Pourquoi l’économie de la Guadeloupe sera demain avec l’autonomie sur le fil du rasoir ?
— Par Jean-Marie Nol —
La Guadeloupe traverse une période de profonde remise en question, non seulement sociétale et politique, mais surtout économique. Si les débats publics sont souvent polarisés autour de la thématique identitaire et de la question institutionnelle – faut-il rester un département-région d’outre-mer ou évoluer vers un autre statut ? – il semble que cette interrogation détourne l’attention du problème fondamental : un modèle économique qui montre des signes structurels d’épuisement, d’inefficacité et d’inadaptation. Il devient dès lors urgent de réfléchir à une réforme en profondeur de ce modèle, sans attendre un hypothétique changement institutionnel qui ne saurait en aucun cas être la panacée pour régler les problèmes inhérents au mal – développement. Bien au contraire, en l’état actuel de la crise des finances publiques de la France hexagonale qui n’a plus les ressources financières nécessaires pour injecter de l’argent public dans le circuit économique de la Guadeloupe pour pallier l’absence de trésorerie et les déficits des collectivités locales , le changement statutaire article 74 serait un dangereux recul pour la population de la Guadeloupe.

En 2024, le taux de mortalité infantile en France s’élève à 4,1 décès pour 1 000 naissances vivantes, soit environ 2 700 enfants morts avant leur premier anniversaire. Cela signifie qu’en moyenne, un enfant sur 250 décède au cours de sa première année de vie. Un quart de ces décès survient le jour même de la naissance, la moitié entre 1 et 27 jours, et le dernier quart entre 28 jours et un an (période post-néonatale).
Résumé :
Malfamée mais sauvée de l’oubli grâce à Frantz Fanon, Etiemble et quelques admirateurs parisiens qui l’aidèrent à écrire, Mayotte Capécia ne fut identifiée qu’en 1993 pour le monde des lettres.
Le président américain Donald Trump ayant annoncé sa volonté de conduire une politique plus protectionniste et surtout « réciproque », les droits de douane sont à nouveau à l’ordre du jour du commerce mondial. On vous explique en sept questions les enjeux et les effets potentiels pour les Européens de la politique américaine.
— Par Robert Berrouët-Oriol
Le brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (Bafa) et le brevet d’aptitude aux fonctions de directeur (BAFD) sont indispensables pour travailler dans un centre de loisirs ou une colonie de vacances.
Préparez vos maillots et votre curiosité :
Pendant deux jours, le Village du cacao et du chocolat, associé au Pavillon des métiers du tourisme et de la mer, s’installe sur le bord de mer de Fort-de-France. L’événement propose au public de découvrir la culture, l’histoire et les savoir-faire liés au cacao et au chocolat.
— Par Sabrina Solar —
La classe moyenne guadeloupéenne désormais coincée entre déclassement économique, désillusions sociales et insécurité croissante .
— Par Marie Vabre —
Jean-Claude Montredon est né le 23 septembre 1949 à Fort-de-France, en Martinique. Il grandit rue de la Batterie, dans un environnement familial où la musique occupe une place centrale. Sa mère, Clotilde, l’encourage dans cette voie, lui offrant notamment un poste à galène qu’il assemble lui-même. C’est grâce à cet appareil qu’il capte les ondes de Voice of America et découvre le jazz — une révélation qui influencera durablement son orientation musicale.
— Par Max Dorléans (GRS) —
— Par Sarha Fauré —
Avec Dorcy Rugamba & Majnum
Dans le sillage de deux artistes noirs, le danseur étoile Guillaume Diop et la contrebassiste Sulivan Loiseau, une saison dans un Opéra de Paris qui s’ouvre timidement à la diversité. Un film intimiste, qui laisse place à la danse et aux questionnements.
— Par Jean-Durosier Desrivières —
— Par M’A —
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Par Mike Leigh
Rudy Rabathaly met un pied dans la fourmilière littéraire antillaise: après nous avoir fait rire de nous-mêmes (dan ri kò) avec ses « pawol anbafey » et autre « tonbé lévé » , après nous avoir fait réaliser l’omniprésence spontanée de notre imaginaire créole avec son « oliwon d’imaginaire créole » le voilà qui nous offre: « Kokliko » ce premier roman qui confirme la posture d’écrivain de Rudy Rabathaly. « Kokliko » nous laisse pantois tant il dérange par son caractère novateur tant dans le propos que dans l’écriture. Comme si « pawol anba fey » et « oliwon » incrementaient » Kokliko » , l’auteur affiche une nouvelle écriture sortant des rails d’une créolité passée, pour nous mener sur des chemins inattendus.
— Par Jean-Marie Nol —