Étiquette : Adèle Exarchopoulos

« Je verrai toujours vos visages », un film de Jeanne Herry

Dimanche 16 avil à 11h15 à Madiana   

Par Jeanne Herry
Avec Adèle Exarchopoulos, Dali Benssalah, Leïla Bekhti, Gilles Lellouche, Miou-Miou, Elodie Bouchez, Soliane Brahim, Jean-Pierre Darroussin, Denis Podalydès, Fred Testo, Birane Ba, Dali Bensalah

Synopsis :
Depuis 2014, en France, la Justice Restaurative propose à des personnes victimes et auteurs d’infraction de dialoguer dans des dispositifs sécurisés, encadrés par des professionnels et des bénévoles comme Judith, Fanny ou Michel.
Nassim, Issa, et Thomas, condamnés pour vols avec violence, Grégoire, Nawelle et Sabine, victimes de homejacking, de braquages et de vol à l’arraché, mais aussi Chloé, victime de viols incestueux, s’engagent tous dans des mesures de Justice Restaurative.
Sur leur parcours, il y a de la colère et de l’espoir, des silences et des mots, des alliances et des déchirements, des prises de conscience et de la confiance retrouvée… Et au bout du chemin, parfois, la réparation…

La presse en parle :

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Avec Je verrai toujours vos visages, Jeanne Herry se confirme grande cinéaste. Tout en faisant œuvre de pédagogue, elle allie art et humanisme, civisme et sensibilité, au service de l’évolution de la société.

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« La vie d’Adèle »: place au film, et quel film!

—Par Franck Nouchi—

la_vie_adele-2La voici donc enfin cette Palme d’or décernée le 26 mai à l’unanimité du jury présidé par Steven Spielberg après cinq minutes à peine de délibération. Que l’attente fut longue, émaillée d’interviews, de polémiques et autres déclarations fracassantes! La voici donc, cette Vie d’Adèle, chapitres 1 et 2. Qu’on se rassure : ce joyau cinématographique n’a rien perdu de son éclat cannois.

Par où commencer ? Peut-être, tout simplement, par Adèle (Adèle Exarchopoulos), ou plus exactement par son regard, son sourire lumineux. Sa bouche, ses lèvres, ses incisives. Chez Kechiche – on oubliait, ce film magnifique, adapté de la bande dessinée Le bleu est une couleur chaude, de Julie Maroh (Glénat, 2010), est signé Abdellatif Kechiche –, tout procède du visage. Ici, la bouche de l’héroïne renvoie immanquablement à celle de sa partenaire, Emma (Léa Seydoux). Plus dure, moins adolescente. Champ contre champ, bouche contre bouche.

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