— Par Lola Fourmy —
Depuis le début du mois de mai, et en lien avec l’opération « Wuambushu », une série d’événements a conduit à une perturbation importante de l’accès aux services de santé. Aujourd’hui, Médecins du monde appelle à sanctuariser ces lieux de soins.
L’accès aux soins est une problématique centrale à Mayotte. En 2019, 45% des habitants de plus de 15 ans déclaraient avoir dû renoncer à des soins. Alors, début mai, les collectifs pro-« Wuambushu » ont utilisé les différents lieux de santé pour se faire entendre et ont organisé des blocages pour réclamer le départ des étrangers en situations irrégulières.
Ces blocages ont été levés au moment où les rotations vers les Comores ont repris. Mais ces manifestantes – des femmes pour l’essentiel – continuent de se rassembler devant certains lieux, comme au dispensaire de Jacaranda (Mamoudzou), où elles affirment soutenir les soignants exerçant leur droit de retrait. En effet, l’intrusion violente dans le dispensaire de Dzoumogné et le caillassage d’un bus où se trouvaient des membres du personnel hospitalier ont entraîné droits de retraits et déclenchement du plan blanc par le Centre Hospitalier de Mamoudzou (CHM).

Cet article se propose d’expliquer l’usage actuel de l’expression « Bwa kale » dans le cadre de l’opération portant le même nom, initiée par des membres de la population haïtienne complètement abandonnée par les tenants du pouvoir afin de se défendre contre les bandits armés qui les massacrent sans pitié. À l’aide d’arguments scientifiques appropriés, il tentera d’appréhender la réalité en tenant compte de la situation de communication, du contexte dans lequel le syntagme nominal « Bwa kale » est utilisé. Il prendra le contre-pied des traductions et définitions relevées dans certains articles francophones de l’étranger.
Le nègre, le gibier des nations
Les films ACIDE et la CHIMERA viennent de remporter respectivement le prix Ecoprod France et le prix Ecoprod International ce dimanche 21 mai.
Un jour mémorial
Lors des démarches pour la création de la Fondation de la Mémoire de l’Esclavage, créée en 2019, les responsables du projet avaient pris contact avec la CTM, pour un partenariat, pour envisager des actions en commun. Alfred Marie-Jeanne était Président du Conseil Exécutif. J’étais Conseillère exécutive en charge de la Culture et du Patrimoine. Nous avons refusé d’intégrer cette Fondation. Nous estimions que la mémoire de l’esclavage, telle qu’elle est vécue de l’autre côté de l’Atlantique, ne peut être celle des descendants d’esclavisés. On ne peut fusionner dans le même sac, d’un côté, l’Etat qui a institutionnalisé le système esclavagiste à travers le Code Noir, qui l’a ensuite aboli au moment où le système n’était plus rentable, et d’autre part, les descendants de ceux qui ont subi le crime. La mémoire ne peut fusionner le bourreau et la victime.
Il est des pays contre lesquels le malheur semble s’acharner. Haïti en est hélas l’un des tristes exemples. De l’asservissement à l’insurrection, les esclaves haïtiens chassent les colons français et fondent leur propre nation. Le monde occidental, en particulier, les États-Unis d’Amérique, la France, l’Angleterre et l’Espagne feront payer cher sa témérité pendant des générations à la première république noire d’avoir osé se rebeller. Ils ne reconnaîtront pas son indépendance qu’ils considèrent comme un mauvais exemple pour leurs propres esclaves et feront tout pour la rendre instable. Et depuis, c’est le chaos politique, le marasme économique, la mise sous tutelle, le pillage des richesses, le vol, la corruption, la mauvaise administration, ajouter à cela, les multiples catastrophes, à répétition, liées aux phénomènes climatiques. Le destin a toujours été cruel avec le peuple haïtien.
Cette mesure temporaire prise par le préfet de Guadeloupe vient en réponse à l’augmentation de la délinquance à main armée constatée sur le terrain par les forces de l’ordre
Jim Brown, qui fut un des plus grands joueurs de football américain de l’histoire, sous le maillot des Cleveland Browns, mais aussi acteur et activiste, est mort à l’âge de 87 ans, a annoncé vendredi son épouse Monique.
DÉCRYPTAGES
Quand l’Art vient sublimer l’action sociale
Acteur incontournable de la scène musicale électronique française, Timid Boy est connu pour ses tendances hyperactives en tant que DJ, producteur, journaliste, organisateur de soirées, et aussi, à la tête du label Time Has Changed. Baigné dans la musique depuis son plus jeune âge, apprenant le piano classique pendant 10 ans au Conservatoire, Damien Almira entre un peu par hasard dans les grandes heures de la scène rave party des années 90 dans le sud de la France. À l’époque, le rock était le truc cool pour lui et ses amis, mais tout a changé quand il a entendu les sons extraterrestres de la techno lors d’une visite impromptue au festival Borealis à Montpellier.Cette nouvelle a choisi qu’il ne suffisait pas de commencer bientôt à prendre la majeure partie de son énergie. Adolescent, il a appris à faire du DJ dans des bars locaux et a rapidement choisi le surnom de Timid Boy de la bande dessinée Calvin et Hobbes. Après avoir déménagé à Paris pour des études de journalisme, il a été défendu par le célèbre écrivain Philippe Manœuvre qui l’a engagé dans le magazine français Rock & Folk.
… ! J’ai besoin d’un AVOCAT qui ne me trahira pas,
Madjiguène Cissé, née le 26 septembre 1951 à Dakar (Sénégal) et morte le 15 mai 2023, est une militante sénégalaise et fondatrice du Réseau des femmes pour le développement durable en Afrique (Refdaf). Elle est une figure du mouvement des sans-papiers à Paris en 1996 et de l’occupation de l’église Saint-Bernard de la Chapelle.
Dans notre imaginaire collectif, la valeur symbolique du drapeau réside dans l’union des forces révolutionnaires indigènes contre l’expédition militaire dirigée par Leclerc et le pouvoir esclavagiste napoléonien. 
Dictionnairique :
La Maison Rouge : Maison des Arts
Qu’appelle-t-on harcèlement sexuel ?
An gran neg lévé an wayom Dawomé
Entrée Libre (Retrait des tickets 1h avant le début du spectacle)
Nous le savons depuis longtemps, nous en sommes les victimes et les témoins quotidiens. C’est parce que nous aimons passionnément notre métier que nous prenons la parole aujourd’hui.
Déclaration des cinéastes
Alors que l’assemblée nationale, sur proposition des députés guyanais