Année : 2017

Journée de mobilisation pour la liberté de l’information

Mercredi 5 avril 2017, Reporters sans frontières et le collectif « Informer n’est pas un délit » organisent une journée de mobilisation pour défendre la liberté de l’information en France.

« A quelques jours du scrutin présidentiel, alors que les violences contre les journalistes et les atteintes à l’indépendance des médias se multiplient dans notre pays, nous demandons au futur président de la République de prendre des engagements fermes pour que la liberté et l’indépendance de l’information soient garanties en France à la hauteur d’une grande démocratie », déclare Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières.

« La liberté de l’information est la grande absente du débat politique, alors même que c’est un pilier essentiel de notre démocratie qui est en danger aujourd’hui », déplore Fabrice Arfi du collectif « Informer n’est pas un délit ».

5 recommandations pour protéger la liberté et l’indépendance de l’information

Face à ces constats, RSF et le collectif ont décidé de porter auprès des candidats cinq recommandations concrètes pour protéger la liberté et l’indépendance de l’information :

  • Lutter contre la concentration des médias et assurer la transparence de leur propriété
  • Faire adopter une nouvelle loi sur la protection du secret des sources
  • Lutter contre les procédures abusives contre les journalistes
  • Créer un délit de trafic d’influence appliqué au champ de l’information
  • Faciliter et élargir l’accès aux documents publics pour tous.

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Et si c’était un parkinson?

La maladie de Parkinson, décrite par James Parkinson en 1817, est une maladie neurologique chronique dégénérative (perte progressive des neurones) affectant le système nerveux central responsable de troubles progressifs : mouvements ralentis, tremblements, rigidité puis troubles cognitifs. C’est le second trouble neurodégénératif le plus fréquent1.

Ses causes sont mal connues. Le tableau clinique est la conséquence de la perte de neurones du locus niger (ou « substance noire ») et d’une atteinte des faisceaux nigro-striés (en). La maladie débute habituellement entre 45 et 70 ans. C’est la deuxième des maladies neurodégénératives les plus fréquentes, après la maladie d’Alzheimer. La maladie de Parkinson se distingue des syndromes parkinsoniens qui sont généralement d’origines diverses, plus sévères et répondent peu aux traitements.

Dates des réunions:

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Parutions: nouveautés début avril 2017

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.

Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.

Tantum autem cuique tribuendum, primum quantum ipse efficere possis, deinde etiam quantum ille quem diligas atque adiuves, sustinere. Non enim neque tu possis, quamvis excellas, omnes tuos ad honores amplissimos perducere, ut Scipio P.

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Le monde de la culture appelle à faire barrage à Marine Le Pen

Ils sont chanteurs, acteurs, écrivains, metteurs en scène ou plasticiens. Dans une tribune parue ce lundi 3 avril dans le quotidien Libération, ils dénoncent «les idées racistes, antisémites, xénophobes et nationalistes» véhiculées par le Front national et enjoignent les Français à faire barrage à Marine Le Pen lors de la prochaine élection présidentielle, puis aux législatives qui lui succéderont en juin prochain.

Parmi ces personnalités des arts et lettres figurent, pêle-mêle, Renaud, Léa Seydoux, Jeanne Moreau, Olivier Py, Annette Messager, Cécile de France… Plus d’une centaine d’artistes qui, à trois semaines du premier tour, se mobilisent en lançant cet «appel du monde de la culture contre Marine Le Pen».

Ils y décortiquent notamment la mécanique oratoire du seul et unique discours consacré par la présidente du Front national aux politiques culturelles. Daté de novembre 2016, ce texte prononcé à l’occasion la convention thématique du FN «Marine 2017» se distingue notamment par son apologie d’une France «à nouveau belle et grande». Une rhétorique passéiste et xénophobe très proche de celle employée par un Donald Trump durant sa campagne, et à laquelle les artistes signataires disent vouloir opposer une conception de l’art «comme fruit de la liberté de penser et de créer, de la liberté d’inventer et d’affirmer, de la liberté d’interpréter et de critiquer le monde comme il va ou ne va pas.»

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Hervé Deluge : « Tout reste à faire… »

— Propos recueillis par Jean Durosier Desrivières —

Hervé Deluge, comédien, metteur en scène, vous êtes celui qui est entré violemment dans le hall de l’Atrium avec votre 4 x 4. Qu’est-ce qui vous a poussé à poser un tel acte ?

Vous comprendrez qu’au moment où nous parlons, mon procès est dans quatre jours, je suis tenu à une certaine réserve sur cette question. Autrement dit, je réserve mes réponses à la justice. Toutefois, je peux vous dire que cet incident, que je considère comme un accident, en tout cas dans ma vie d’homme, ce n’est pas quelque chose que je revendique, que je porte comme un drapeau. J’ai toujours considéré que ma vocation en tant qu’artiste est de me situer du côté de la joie, de la beauté et de la réflexion, à travers mes créations, mes spectacles… et non du côté de l’autoritarisme, de la peur ou de l’intimidation…

Est-ce à dire que vous regrettez un peu ce qui s’est passé ?

Aujourd’hui, je n’ai plus de voiture. J’ai des obligations. Je suis en procès pour une multitude de délits évidents.

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Jean-Marc Médeuf : concert annulé

Jeudi 13 avril 2017 à 20h Tropiques-Atrium

Il se forme à Paris dans plusieurs conservatoires dont 5 ans d’études supérieures au conservatoire national de musique de Boulogne. Il est aussi diplômé du conservatoire du XIIIe arrondissement de Paris et se perfectionne auprès de Francis Kleynjans et Louis Lautrec.
Rentré en Martinique, il mène une carrière d’enseignantformateur,fonde l’institut pédagogique de la guitare en 1995 et approfondie sa formation universitaire.
Jean-Marc Médeuf s’est produit aux Antilles ou lors du Carrefour mondial de la guitare du CMAC, comme soliste ou accompagnateur de musiciens référents des Amériques : Aldo Rodriguez, Amos Coulanges, Rodrigo Riera… Ce récital sera l’occasion d’un voyage musical, de la guitare classique à la guitare créole,via les Amériques.

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M’appelle Mohamed Ali

Jeudi 6 avril 2017 à 20h. Tropiques-Atrium

Texte : Dieudonné Niangouna
Mise en scène & Scénographie : Jean Hamado Tiemtoré
Musique : Julien Truddaïu
Coach artistique : François Ebouélé
Création lumière : Rémy Brans & Herman Coulibaly
Avec : Étienne Minoungou
© crédit photo : B. Mullenaerts
Cette pièce met en scène le boxeur du siècle : brillant, investi, provocateur… On y raconte ses combats les plus importants, son titre de champion du monde qu’il perdit en refusant de faire son service militaire car « jamais un Viêt-cong ne m’a traité de nègre ». Ce titre qu’il récupère 7 ans plus tard face à Foreman lors du match du siècle, organisé par Mobutu au Zaïre en 1974, porté par la ferveur d’une salle en ébullition.
Pour gagner ? Il faut voler comme un papillon, piquer comme une abeille… Il y a une forte ressemblance physique entre Etienne Minoungou et Mohamed Ali…
Aujourd’hui « à mi-vie », Minoungou et Niangouna en appellent à Ali pour réfléchir à une Afrique moderne, pour laquelle relever des défis est encore toujours une activité quotidienne. Avec Ali, ils s’interrogent sur la valeur de l’existence.

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Cahier d’un retour au pays natal

Mardi 4 avril 2017 à 20h. Tropiques-Atrium

Coproduction : Cie La Charge du Rhinocéros, Théâtre en Liberté & Cie Falinga

Avec ce texte-phare de la littérature, Césaire pose pour les générations à venir les ferments d’une nouvelle fraternité, en affirmant l’égale dignité de tous les humains et de toutes les cultures. C’est un texte fondamental symbolisant la fierté et la dignité retrouvée des peuples noirs.
Et la poésie comme arme des opprimés.
Sur la grève, sur la scène, un homme hirsute, échoué, rescapé d’on ne sait quelle errance, exclu, oublié de toutes les histoires. Il émerge d’un tas de vêtements au bout du petit matin…
Etienne Minoungou s’empare du Cahier d’un retour au pays natal, il le porte dans ses veines, habite ce texte exigeant et bouleversant, creusant les entrailles de sa négritude. La langue éblouissante du nègre-carrefour est là. Une langue qui démande à être dite autant qu’à être entendue.
« Minoungou, magnétique, nous touche » – Le Canard Enchaîné
Mise en scène : Daniel Scahaise
Assistant à la mise en scène : François Ebouelé
Avec : Étienne Minoungou
© crédit photo : Adrian Zapico
Scolaire le 4 à 9h 30

Aimé Césaire Écrivain, homme politique, à la fois poète, dramaturge, essayiste, il est l’un des fondateurs avec Senghor et Damas du mouvement littéraire de la Négritude.

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Victoire ! Mumia Abu-Jamal va pouvoir enfin se soigner

Il aura donc fallu deux ans de mobilisation et deux procès pour que Mumia Abu-Jamal puisse enfin accéder à des soins médicaux pour traiter son hépatite.
C’est à la fois une victoire et une course contre les ravages induits par la maladie, conséquence de l’absence de traitement. Comme il le dit lui même « c’est une excellente nouvelle pour beaucoup de prisonniers mais n’est-il pas trop tard pour tous ceux qui, comme moi, aurait dû bénéficier du traitement dès le diagnostic de la maladie ». Les chances de réussite ne sont évidemment pas les mêmes, comme c’est le cas de Mumia, après un coma diabétique, un crise d’eczéma récurente et généralisée à l’ensemble du corps, une perte de poids considérable et aujourd’hui le développement d’une cirrhose du foie identifiée qui pourrait engendrer un cancer. L’espoir est désormais dans l’efficacité du traitement.

Sur le terrain judiciaire, c’est l’innocence de Mumia et sa libération qui seront en jeu le 24 avril prochain, jour de son 63ème anniversaire. La justice (Common Pleas de Philadelphie) examinera en effet le recours de sa défense à la lumière de la jurisprudence récente de la Cour Suprême des Etats-Unis (affaire Williams v.

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Guyane – Martinique : il n’y aura pas de responsabilité politique sans le courage des élus et l’effort des populations

— Par Yves-Léopold Monthieux —
Et voilà que la question institutionnelle s’invite au débat guyanais. En dépit de l’ampleur des mécontentements et de la présence du drapeau guyanais au cours des manifestations, il était apparu que les revendications s’inscrivaient dans le strict cadre d’appartenance à la république française. Les déclarations des communicants des « 500 frères » ne tarissaient pas de références à leur condition de Français. Devant l’échec des négociations une nouvelle revendication s’ajoute donc au cahier des doléances : la reconnaissance à la Guyane d’un nouveau statut politique. On est mal renseigné sur cette nouvelle donne, mais s’il s’agit d’un réflexe de dépit dû au moindre succès de la démarche, son expression était inévitable. En effet, ce n’est pas en deux ou trois jours, loin des bases du pouvoir de décision, que des sujets qui appellent une grande expertise et des accompagnements budgétaires significatifs, que des solutions définitives au problème soient proposées sans que le gouvernement ne soit accusé de démagogie. Par ailleurs, pour les partisans du progrès dans la République l’éruption guyanaise se produit au pire moment du calendrier politique, à moins d’un mois d’échéances électorales qui pourraient faire vaciller la 5ème République.

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L’illusioniste

— Par Roland Tell —

Les problèmes de gestion des Collectivités Publiques prennent de plus en plus d’importance à la Martinique. D’ailleurs, ils sont à l’origine de bien des formes de colère, qui se manifestent actuellement, tant de la part d’entrepreneurs, de transporteurs, d’ouvriers, d’agriculteurs, que de citoyens ordinaires, à l’endroit d’élus divers, préférant soit se boucher les oreilles, soit se faire le plus hautement stellaires par la grandeur présidentielle. En effet, que de présidents à la Martinique !
Leurs coeurs de plomb leur font considérer notre île comme une terre pesante, où l’on trouve, selon eux, des polichinelles de l’assistance, des quémandeurs de services et de subventions, qui ne font aucun cas de leurs discours d’obéissance et de soumission. Et pourtant, il convient d’être attentif aux manifestations contre le mal politique, aussi bien devant les grilles de Plateau Roy, que dans les communes de l’Espace Sud. Mais les dirigeants concernés préfèrent renouveler leur théorie du mal politique, qui est absence de reconnaissance, privation de bien commun, néant idéologique, donc carence de gestion, nihilisation ! Tel président, depuis toujours adepte du plongeon dans l’absurde, se croit désormais la cause première et transcendante de la Collectivité de Martinique.

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« L’attentat », m.e.s. de Franck Berthier : un pétard mouillé!

— Par Roland Sabra —

Tel Aviv. Une bombe explose dans un fast-food où des dizaines d’enfants célébraient l’anniversaire de l’un d’entre eux. Amine Jaafari chirurgien réputé à Tel Aviv aussi intégré qu’il est possible pour un israélien arabe, opère sans discontinuité, ampute, recoud, sauve des vies. Épuisé, à bout de force, il rentre chez lui. On l’appelle, on lui demande de revenir à l’hôpital. Il rechigne, explique qu’il a opéré sans trève depuis vingt-quatre heures. On insiste. Il cède. A son arrivée, il apprend que la kamikaze s’appelle Silhem Jaafari. Son épouse. Sa vie s’effondre. Comment est-ce possible ? Comment a-t-il pu ne pas savoir ? Comment l’être le plus cher, celle avec laquelle on partage sa vie dans l’intimité la plus grande, a-t-elle pu avoir une vie aussi secrète, aussi opposée aux valeurs humanistes qu’ensemble ils affichaient? Un sentiment de trahison envahit Amine Jaafari. Il s’engage dans une enquête au cours de laquelle le sentiment de trahison qui le foudroie, tel un boomerang va lui être renvoyé en pleine face. Lui ce modèle de réussite sociale n’a-t-il pas oublié sur son chemin ses frères palestiniens ?

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Un regard autre sur le film : Le professeur de violon

— Par Paul Chéneau —

Les RCM, en ce qu’elles présentent des films différents, ouvrent le regard à la création cinématographique des Caraïbes, du continent américain, du monde aussi parfois. Raison pour laquelle il semble important d’aller, pendant ce festival, à la rencontre des jeunes, et de leur proposer, en version originale, autre chose que ce à quoi ils sont sans doute habitués.
C’est dans ce cadre qu’eut lieu, à Madiana, une séance scolaire, organisée à la demande des enseignants de portugais, et qui offrit à quelque quatre cents élèves, venus de toute l’île, la primeur du film brésilien Le professeur de violon. Titre que les élèves ci-dessous, apprenants en langue portugaise au lycée de Bellevue, vous donneront en VO, bien plus signifiant, avant de vous en expliquer la teneur exacte.
Au sortir de la salle, si l’on hésitait entre sourires de satisfaction et larmes d’émotion retenues, on s’accordait dans les rangs à dire combien on avait aimé le film, et qu’il avait soulevé des questions intéressantes, propres à faire naître réflexions et débats. Voici donc un petit panégyrique, fait en portugais d’abord, puis en français pour être lisible de tous, de ce que se dirent les élèves, sous la houlette de leur professeur et de son assistante Pedrita, venue cette année tout droit de Rio de Janeiro à la Martinique. Par

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Les contes merveilleux d’Alexis Michalik

— Par Selim Lander—

Le Porteur d’histoire

Alexis Michalik a reçu deux Molières en 2014 en tant qu’auteur et metteur en scène de cette pièce. Autant dire qu’on n’allait pas rater Le Porteur d’histoire de passage pour une seule soirée en Martinique. Et l’on n’a pas été déçu. La pièce est en effet très bien construite avec une histoire prenante bien que (ou parce que) passablement fantaisiste et des comédiens à la hauteur (pas tous la même, cependant…)

Les amateurs de théâtre connaissent sans doute la pièce d’Aristophane qui met en scène une certaine Lysistrata, initiatrice de la grève du sexe… C’est sans doute le point de départ de l’invention par Michalik des « Lysistrates », cette lignée des femmes qui aurait accumulé richesse et pouvoir tout au long des siècles. Un mauvais garçon de notre XXIe siècle commençant a eu vent de l’existence de leur trésor et se lance à sa recherche.

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« Les Figures de l’ombre »un film de Theodore Melfi

De Theodore Melfi | Par Allison Schroeder
Avec Taraji P. Henson, Octavia Spencer, Janelle Monáe
8 mars 2017 en salle | 2h 07min | Biopic, Drame
Synopsis :
« Les Figures de l’ombre » (Hidden Figures) est un film dramatique biographique américain réalisé par Theodore Melfi, sorti en 2016. Adapté du livre de Margot Lee Shetterly, il raconte l’histoire de trois femmes afro-américaines, Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson, qui ont joué un rôle crucial dans les programmes aéronautiques et spatiaux de la NASA. Katherine Johnson est reconnue pour avoir calculé les trajectoires du programme Mercury et de la mission Apollo 11, Dorothy Vaughan devient la première superviseuse afro-américaine du département de calculs informatiques, et Mary Jackson devient la première ingénieure afro-américaine en aéronautique.
Le film débute dans les années 1920, lorsque les parents de Katherine découvrent son don pour les mathématiques, lui permettant de poursuivre des études malgré la ségrégation. En 1962, Katherine travaille avec Dorothy et Mary au Centre de recherche Langley, où elle est affectée au groupe du Space Task Group pour vérifier des calculs critiques. Malgré les discriminations, elle parvient à démontrer son expertise, notamment en résolvant des problèmes mathématiques complexes pour les missions spatiales.

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Piano classique à l’Atrium

— Par Selim Lander —

Dans toutes les époques les vieux réactionnaires ont été inaudibles et même ridiculisés. Qu’on permette quand même à l’un d’entre eux d’exprimer son bonheur (nul n’est obligé à le lire). Oui, ce fut un bonheur d’écouter enfin, pour la première fois en Martinique lors de cette saison 2016-2017, un instrument, le piano en l’occurrence, dans toute sa pureté ou sa simplicité, comme on voudra. Car si nous avons déjà entendu cet instrument pendant le festival de jazz, il était systématiquement amplifié, à l’instar des autres instruments, comme si désormais, pour les musiciens d’aujourd’hui, l’important avant toute chose était d’en mettre plein les oreilles des auditeurs. Il y eut certes des moments de grâce : parfois, dans ces concerts, le batteur a accepté de se calmer, les guitares et basses électriques se sont tues, et l’on a pu avoir une idée de ce que furent les petites formations de jazz d’antan lors d’un bref solo du piano ou un duo piano-contrebasse avec ou non accompagnement discret de la batterie. Si ces instruments restaient amplifiés, au moins le bruit avait-il cessé.

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La robotisation détruit plus d’emplois qu’elle n’en crée, selon une étude

— Par Luc Lenoir —
Deux chercheurs du Massachussetts Institute of Technology (MIT) et de la Boston University viennent de publier une étude sur les effets de la robotisation sur l’emploi. Contrairement à leurs précédentes recherches, leurs conclusions sont assez inquiétantes.

Les robots tuent-ils nos jobs? En passant de la théorie à l’analyse empirique sur l’évolution du secteur industriel, deux chercheurs du MIT et de la Boston University sont largement revenus sur leurs conclusions. En mai 2016, la publication de Daron Acemoglu et Pascual Restrepo affirmait que l’apparition des robots dans un secteur se traduirait par une création d’emplois qualifiés qui recyclerait les anciens métiers manuels, et que la transition serait bénéfique pour le niveau de rémunération.Leurs nouveaux travaux, publiés ce mois de mars 2017, prennent appui sur une observation de l’emploi industriel aux Etats-Unis entre 1990 et 2007. Les résultats semblent contredire largement les théories précédentes, les deux chercheurs affirmant désormais: «nous constatons un effet négatif sérieux et marqué des robots sur l’emploi et les salaires».

Plus précisément, la création d’emplois liés à la robotisation n’arrive pas à compenser la perte qui survient lorsque des postes d’ouvriers sont supprimés.

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A la Croisée/Immersion

Du 4 avril au 29 avril 2017

Peintures D’Iskias PANNIER-FRAINO et de Véronique BOURDON
Galerie Tout’Koulè – Village de la Poterie des Trois-Ilets

Iskias Pannier-Fraino franco-venezuélien et Véronique Bourdon martiniquaise exposent leurs peintures dans l’espace d’art contemporain de La Galerie Tout’Koulè. Les deux jeunes artistes caribéens se sont rencontrés à Pool Art Fair Martinique en novembre 2016 à Fond Rousseau.

Donnant suite à ses Moments Madras, Iskias présente A la croisée : une vingtaine de toiles peintes et dessinées, emplies de nostalgie, d’humour et de tendresse pour le pays Martinique. Ses thèmes de prédilection racontent des scènes de la vie quotidienne martiniquaise rurale et urbaine, issues de son vécu et de son imaginaire où se mêlent tradition et modernité.
Ses œuvres construites selon des entrecroisements de bandes de papier de couleurs, marouflées sur la toile rappellent les motifs géométriques des tissus madras. Dans les vides des entrelacs, tout autant que sur les bandes et dans les marges, Iskias figure à la peinture et au dessin, personnages et décors. Il nous embarque, dessus-dessous, à l’endroit à l’envers, et jusqu’aux bords, dans des histoires aux détails savoureux ou critiques.

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A.P.C. : soutien au peuple guyanais

 

Asamblea de los Pueblos del Caribe

Assembly of Caribbean People

Assemblée du Peuple Caraïbe

Assemblee van het Caraibissch Volk

Asanble Pep Karayib La

 

DECLARATION DE L’ASSEMBLEE DES PEUPLES DE LA CARAIBE (APC) : SOUTIEN AU PEUPLE GUYANAIS EN LUTTE
Après la vague des mouvements populaires de 2008 et 2009, la grève générale en Guyane exprime le rejet de la politique du pouvoir colonial et le niveau des luttes populaires dans les territoires sous domination française. L’Assemblée des Peuples de la Caraïbe salue la puissante mobilisation unitaire du Peuple Guyanais.
Le peuple Guyanais pose des revendications légitimes concernant l’insécurité, l’éducation, la santé, le développement, l’emploi et la répartition des richesses. ; Il indique aussi clairement sa volonté qu’on s’attaque aux causes des problèmes, en réclamant des moyens conséquents. La multiplication de plans annoncés par les autorités françaises, au cours de dizaines d’années n’a jamais porté de solution aux problèmes du Peuple Guyanais. La multiplication des prisons, la présence de forces militaires –dont on connait le rôle dans les pays concernés- ne seront jamais des réponses ni rassurantes, ni définitives.
D’une part, dans un contexte ou le libéralisme sauvage, le désengagement de l’état et les attaques contre les acquis sociaux font la loi, la vie continuera à devenir de plus en plus chère et les conditions de subsistance de plus en plus dures.

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La genèse du Dernier des Justes : André Schwarz-Bart, un « porteur du temps »

7 avril, 14-17 h, Ecole Normale Supérieure, 29 rue d’Ulm, Paris 5, salle 235 C

— Par Francine Kaufmann —
Dans le cadre du séminaire « manuscrit francophone » de l’ITEM
                                                          
Le Dernier des Justes  (*)   premier roman d’André Schwarz-Bart (1928-2006) paru au Seuil en 1959 eut un impact considérable dès avant l’attribution du Prix Goncourt qui le consacra et lui assura une des ventes les plus importantes dans l’histoire du prix. Le livre fut traduit dans un nombre considérable de langues, l’édition américaine dépassant à elle seule les 500 000 exemplaires. C’est que, en français en tout cas, à une époque où le silence pesait encore sur la Shoah, le roman constituait une des premières  sagas identitaires  (Francine Kaufmann) aboutissant à elle : débutant au Moyen Âge, le récit mythico-historique parcourt près de neuf siècles, des Croisades à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, de York à Auschwitz en passant par la Pologne, l’Allemagne et la France pour décrire à la fois le processus qui a mené au génocide et l’esprit dans lequel les Juifs de la diaspora ont vécu cet avènement dans une Europe chrétienne.

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De la négritude au Tout-Monde, histoire d’un dépassement.

— Par Roland Sabra —

« Nous sommes de ceux qui disent non à l’ombre », m.e.s. de Margaux Eskenazi

Ils étaient trois, comme les rois mages, les pyramides, les Parques, les Grâces, ou les marches du podium. Sur la plus haute sans doute Césaire, sur la seconde Senghor, sur la troisième Damas le moins connu mais surement le plus combatif, le plus passionné.

Au cours de la bal(l)ade qui va des pères de la négritude aux chantres de la créolisation du monde Margaux Eskenazi dans « Nous sommes de ceux qui disent non à l’ombre » revisite les textes fondateurs autour desquels s’articule la recherche identitaire afro-caribéenne. C’est par un extrait opportun d’ « Écrire en pays dominé » qui d’emblée contextualise le propos que se fait l’ouverture, vite suivie de Black Label avec son refrain incantatoire et imprécatoire, Black-Label à boire / Pour ne pas changer / Black-Label à boire / A quoi bon changer. Puis c’est Aimé Césaire, incarné par Armelle Abibou qui rappelle les conditions d’émergence de la négritude «  …simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de noir, de notre histoire et de notre culture.

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Premier congrès mondial de traductologie

Du 10 au 14 avril 2017 à Nanterre

Le 1er Congrès mondial de Traductologie qui se tiendra à l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense est organisé par la SoFT (Société française de traductologie, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense), La SEPTET (Société d’Études des Pratiques et Théories en Traduction, Société de spécialité de la SAES), le Laboratoire MoDyCo (Modèles-Dynamiques-Corpus, UMR 7114, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense), le CREA (Centre de Recherches anglophones, EA 370, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense).
L’Institut du Tout-Monde est partenaire de l’un des événements académiques majeurs de 2017 : la tenue à l’Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense, du 10 au 14 avril, du premier Congrès mondial de traductologie, qui réunira pendant cinq jours les spécialistes internationaux de cette discipline encore jeune nommée traductologie, étude de l’histoire, des théories et des pratiques de la traduction. Après avoir créé en 2014 parmi nos programmes pluridisciplinaires, un « Cycle Traduction » qui connaîtra en 2017 sa seconde session, nous sommes très heureux de nous associer à cet événement important, d’autant plus qu’il vise à affirmer l’autonomisation d’une discipline qui, ces dernières années, a cherché à asseoir un corpus épistémologique spécifique.

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60 ans d’Europe : nou ront sa ?

— Par Roger de Jaham —

Le Traité de Rome signé le 25 mars 1957 par six pays (l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas) a jeté les bases de l’Union Européenne (UE), qui aujourd’hui regroupe 28 nations* et compte pas moins de 510 millions d’habitants, constituant ainsi le premier marché économique mondial.

Au-delà des chiffres, ce projet -unique dans l’histoire de l’humanité- a surtout garanti la paix à des millions de femmes et d’hommes pendant plus de 60 ans, une première dans l’histoire européenne. Il a aussi apporté la liberté à des millions d’Européens des pays de l’est, qui ont durement souffert sous les dictatures communistes. C’étaient là les objectifs premiers du Traité de Rome, qui évoquait uniquement « les sauvegardes de la paix et de la liberté » par une coopération économique élargie.

C’est dans l’Acte unique (1986) que les États-membres se sont déclarés « décidés à promouvoir ensemble la démocratie en se fondant sur les droits fondamentaux ».

Enfin le traité de Lisbonne (2007) a précisé les valeurs de l’Union européenne, à savoir « le respect de la dignité humaine, la liberté, la démocratie, l’égalité, l’état de droit, le respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités ».

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Festival d’Avignon, un programme à l’international

— Par Marie-José Sirach —

Olivier Py a présenté le menu de la prochaine édition. Avec, en guest star, Christiane Taubira.

C’est au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, à Paris, qu’Olivier Py a joué les maîtres de cérémonie pour présenter à la presse la teneur de la 71e édition du Festival d’Avignon: 34 créations, 41 spectacles, du jeune public, du moins jeune public, des expositions, un spectacle itinérant, du théâtre, de la danse, de l’entre-deux baptisé « indiscipliné », des habitués, des pas habitués…

La cour d’Honneur accueillera un spectacle de l’immense metteur en scène japonais Satoshi Miyagi, qui, il y a trois ans, à la carrière Boulbon, nous avait enthousiasmés avec son Mahabharata. Il a choisi de monter Antigone, de Sophocle, féministe avant l’heure, une rebelle, celle qui dit non. Il sera beaucoup question de femmes dans les pièces montées de cette prochaine édition, qu’elles soient héroïnes ou metteures en scène. Il sera aussi beaucoup question d’Afrique, avec des metteurs en scène et chorégraphes qui viendront présenter la vitalité et l’énergie de la scène subsaharienne : Afrique du Sud, Rwanda, République démocratique du Congo, Bénin, Burkina Faso…

Christiane Taubira s’est vu confier le feuilleton inauguré il y a deux ans par Alain Badiou, un rendez-vous quotidien ouvert au public (gratuit).

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Yékri n°6 d’avril 2017

Yékri … Yékra ! Comme ce cri poussé par les conteurs au début des contes créoles d’antan lontan pour solliciter l’attention de leurs auditoires, la newsletter Yékri veut attirer l’attention sur la culture créole, sur les talents ultramarins au sens large. Elle reprend l’objectif de la newsletter Elokans dont elle se veut l’héritière : « représenter une effervescence kréyol en diffusant des informations socio-culturelles liées à l’Outre mer, particulièrement de la Caraïbe et de l’Océan indien. » (Véronique LAROSE, créatrice de la publication Elokans). Elle en reprend également les principes :

 

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BOUCLAGE DE Yékri n° 7 de mai 2017 : le vendredi 28 avril 2017

CONDITIONS de diffusion de vos actualités socio-culturelles. Yékri paraît mensuellement. Ainsi, pour le relais de vos actualités, adressez-moi ces infos un mois avant :

  • descriptif complet de l’événement : textes en version WORD de préférence, images en JPG ;

  • indications nécessaires : date et horaire, adresse précise de la manifestation, accès-transports,

personne(s) à contacter.

  • chaque structure, chaque particulier s’exprime en son nom propre.

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