— Dossier de presse —
Héloïse Poli, est actuellement étudiante aux Beaux-Arts en Martinique, elle entame sa troisième année en section graphisme. Entourée par l’Art depuis son enfance, elle baigne, manipule, s’essaie à tous les médiums : peinture, dessin, modelage, histoire de l’art.. Très vite passionnée, l’appareil photo s’incrit instinctivment dans son patrimoine intérieur. Ainsi il en devient un des médiums les plus important. C’est sans suivre de cours spécifique elle photographie naissent au grés de ses inspirations. De plus avec son cursus graphique, elle manipule le collage numérique en travaillant avec les logiciels et exclusivement ses photographies. Elle vit et travail en Martinique.
Elle expose aujourd’hui à la Galerie ODIS 7.
Son intention? Faire parcourir au spectateur une histoire, une curiosité, une envie de savoir, de comprendre, de se laisser aller, de guetter, de divaguer, de surprendre…


Un zeste de mystère enveloppe cette exposition d’Hélène Raffestin. Le thème abordé : « La Femme, moderne, indépendante, libre…de toutes contingences religieuses, libre de choisir sa vie, sa sexualité, sa carrière…. La femme libre est celle qui refuse tout dogme ou autorité pouvant l’empêcher d’être ce qu’elle désire être. »Ses collages hypnotiques promettent un choc visuel intense.
Modelés dans l’argile, les visages des figurines s’inspirent du célèbre tableau de Munch, « Le Cri ».
—Par Victor Lina—
Dans la nuit du 10 au 11 septembre 2013, la statue de Victor Schoelcher – réalisée depuis 1964 – située à l’entrée de la ville éponyme a été vandalisée. Dans l’oeuvre originale, Victor Schoelcher tenait, dans chacune de ses mains, des chaînes brisées, symbolisant la fin de l’esclavage. Il est debout sur un bas-relief comportant un extrait du décret d’abolition de l’esclavage : « Nulle terre française ne peut plus porter d’esclave » . Sur la statue qui vient d’être saccagée des inscriptions outrageantes et exprimant de l’intolérance sont tracées. Le ou les illuminés ou pseudo révolutionnaires savent-ils seulement que de leurs mains sacrilèges ils portent atteinte à l’oeuvre d’une grande artiste martiniquaise ?
Sous prétexte de lever « l’épais voile colonial d’un oubli organisé », certains n’hésitent pas à revisiter notre histoire, en particulier la période de l’esclavage et de son émancipation, sans crainte de sombrer dans le révisionnisme.
Dans un contexte de crise économique qualifiée par certains de structurelle, les Français assistent à une sorte de translation de responsabilités de la collectivité publique nationale vers les collectivités territoriales. D’aucuns s’imaginent qu’il s’agit d’un processus de nature à mieux prendre en compte les intérêts des hommes et des femmes, mais en réalité il procède de la démarche générale qui consiste pour l’Etat central à se retirer sur la pointe des pieds. S’il est juste de placer la régionalisation – décentralisation de 1982-1983 dans le vaste mouvement commencé en 1960 par la déconcentration, il n’en reste pas moins que la réforme de 2003 s’inscrivait déjà dans une approche plus insidieuse. La création des Services extérieurs de l’Etat (DDE, DDASS, DDA,…) tels que désignés jusqu’à une date récente et le renforcement des pouvoirs préfectoraux répondaient en effet à une volonté d’efficacité au profit du citoyen. La décision prise au plus près des populations correspondait dès lors davantage aux besoins, et ce dans un temps plus court. Dans ce cadre juridique, l’Etat demeurait le seul responsable du développement en termes d’équipement et de dynamisation des activités économiques.
Pour « sauver le régime des retraites par répartition », rapports, projections, déclarations, décisions se suivent en démantelant le principe de ce régime. Mais un non-dit perdure : comment penser la protection sociale en général et les retraites en particulier dans un contexte radicalement modifié par rapport à celui de l’après-guerre ? Rappelons qu’en mettant en place d’audacieux instruments de protection sociale, le Conseil national de la Résistance avait su préconiser une rupture politique visant à prévenir tout retour de la barbarie, aboutissant à un contrat social fondé sur la redistribution des fruits de la croissance économique.
Rappel au désordre. Toujours dans son style pamphlétaire corrosif, Pierre Drachline poursuit ici sa critique sans concession du système néocapitaliste et de
son « économie cannibale ». Il s’insurge, crie et donne
des claques à tout-va, parfois sans retenue. Trop ?
À voir. L’époque est celle des impostures médiatiques avec ses « insoumis certifiés conformes de toutes les fausses révolutions ». Drachline en crève : les hommes, et singulièrement les Français, ne se révoltent pas devant cet ordre injuste. Au contraire, ils réclameraient « toujours plus de servitudes ». « Chacun, barricadé derrière son nombril ». Pourtant, comme un pied de nez, l’auteur prône le retour à la primauté de l’individu, au choix de la vie contre la marchandise.
Un « rappel au désordre ». Sa colère est à la hauteur
de la tendresse avec laquelle il pourrait regarder
une humanité émancipée, libérée de sa soumission
à l’argent roi et aux ordres néolibéraux. Le temps des nonagénaires. Éloge de la vieillesse, de Jacques Franck. Les lecteurs de l’Humanité connaissent bien Jacques Franck, médecin communiste et militant. Ayant atteint le dernier âge de la vie (Jacques Franck est né en 1925), il décrit et analyse dans ce livre, non sans dérision et avec parfois un soupçon de cynisme, les petits et grands maux qui s’y attachent, « les souvenirs et les regrets aussi ».
La chorégraphe de Johannesburg Dada Masilo s’empare
du chef-d’œuvre
de Tchaïkovski avec sa compagnie forte de douze interprètes, très dynamiques,
qui l’habillent
de neuf.
On a longtemps cherché, dans les réserves de nos musées, la tête d’un chef kanak de Komalé, décapité en septembre 1878, lors de la grande révolte en Nouvelle-Calédonie. Une tête coupée au nom de la France, au nom du « droit colonial » et du plus fort.
Les contempteurs français des études sur le genre craignent par-dessus tout que les découvertes de ce champ de recherche ne trouvent une traduction à l’école. C’est un paradoxe. En effet, si les normes de masculinité et de féminité sont si naturelles, pourquoi craindre à ce point que la différence des sexes ne soit plus systématiquement inculquée aux esprits jeunes et influençables ? N’est-ce pas de toute façon encore le cas dans les manuels d’école primaire ? Si la division des rôles sociaux entre hommes et femmes, par exemple dans la famille contemporaine, découle des gènes, des hormones ou d’un décret divin, cet arsenal de représentations par lesquelles on contraint les enfants à leur future place dans la division des sexes ne se révèle-t-il pas bien inutile ?
Diminution du budget de la culture, désengagement des collectivités territoriales, frilosité des acteurs privés à soutenir des manifestations culturelles du fait de la crise économique : autant de facteurs qui confrontent les organisateurs de spectacles vivants à trouver de nouvelles sources de revenus, et plus largement à revoir leur modèle économique.
Le généticien Albert Jacquard est mort à l’âge de 87 ans, a annoncé jeudi 12 septembre son fils à l’AFP. Ce polytechnicien, né le 23 décembre 1925, a été emporté par une forme de leucémie, a-t-il précisé. Spécialiste de génétique, le chercheur était également connu pour ses engagements citoyens. Membre du Comité de consultation national d’éthique, cet apôtre de la « décroissance joyeuse » était président d’honneur de l’association Droit au logement (DAL).
Les jeunes des départements d’outre-mer connaissent d’énormes difficultés scolaires. Selon
L’Express vient de rendre publique une étude complète sur plus de 1500 élus. Quels sont ceux qui cumulent mandats nationaux et locaux, à quel niveau ? Certains politiques outre-mer font partie de ceux que l’on appelle les cumulards.
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Qu’y a-t-il de commun entre un Flamand, un Ecossais, un Catalan, un Lombard, un Kurde, un Kazakh et un Amérindien ? Rien, si ce n’est qu’ils constituent chacun un rameau de l’humanité.
Que ce soit à l’acrylique sur toile, papier, ou à la bombe sur les murs de nos villes, Ronald Cyrille développe des formes irrespectueuses des critères logiques, basées uniquement sur des associations subjectives et des parallèles formels, qui inspirent le spectateur et suscitent son interrogation, voire le déstabilisent.
Vincent Peillon a dévoilé le lundi 9 septembre 2013, la charte de la laïcité à l’école, dans un lycée de La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne). La « vocation » de ce texte est « non seulement de rappeler les règles qui nous permettent de vivre ensemble dans l’espace scolaire mais surtout d’aider chacun à comprendre le sens de ces règles, à se les approprier et à les respecter », explique le ministre de l’Education dans un courrier aux chefs d’établissement.