La seule définition de l’Autonomie par ce qu’elle n’est pas doit-elle suffire ?
— ContreChroniques d’Yves-Léopold Monthieux —
La démarche autonomiste martiniquaise est plus que jamais à l’ordre du jour. Dans le maelström institutionnel voire existentiel qui l’entraîne et en cible de courants qui rappellent les Gilets jaunes, tels que « Bloquons tout » ou « C’est Nicolas qui paie », la République semble vouloir se dégager et s’offrir un label décolonial en libérant les forces du largage. Tandis que les autonomistes et indépendantistes y voient une aubaine qui pourrait disparaître dans le confort retrouvé d’une République apaisée. Certes, de la part des postulants, cette démarche est inspirée d’un idéal de dignité et d’une exigence de responsabilité. Mais passé l’énoncé de ces valeurs, on a du mal à découvrir leur réalité dans un projet pour la Martinique dont on ne voit toujours pas la couleur.
En effet, peut-on se contenter de définir l’autonomie par ce qu’elle n’est pas ? De la part de ses porteurs, le discours sur l’autonomie s’est toujours caractérisé par une définition négative que l’on pourrait nommer autonomie du ni-ni : « l’autonomie n’est pas ceci, l’autonomie n’est pas cela ».

La semaine dernière, l’Union africaine a officiellement apporté son soutien à la campagne « Correct the Map », un projet porté par les organisations Africa No Filter et Speak Up Africa. Cette initiative vise à réajuster la représentation géographique du monde en adoptant une projection plus fidèle aux proportions réelles des continents. L’objectif ? Réparer une distorsion historique et symbolique laissée par la projection Mercator, un modèle largement utilisé depuis le XVIe siècle. Cette représentation, qui favorise l’Europe et l’Amérique du Nord, réduit considérablement la taille de l’Afrique, une déformation héritée des pratiques coloniales.
— RS n° 408 lundi 18 août 2025 —
A propos du livre Il était une fois la vie au Morne Baldara de Roset Mongin
La Guadeloupe résiste bien mieux à la crise que ses voisines caribéennes .
La Martinique, ce petit morceau de terre baigné par la mer des Caraïbes, fascine autant qu’elle émerveille. Dans la collection documentaire Les 100 lieux qu’il faut voir, un épisode inédit met à l’honneur cette île au passé mouvementé et à la culture foisonnante. Entre mémoire, traditions et paysages grandioses, c’est une invitation à découvrir l’âme créole, portée par ceux qui en sont les héritiers vivants.

Un départ qui change tout
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De la question paradoxole des réparations et du principe de précaution appliqué à la réflexion sur l’autonomie ?
La Foyal Color Red, événement incontournable de Fort-de-France, revient ce vendredi 15 août pour sa 10e édition, promettant une journée vibrante et festive. Les rues du centre-ville se transformeront en un véritable terrain de jeu où sport et ambiance conviviale se mêlent dans une explosion de couleurs et de bonne humeur.
Quand le silence de la nuit
Korzémo L’ENVOL Scène Conventionnée Art Enfance Jeunesse & Paysage Martinique ré ouvre ses portes pour la saison culturelle 25-26. 
Dans le tout petit village de Soffin ( 80 habitants à l’année) , le danseur chorégraphe martiniquais Alfred Alerte a rénové, modifié une bergerie quasi en ruines avec Lucie Anceau elle-même danseuse-chorégraphe. En vingt ans, ces deux -là en ont fait un lieu de création, de résidence, d’ateliers de pratique artistique avec la possibilité de trois plateaux « in situ » ( plus lieux insolites comme la « stabul »).
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
Au cours de la semaine du 4 août, ce sont 226,25 tonnes supplémentaires qui ont été collectées, selon la Préfecture de Martinique. Comparativement à l’année précédente, où seulement 1 535 tonnes avaient été retirées, la situation de cette année est bien plus significative. Les dépôts réguliers de sargasses, en particulier le long de la côte atlantique, continuent d’impacter de manière notable le quotidien des habitants du littoral.
An jou nwè ka kouté
Jacques Martial est décédé le mercredi 13 août 2025 à Paris, à l’âge de 69 ans, des suites d’une longue maladie. Né le 7 mai 1955 à Saint-Mandé, en région parisienne, il était d’origine guadeloupéenne. Il laisse derrière lui une carrière artistique et politique dense, marquée par un engagement constant en faveur de la culture et des Outre-mer.
Nous, Travailleurs de la SAUR mobilisés
— Par Sarha Fauré —