Retour sur un roman de Félix Morisseau-Leroy
Les Djons d’Aïti Tonma » (L’Harmattan, 1996) est la dernière parution de Félix Morisseau-Leroy. C’est un roman à trois volets, un triptyque. La vedette c’est Jacmel, ou plutôt les Jacméliens. Pas tous, mais les vrais, les fiers, les braves, ceux qu’on appelle les « djons ».
Ti-Fils est un djon. A mon sens il est aussi un djinn, l’âme de la ville ou encore un horodateur ambulant puisque, quand il faisait les courses pour un grand négociant de la ville, il se plaisait à crier à qui veut l’entendre le nom du jour de la semaine. Tout d’abord, l’auteur présente Jacmel avec ses types, avec ses contradictions puisées à la source apocryphe où le mythe et l’histoire se confondent. Il y avait les riches, les gens de la « société » au sein desquels on comptait les loups-garous qui n’hésitaient pas à aller prendre la communion à l’église pour donner le change. Il existait aussi une manière de peuple qui s’évertuait à devenir gens de la société. Mais il y avait le « troisième clan », » alliance légitime du prolétariat et de l’intellectualité d’avant-garde » qui voulait repenser la cité, refaire sa mentalité.

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— Par Sabrina Solar —
La ville du Robert vous invite à vivre 4 jours de fête, de culture, de sport et de musique à l’occasion de sa fête patronale, du jeudi 21 au dimanche 24 août !
— Par Sarha Fauré —
— Par Sarha Fauré —
La seule définition de l’Autonomie par ce qu’elle n’est pas doit-elle suffire ?
La semaine dernière, l’Union africaine a officiellement apporté son soutien à la campagne « Correct the Map », un projet porté par les organisations Africa No Filter et Speak Up Africa. Cette initiative vise à réajuster la représentation géographique du monde en adoptant une projection plus fidèle aux proportions réelles des continents. L’objectif ? Réparer une distorsion historique et symbolique laissée par la projection Mercator, un modèle largement utilisé depuis le XVIe siècle. Cette représentation, qui favorise l’Europe et l’Amérique du Nord, réduit considérablement la taille de l’Afrique, une déformation héritée des pratiques coloniales.
— RS n° 408 lundi 18 août 2025 —
A propos du livre Il était une fois la vie au Morne Baldara de Roset Mongin
La Guadeloupe résiste bien mieux à la crise que ses voisines caribéennes .
La Martinique, ce petit morceau de terre baigné par la mer des Caraïbes, fascine autant qu’elle émerveille. Dans la collection documentaire Les 100 lieux qu’il faut voir, un épisode inédit met à l’honneur cette île au passé mouvementé et à la culture foisonnante. Entre mémoire, traditions et paysages grandioses, c’est une invitation à découvrir l’âme créole, portée par ceux qui en sont les héritiers vivants.

Un départ qui change tout
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De la question paradoxole des réparations et du principe de précaution appliqué à la réflexion sur l’autonomie ?
La Foyal Color Red, événement incontournable de Fort-de-France, revient ce vendredi 15 août pour sa 10e édition, promettant une journée vibrante et festive. Les rues du centre-ville se transformeront en un véritable terrain de jeu où sport et ambiance conviviale se mêlent dans une explosion de couleurs et de bonne humeur.
Quand le silence de la nuit
Korzémo L’ENVOL Scène Conventionnée Art Enfance Jeunesse & Paysage Martinique ré ouvre ses portes pour la saison culturelle 25-26. 
Dans le tout petit village de Soffin ( 80 habitants à l’année) , le danseur chorégraphe martiniquais Alfred Alerte a rénové, modifié une bergerie quasi en ruines avec Lucie Anceau elle-même danseuse-chorégraphe. En vingt ans, ces deux -là en ont fait un lieu de création, de résidence, d’ateliers de pratique artistique avec la possibilité de trois plateaux « in situ » ( plus lieux insolites comme la « stabul »).
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —