vitales et imposent leur loi à des pans entiers du territoire.
Nous aimions aller sur la plage
À la trêve de Pâques.
La Martinique tout entière
Déferlait en bord de mer,
Le lundi de Pâques.
Et c’était un jour de liesse,
Un jour maudit pour les crabes.
C’était l’hécatombe des crustacés,
Tant on faisait bombance de crabes.
Mais ce temps est mort.
Les mangroves puent
Et les vents mêmes
Se bouchent les naseaux.
Ils vont tous mourir au large,
Troupes de mustangs incommodés.
La marée brasse la mangrove.
Le poison est partout.
Il transpire du silence.
Et dans la mangrove,
La mort lente s’installe.
Encombrants (déchets volumineux)
Les encombrants ne peuvent pas être jetés avec les ordures ménagères. Ils doivent être triés et collectés selon certaines conditions. Nous faisons le point sur la réglementation.
Les encombrants sont des déchets qui, du fait de leur poids et de leur volume, ne sont pas pris en charge par le service de collecte des ordures ménagères de la mairie.
La loi n’établit pas de liste des encombrants, mais en pratique il s’agit des éléments suivants :
Certains déchets, bien que volumineux, ne sont pas considérés comme des encombrants :
Des appels au boycott des produits en provenance des États-Unis s’élèvent depuis quelques semaines en réponse à la volonté du Président Trump de durcir leurs relations diplomatiques et économiques avec leurs principaux partenaires. Qui est tenté par ce boycott et pour quelles raisons ?
Une étude publiée en avril 2025 par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) révèle que 45% des Français se sentent concernés par le boycott des produits ou des marques en provenance des États-Unis. Elle s’appuie sur une enquête menée en mars 2025 auprès de 2 000 majeurs résidant en France hexagonale.
Afin de protester contre la politique étrangère du gouvernement de Donald Trump, 18% des personnes interrogées déclarent boycotter les produits états-uniens et 27% en ont l’intention. Les répondants sont enclins à boycotter les produits d’une entreprise :
Les tortues marines font face à de nombreuses menaces, causées par l’être humain mais aussi par la nature. Elles sont braconnées pour leur viande, leur carapace ou leurs œufs. Elles souffrent aussi d’autres problèmes liés aux activités humaines : pollution, prises accidentelles dans les filets de pêche, collisions avec des bateaux, lumières des villes qui les désorientent, destruction de leurs habitats, ou encore attaques de chiens et d’animaux introduits comme la mangouste. Ces dangers touchent les tortues à toutes les étapes de leur vie. Le changement climatique (hausse des températures, modification des courants marins, acidification des océans) aggrave encore la situation. L’ensemble de ces menaces combinées est appelé « effet cocktail ».
Toutes ces pressions ont entraîné une forte baisse des populations de tortues marines. Ces animaux ont une stratégie de reproduction basée sur la quantité : ils pondent beaucoup d’œufs très tôt, mais peu de jeunes survivent. Ce déséquilibre entre naissances et morts rend leurs populations fragiles. Face à ce constat, la communauté internationale, les gouvernements, les scientifiques et les gestionnaires ont mis en place des mesures de protection et des actions de conservation.
Mercredi 1er mai à 14h | Madiana
Par Albert Serra | 26 mars 2025 en salle | 2h 05min | Documentaire |★★★★★|
Synopsis
Interdit – 12 ans avec avertissement
A travers le portrait du jeune Andrés Roca Rey, star incontournable de la corrida contemporaine, Albert Serra dépeint la détermination et la solitude qui distinguent la vie d’un torero. Par cette expérience intime, le réalisateur de PACIFICTION livre une exploration spirituelle de la tauromachie, il en révèle autant la beauté éphémère et anachronique que la brutalité primitive. Quelle forme d’idéal peut amener un homme à poursuivre ce choc dangereux et inutile, plaçant cette lutte au-dessus de tout autre désir de possession ?
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Marcos Uzal
Tardes de Soledad montre la corrida avant qu’elle ne soit musique, poésie ou danse (puisqu’elle a souvent été comparée à ces arts) : la corrida décomposée, dépoétisée, toute crue.
Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Le film s’ouvre sur une séquence aux ténèbres inquiétantes : un taureau dans la nuit, inquiet, agité, au regard d’effroi.
Samedi 26 avril à 19h |Dimanche 27 avril à 16h au Téyat Otonom Mawon, Croix Mission à FdF
Plein emploi
Mise en scène – Scénographie – Univers sonore : Éric DELOR
Avec
Rita Ravier
Fiona Soutif
Virgil Venance
Marc julien Louka
C’est la veille de Noël. Chez Plein Emploi, c’est la période des bilans, il faut rendre des comptes à tous les « subventionneurs » qui font vivre l’association. Chacun doit aussi faire face à des ennuis personnels. Paule-Anne a un avion à prendre. Philomène a maille à partir avec son fils. Il faut aussi embaucher une nouvelle collaboratrice en vue d’un projet gigantesque que fomente Paule-Anne. Projet qui rend Philomène dubitative étant donné que « Plein Emploi » est exsangue et ne continue à fonctionner que grâce aux amitiés politiques et aux petits arrangements de Paule-Anne. Il ne manquerait plus que débarque un contrôleur de l’Union européenne pour que ce soit la pagaille la plus complète et que le réveillon se transforme en cauchemar… Une soirée qui s’annonce distrayante et à ne pas manquer.
Chez « PLEIN EMPLOI », pour Philomène et Pierre-Antoine c’est l’effervescence !
De la nécessité , par des temps incertains, d’une nouvelle réflexion sur les enjeux politiques et économiques de demain .
— Par Jean-Marie Nol —
La France traverse une période de vérité budgétaire. François Bayrou, Premier ministre, l’a affirmé avec gravité lors de sa dernière conférence de presse : « La France ne produit pas assez et ne travaille pas assez. » Dans le constat qu’il a dressé des finances du pays, François Bayrou estime que si la France « manque de moyens » pour financer ses politiques notamment sociales , et que si la production par habitant de la France était dans la même gamme que celle de nos voisins européens, nous n’aurions pas de déficit budgétaire ».Pour répondre à l’enjeu du déficit public, attendu à 5,4% du PIB en 2025 et prévu à 4,6% en 2026, la dette – 3.305,3 milliards d’euros en 2024, soit 113% du PIB – est « un piège dangereux, potentiellement irréversible », « inacceptable parce que nous ne pourrons pas en supporter durablement la charge » qui pourrait « atteindre 100 milliards d’euros en 2029 », a déclaré François Bayrou.
— Par Sarha Fauré —
Pendant que les consommateurs d’Europe s’étonnent de la flambée des prix du chocolat – conséquence directe des bouleversements climatiques en Afrique de l’Ouest et de l’envolée des cours du cacao –, une autre réalité se dessine, plus discrète mais porteuse d’espoir : aux Antilles françaises, et notamment en Martinique, le cacao connaît une véritable renaissance.
Après des siècles d’oubli et de déclin, l’île redonne vie à une culture ancestrale, autrefois florissante, désormais portée par des producteurs passionnés, des coopératives engagées et une volonté de faire rayonner le savoir-faire local jusque dans les tablettes artisanales de la métropole. Le cacao martiniquais revient sur le devant de la scène.
Il fut un temps où la Martinique produisait jusqu’à 6 000 tonnes de cacao par an, soit plus de la moitié de la production antillaise sous Louis XIV. Le cacao était alors l’une des richesses majeures de la colonie, prisé jusque dans les salons de Versailles. Les premiers cacaoyers avaient été introduits par les Amérindiens, bien avant la colonisation. Mais au fil des siècles, la culture du cacao a cédé sa place à celle de la canne à sucre, plus rentable à l’époque.
— Par Sarha Fauré —
Aux Antilles françaises, et plus particulièrement en Martinique et en Guadeloupe, la célébration de Pâques ne saurait se concevoir sans la présence du crabe. Alors que dans de nombreuses cultures, les fêtes pascales riment avec chocolat et œufs décorés, aux Antilles, c’est le crabe de terre, préparé avec savoir-faire et patience, qui occupe le devant de la scène. Mais cette tradition culinaire, si joyeuse et festive aujourd’hui, prend racine dans une histoire douloureuse, celle de l’esclavage, de la privation… et aussi de la résistance.
La place centrale du crabe durant la semaine dite « Sainte » remonte à l’époque coloniale, où l’Église catholique imposait aux esclaves africains le strict respect du carême. Durant cette période de quarante jours précédant Pâques, la consommation de viande leur était formellement interdite. Livrés à eux-mêmes, sans moyen ni accès à des aliments nobles, les esclaves durent se tourner vers la nature pour survivre.
Parmi les ressources disponibles, le crabe de terre, abondant dans les mangroves, les champs et les bords de rivière, devint leur principale source de protéines.
— Par — Par Yves-Léopold Monthieux — —
Cette tribune reprend en partie celle parue le 17 août 2016 intitulée « 23 avril 1848 : libération des esclaves de Case-Pilote ».
Qui, étant d’un certain âge, ne se souvient de la Semaine sainte telle que pratiquée en Martinique, notamment les Jeudi saint, Vendredi saint et Samedi Gloria. Les cloches des églises faisaient relâche tandis que les croix, statues et images étaient voilées. Pour remplacer les cloches les enfants de chœur se répandaient dans les rues en faisant crisser des crécelles, sorte de moulinet en bois qui s’appelait rara en Martinique. Ce mot provient peut-être du mot ara qui est une variété de perroquet de l’Amérique tropicale. D’où l’expression courante à l’époque « parler comme un rara lasimèn sinte ». On retrouve le mot à Haïti pour désigner une musique mystique jouée, notamment, au cours de la Semaine sainte, ce qui peut être considéré comme un point commun avec la Martinique. Une autre pratique, le « battre Judas », consistait pour les fidèles de la paroisse à circuler dans les rues en frappant sur des boîtes vides symbolisant Judas, l’apôtre qui a trahi Jésus.
— Par Jean Samblé —
Timothy Antoine, gouverneur de la Banque centrale de la Caraïbe orientale (ECCB), alerte les pays de la région sur les menaces croissantes que représentent l’inflation et les tensions commerciales alimentées par les politiques protectionnistes du président américain Donald Trump. Ces mesures pourraient gravement compromettre la stabilité économique des États membres de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECS).
Les droits de douane imposés par Washington risquent d’avoir des répercussions sévères sur les petites économies caribéennes, particulièrement celles qui dépendent massivement des importations pour leur approvisionnement alimentaire et en matériaux de construction. Ces hausses tarifaires, combinées à une reprise économique encore fragile après la pandémie, placent la région dans une situation de grande vulnérabilité.
Les économies insulaires, fortement tournées vers le tourisme, commencent à peine à se relever des effets du COVID-19. Aujourd’hui, elles doivent faire face à une nouvelle crise potentielle, qui pourrait s’avérer encore plus difficile à surmonter sans une réponse régionale coordonnée.
Parmi les mesures américaines envisagées, figure une taxe d’un million de dollars sur tout navire construit en Chine entrant dans les ports des États-Unis.
— Par Yves Uuntel Pastel —
Yo di yo anmen Franz Fanon,
Yo ki anmen kozé nan salon.
Yo ka fè bèl plodrari
Anlè larévolisyon
Bèl fransé yo nan bouch yo
Ka voltijé, maté, tonbé léta !
Men tousa sé tjimsavon anlè rad sal
Yo di yo anmen Franz Fanon,
Men yo pa lé tann palé di Le R, pyès.
Pou yo i sé mové mak révolisyonnè
Ki la pou gaté trankilité fonksyonè yo.
Yo pé pa sipoté négmawon le RPPRAC
Ki ka anpéché yo blèz ko yo dèyè kadikous yo,
Adan tout Bidim sipèmaché bétjé, fout !
Yo di yo anmen Franz Fanon,
Men yo ka défann lafrankofoni
Kon kantatris ka dousinen bèl senfoni.
Souplé, pengad di yo ki yo pa fransé,
Paskè Yo kèy fè’w sav ki « Nous étions
Déjà Français byen avant Nice, L’alsace,
Ou bien la Lorrrraine », Wa di yo sa pa vré !
Yo di yo anmen Franz Fanon
Men pa palé yo di zafè « émancipation » pyès,
Palé yo, souplé, di « a-s-s-i-m-i-l-a-t-i-o-n »
Si ou palé yo kriyé’w séparatis,
Indépandantis épi siwtou Konplotis.
Fort-de-France – Droit de retrait au Sermac et au théâtre municipal : activités suspendues
Depuis deux semaines, les agents du Sermac et du théâtre municipal exercent leur droit de retrait pour dénoncer des risques psychosociaux et un management jugé autoritaire. En conséquence, les cours, spectacles et activités sont suspendus. Un audit externe est en cours. Les négociations restent difficiles, et aucun spectacle n’aura lieu le 21 mai. Le Festival de Fort-de-France pourrait également être impacté.
Mercredi 14 mai de 9h à 13h.
Professionnels de santé au contact des habitants
Ecole maternelle de Volga Plage
Seront présents : un médecin, un psychologue, une diététicienne, un chirurgien dentiste, des infirmières, des enseignants en activité physique adaptée. Il sera possible d’effectuer, sur place, un dépistage de l’acuité visuelle et un test d’activité physique.
Jeudi 15 mai 18h
« Visibilité et invisibilité des identités LGBTQIA+ afrodescendantes à travers les dynamiques sociopolitiques, historiques, anthropologiques et ethnologiques dans les Caraïbes »
Squash Hôtel à Fort-de-France.
Lien d’inscription : https://www.helloasso.com/associations/kapcaraibe/evenements/la-visibilite-et-l-invisibilite-queer-et-feministecaribeennes-art-litterature-2
Cet événements se tiendra en format hybride, en présentiel à Fort-de-France et en distanciel via la plateforme Zoom (lien accessible sur inscription préalable) avec une traduction français – anglais.
— Par Jean Samblé —
Le 17 avril 2025 marquera le bicentenaire de l’ordonnance royale de 1825, par laquelle le roi Charles X a imposé à Haïti une indemnité exorbitante pour reconnaître son indépendance. Cette décision historique, qui a marqué un tournant dans les relations entre la France et Haïti, a entraîné une domination financière de la France sur Haïti pendant près d’un siècle, instaurant un mécanisme néocolonial d’exploitation qui pèse encore aujourd’hui sur les mémoires.
À cette occasion, la Fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME), en partenariat avec les Archives Nationales, organise un événement exceptionnel le 17 avril 2025 aux Archives Nationales, situées au 59 rue Guyemer à Pierrefitte-sur-Seine, pour revenir sur cet événement inouï et injuste. Cet événement permettra de reconnaître officiellement l’injustice historique de cette dette imposée à Haïti, une question qui n’a jamais été véritablement reconnue par l’État français, et qui a influencé les relations entre les deux pays pendant plus d’un siècle.
40 milliards d’économies à trouver pour le budget 2026 : l’État coupe dans la dépense publique , les territoires d’outre-mer vont trinquer !
— Par Jean-Marie Nol —
Le gouvernement français s’apprête à lancer l’un des chantiers budgétaires les plus ambitieux de ces dernières années. Objectif : réduire le déficit public à 4,6 % du PIB d’ici 2026. Vers une cure d’austérité dans le projet de budget 2026 ?
Une trajectoire de redressement imposante, qui exigera, selon le ministre de l’Économie Eric Lombard, pas moins de 40 milliards d’euros d’efforts supplémentaires. Cet effort de réduction de la dépense publique «très considérable» reposera «essentiellement sur des économies» selon le ministre. Eric Lombard, qui est l’ancien directeur de la Caisse des dépôts se refuse à qualifier ces 40 milliards d’euros d’efforts de «cure d’austérité». «Ce n’est pas le bon mot, car la réalité est que nous dépensons en dépenses publiques 57% de la richesse nationale. C’est 10% supérieur à la moyenne européenne, affirme-t-il. Nous dépensons beaucoup et nous pensons que nous pouvons dépenser mieux.» Le gouvernement entend toujours ramener le déficit public à 5,4% du PIB cette année, un objectif «tenable car nous avons décidé la semaine dernière de diminuer de 5 milliards d’euros les dépenses».
Des ateliers fun et créatifs pour les jeunes les 22-23 et 24-25 avril
Les jeunes martiniquais sont appelés à jouer un rôle clé dans l’avenir numérique de l’île. Pour répondre à ce défi, Parallel 14 Academy propose les ateliers Numériklub, une expérience unique qui allie créativité et apprentissage dans un cadre ludique et pédagogique, permettant aux jeunes de se positionner comme acteurs majeurs de cette évolution numérique. Les vacances de Pâques sont l’occasion idéale pour que ces jeunes de 10 à 18 ans découvrent l’univers du numérique et du numérique.
Leader dans la formation aux métiers de l’animation 3D, du jeu vidéo, des effets spéciaux et de la communication visuelle, Parallel 14 Academy dispense ces ateliers Numériklub en groupes réduits à 8 participants pour une attention personnalisée. Les jeunes bénéficient d’un encadrement par une équipe professionnelle accueillante et dynamique, dans un cadre propice à la stimulation de la créativité. L’objectif est double : développer de nouvelles compétences et créer de nouvelles passions, voire des vocations. Cette initiation se fait grâce à une pédagogie ludique et adaptée aux différents âges.
Ainsi, les 22-23 et 24-25 avril, les ateliers au choix : ● Dessin numérique : pour dessiner sur une tablette numérique ● Modélisation 3D : pour modéliser en trois dimensions un personnage mangaka ● Programmation de jeux vidéo : pour créer son propre jeu vidéo
Infos Pratiques :