— Entretien réalisé par Dominique Widemann —

Photo Lee Yi-Cheng, Lee Yi-Chieh, Shi Chen
Tsai Ming-liang est l’un des grands cinéastes. La Cinémathèque française lui rend hommage par une rétrospective au moment où son film les Chiens errants sort en salles.
Comme à chacun de vos films, vous remettez en scène l’acteur Lee Kang-sheng, que vous avez filmé pour la première fois encore adolescent. Le voilà dans les Chiens errants père de deux enfants et dépossédé de tout. Que représente ce comédien qui prend de l’âge devant votre caméra ?
Tsai Ming-liang. Je crois que je suis impatient de continuer à le voir vieillir. Nous ne tournons pas énormément de films. Depuis Visage, le précédent, quatre ans ont passé. Les traits de Lee Kang-sheng, sa démarche se sont modifiés. Je montre cela à l’écran sans rien épargner, parfois en très gros plans. Dans la vie également je le vois évoluer comme être humain. Il poursuit une performance de marche au ralenti entamée en 2011 et que je souhaitais d’abord destiner à la scène. Il m’a tellement bouleversé que cela a donné lieu au tournage d’une série de courts métrages, des « expéditions au ralenti » réalisées dans différentes villes et qui associent cinéma et installations artistiques.


Dans un courrier adressé à Corine Mencé-Caster, présidente de l’UAG, Geneviève Fioraso la Secrétaire d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche, prend clairement position dans ce qui apparait être le scandale financier qui traverse le pôle martiniquais de l’université. Elle lui adresse un courrier à la fois administratif, politique, et personnel. Administratif parce qu’en félicitant la présidente d’avoir suspendu de leurs fonctions de direction Fred Célimène et son adjoint le Ministère semble considérer le référé en annulation du décret de suspension utilisé par la défense comme une simple argutie juridique, politique parce que Geneviève Fioraso, au-delà des procédures judiciaires en cours prend franchement position en affirmant qu’il y a bien eu des malversations financières et personnel en se déclarant aux cotés de Corine Mencé-Caster face aux intimidations et menaces qui l’assaillent.
Nouveauté dans le travail de l’un des meilleurs cinéastes américains indépendants, Kelly Reichardt (Old Joy, Wendy et Lucy, La Dernière Piste), Night Moves est un film noir. Mais un film noir d’aujourd’hui, à la sauce Reichardt, avec ce style si singulier qui tient dans la rigueur du cadre et du rythme, dans l’expression maximale avec les moyens cinématographiques les plus réduits.
Le combat pour la parité a arraché en France, depuis une quinzaine d’années, quelques avancées, même si nous les jugeons encore insuffisantes. Nos machistes ont bien été obligés de reculer sous la lutte des partisanes et partisans de l’égalité des droits politiques entre hommes et femmes. Dans les élections municipales (et ceci a été récemment élargi aux communes de 1000 à 3000 habitants) ainsi que dans les conseils régionaux, on a acté des listes paritaires (un homme/une femme). On a obtenu aussi que les bureaux des municipalités alternent les postes d’adjoints à parité entre les hommes et les femmes. Ce sont des progrès appréciables.
Malgré leur succès croissant, mis en lumière par Jazz à Saint-Germain-des-Prés et Jazz’Hum’ah notamment, les femmes du jazz peinent à obtenir la reconnaissance qu’elles méritent. Interview avec Marie Buscatto, auteure de l’édifiant livre « Femmes du jazz »
Sans coup férir, la CDMT est passée de la deuxième à la première place des centrales et confédérations syndicales martiniquaises. Et pourtant, militant CDMT et ancien secrétaire général de cette centrale, cela ne me réjouit pas. Pour la bonne raison que cette première place résulte en réalité d’un curieux choix de la CGTM : comme si elle voulait fêter d’une façon très paradoxale le cinquantième anniversaire de la transformation en 1963 de l’Union Départementale de la CGT (U.D. CGT) en CGTM. Ainsi, la centrale de Ghislaine Joachim-Arnaud vient de décider, sans congrès, de faire le chemin inverse, c’est-à-dire de se …ré affilier à la CGT de France. Toute plaisanterie mise à part, cette façon de revendiquer l’héritage de Walter Guitteaud et Victor Lamon en faisant le contraire de leur geste de véritable fondation du syndicalisme martiniquais autonome, est une défaite idéologique grave du mouvement ouvrier, du fait même de la place historique et numérique de la CGT dans le paysage syndical de notre pays.


Son prénom est déjà un voyage à l’accent biblique. Son voyage personnel a suivi celui de l’art, pétri de spiritualité. Son père est ingénieur du son, sa mère, chanteuse et comédienne. Il est évident qu’enfant de la balle, elle soit elle-même artiste. Ses nombreuses expositions de par le monde : Canada, Cuba, France, Côte d’Ivoire, Colombie, Sénégal, Barbade, Usa, ne lui ont heureusement pas enlevé de sa spontanéité.
Lors du dernier Samedi du Livre, la respectée Dr. Ana Cairo a présenté l’ouvrage Fernando Ortiz contra la raza y los racismos (Fernando Ortiz contre la race et les racismes), une compilation de textes réalisée par les Dr Jesús Guanche Pérez et José Antonio Matos Arevalos.
Anniversaire, commémoration, journées mondiales …
—Communiqué de presse —
Semaine Marinoise de la Parole. Du 30 Mai au 7 Juin 2014

Cette étude a été réalisée par un groupe de travail du Collectif pour un Audit citoyen de la dette publique. Elle se veut une contribution au nécessaire débat public sur des questions cruciales : d’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général, ou bien au bénéfice de minorités déjà privilégiées ? Qui détient ses titres ? Peut-on alléger son fardeau autrement qu’en appauvrissant les populations ? Les réponses apportées à ces questions détermineront notre avenir.
Feu Tante Amélie une comédie en quatre actes de Dominique Eulalie à la Salle Miroir du Vert-Pré