Jour : 28 octobre 2016

Il y a 60 ans les troupes soviétiques écrasaient la Révolution hongroise

hongrie_56L’insurrection de Budapest ou révolution de 1956 (en hongrois : 1956-os forradalom) désigne la révolte nationale spontanée contre la République populaire de Hongrie et ses politiques imposées par l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) qui dura du 23 octobre au 10 novembre 1956.

La révolte commença par une manifestation étudiante qui rassembla des milliers de personnes alors qu’elle progressait dans le centre-ville de Budapest vers le Parlement hongrois. Une délégation étudiante entrée dans le bâtiment de la radio nationale afin de diffuser ses revendications fut arrêtée. Lorsque sa libération fut demandée par la foule, la Államvédelmi Hatóság (ÁVH) ouvrit le feu depuis le bâtiment. Les nouvelles se répandirent rapidement et des émeutes éclatèrent dans toute la capitale.

La révolte s’étendit rapidement en Hongrie et entraîna la chute du gouvernement. Des milliers de personnes s’organisèrent en milices pour affronter l’Autorité de protection de l’État (ÁVH) et les troupes soviétiques. Des communistes pro-soviétiques et des membres de l’ÁVH furent souvent exécutés ou emprisonnés tandis que les prisonniers politiques étaient libérés et armés. Des conseils improvisés luttèrent contre le contrôle municipal du Parti des travailleurs hongrois au pouvoir et demandèrent des changements politiques.

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La condamnation du CMAC pour le licenciement abusif de l’ancienne directrice est confirmée.

La Cour de Cassation de Paris vient de casser l’arrêt de la Cour d’Appel de Fort-de-France.

cmac_zig_zagJuillet 2012, Georges-Louis LEBON, président du CMAC, association de gestion de la scène nationale de la Martinique, limoge la directrice, de façon autoritaire et brutale. (Consulter le dossier de Madinin’Art)

Face à ses méthodes inquiétantes, le ministère de la culture et de la communication, tutelle de l’association loi 1901 tout comme le Conseil Général de la Martinique, décide de suspendre le label national du CMAC.

La directrice doit partir. Mais, ses droits sont bafoués et le président de l’association, Georges-Louis LEBON, refuse d’appliquer les décisions du Conseil d’Administration, les conventions collectives, la Loi. La directrice est privée d’indemnités de licenciement, de remboursement de déménagement …

Fin 2013, le Conseil de Prud’hommes de Fort-de-France condamne le CMAC pour le licenciement abusif de la directrice.

Le 15 décembre 2014, La Cour d’appel de la Martinique, présidée par Madame Hayot, confirme le jugement du conseil des prud’hommes (voir R.G. n°13/00483). Mais finalement, l’arrêt, reçu le 27 décembre 2014, infirme cette condamnation. Sous l’autorité de tutelle du ministère de la culture, le contrat de la directrice serait de la compétence du tribunal administratif.

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Le mois du film documentaire 2016 en Martinique

mois_du_doc972_2016Un rendez-vous incontournable pour découvrir des films et échanger ses idées sur le monde…

QUEL EST LE PRINCIPE DE CETTE MANIFESTATION ?

Il s’agit d’une invitation faite à toutes les structures culturelles, éducatives et sociales, désireuses de promouvoir le cinéma documentaire auprès d’un large public. Ces 2000 lieux participent à un projet commun en organisant des projections accompagnées de rencontres, expositions, ateliers, colloques, concerts…

Le Mois du film documentaire repose sur un principe de liberté de participation et de programmation pour ces structures. Ce principe de fonctionnement fait la réussite de l’événement : chacune imagine un programme thématique, choisit les films et organise ses séances, en toute autonomie ou bien en s’appuyant sur les propositions d’Images en bibliothèques.

OÙ VOIR DES FILMS ?

Au fil des années, le Mois du film documentaire a tissé un grand réseau de partenaires sur le territoire pour favoriser la diffusion du documentaire et la visibilité des films auprès de tous les publics.

Le Mois du film documentaire se passe dans 700 bibliothèques, 350 cinémas, plus d’une centaine d’écoles, collèges, lycées et universités, plus de 500 établissements culturels et associations et une centaine de structures sociales.

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Elie Domota: fondamentalement, M. Fillon est un colon…

...Il a la même philosophie, il se considère comme un être supérieur par rapport aux « sauvages » auxquels on a appris ce qui lui semble bon à ses yeux »

elie_domota—Propos recueillis par Sébastien Crépel —
Le syndicaliste guadeloupéen Elie Domota expose dans l’Humanité ce qu’il n’a pas pu dire au candidat à la primaire de la droite sur France 2, jeudi soir, après les déclarations de l’ancien premier ministre évoquant un « partage de culture » à propos de la colonisation.

Invité ce jeudi soir à s’exprimer sur France 2 en direct depuis la Guadeloupe pour apporter la contradiction à François Fillon dans l’Emission politique, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG) Elie Domota n’a pas pu développer son argumentation face au candidat à la primaire de la droite et du centre, la chaîne l’empêchant de s’expliquer jusqu’au bout. Cela est d’autant plus regrettable qu’il accusait l’ancien premier ministre d’avoir tenu des « propos racistes » dans son discours à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), le 28 août. L’Humanité a contacté l’ancien animateur de la grève générale de 2009 en Guadeloupe pour lui proposer d’exposer dans nos colonnes ce qu’il n’a pas pu dire à l’ancien premier ministre.

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