Jour : 28 février 2015

Le temps suspendu laisse tomber la neige !

A propos de deux pièces de théâtre proposées à Fort-de-France

— Par Roland Sabra —
tete_en_roueSteve Zébina, le programmateur cinéma de l’Atrium dit souvent lors de la présentation de ses sélections : « Ce n’est que dans l’après-coup que je me suis rendu compte qu’il y avait un fil conducteur dans ce choix… » Par exemple dans la dernière proposition qu’il nous a faite on pouvait retrouver dans chaque film  d’une adolescente autour de laquelle se construisait le film. Steve Zebina nous rassure : il découvre qu’il a bel et bien un inconscient ! L’anecdote ne vaut peut-être pas pour les deux pièces de théâtre dont il va être question maintenant. En effet il y a en jeu au moins deux programmations, hélas concurrentes. Celle du T.A.C. (Théâtre Aimé Césaire) et celle de l’ATRIUM et il y plus de chances que que la fusion du Conseil Général et du Conseil Régional réussisse que de voir naitre un semblant d’harmonisation entre les deux structures culturelles. Il est des ego incommensurables que nulle salle de spectacle aussi grande soit-elle ne saurait contenir !

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Campus Caribéen des Arts : exposition des diplômés de 2014

Domaine de Fonds Saint-Jacques, du 2 mars au 17 avril 2015

c-c-a_2014En 2014, l’école supérieure d’art de Martinique a 30 ans.
« 30 ans, 30 artistes »
Le projet « 30 ans, 30 artistes » est fédérateur. Il entend convier les énergies créatrices autour des 30 années d’existence de l’école supérieure d’art de Martinique. Trente ans et autant d’histoire, car de 1984 à 2014 cette école dédiée à l’enseignement supérieur des métiers de l’art, du design graphique et d’objet, a su attester de la validité de ses enseignements, tant par la qualité de ses productions que par l’observation du parcours professionnel de ses anciens étudiants.
Grâce à la vision de son précurseur Aimé Césaire, forte de l’engagement du Conseil Régional et de l’indéniable soutien de sa tutelle pédagogique, le Ministère de la Culture et de la Communication, l’école d’art de Martinique peut aujourd’hui réaffirmer son bienfondé au travers de sa singularité.
L’arrêt sur image des 30 ans rappelle l’ampleur de notre diversité et la qualité de ce que nous avons à offrir. La particularité de notre pensée archipélique constitue une composante forte de notre rapport au monde.

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Martinique : la malbouffe prospère avec la complicité des élus.

—Par Myriam Barthélémy —

fast_food_mafiaCoup de gueule

La Martinique se gorge de Fast Food, eh oui…encore un, là pour satisfaire tous les amateurs de malbouffe et les « adeptes » de salles de sport au bien-être amincissant. Pas un mot dans la bouche de ces hypocrites pseudo-écologistes qui ferment les yeux sur la compromission nos politiques ! Rien ne peut arrêter cette soif nauséabonde qui ne rassasie qu’une minorité corrompue par l’argent ! La santé publique de la population martiniquaise n’est qu’un détail aux yeux de tous ceux qui pourrissent par les capitaux yankees !!!
Matinik ka fè mwen la pèn


Lire dans F-A un article complaisant sur l’ouverture d’un nouveau fast-food : Burger-King : un retour en force

Mais surtout lire encore et encore ci-après :

Les fast food sont très souvent associé à la malbouffe, à une mauvaise alimenation : quels sont les effets, les conséquences sur la santé des fast food ?

Au mépris des besoins diététiques, différents par rapport à l’âge et à l’activité des personnes, la nourriture des fast foods est une vaste étendue d’homogénéité.

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« Nature en crise », de Vincent Devictor

nature_en_criseEn présentation de sa thèse de doctorat  » La Nature Ordinaire face aux perturbations anthropiques » Vincent Devictorv interrogeait : Quelles sont les réponses que l’on peut attendre a priori des espèces communes aux changements globaux, et comment étudier ces réponses en pratique ?
Ces deux interrogations constituent le cœur de ma thèse. La plupart des études en conservation se sont davantage intéressées aux populations de faibles effectifs. Les études concernant les communautés d’espèces communes sont plus récentes, et leurs résultats sont souvent fragilisés par des problèmes conceptuels et méthodologiques pas encore surmontés. Avant d’étudier la réponse des communautés aux changements globaux, je réponds à trois questions qui se sont imposées lors de ce travail: 1) L’ étude des espèces communes est-elle justifiée en conservation ? 2) Que puis-je connaître d’un système complexe étudié sans cadre expérimental ? 3) Que puis-je espérer en terme d’application concrète issue de ce type de travaux ? J’examine ensuite la réponse des communautés à des perturbations anthropiques en me basant sur des cas concrets.
Je m’intéresse dans une première partie au cas particulier des milieux agricoles dans lesquels les enjeux de conservation sont majeurs.

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Zao, soldat de la paix, revient avec Nouveau Combattant

— Par Fara C. —

Malgré les drames que la guerre civile congolaise lui a infligés, le Coluche africain continue de dispenser ses messages, au son des balafons. 
Trente ans après son tube antimilitariste Ancien Combattant, le chanteur est de retour avec un album aux formules toujours aussi savoureuses.

Zao est un survivant. L’auteur du tube Ancien Combattant (1984) aurait pu mourir cent fois pendant la guerre civile qui a tué son fils chéri et brûlé tous ses biens. Revoilà l’irréductible satiriste congolais avec l’album Nouveau Combattant, sorti trente ans après son hymne antimilitariste. « Hélas, les messages de paix sont, aujourd’hui, plus que jamais nécessaires », nous explique-t-il. Il a présenté son opus au dernier festival Africolor : à Sevran autant qu’à Saint-Germain-en-Laye, il a enflammé l’auditoire, qui dansait et reprenait en chœur ses brûlots jubilatoires, Corbillard, Moustique…
Un humble héros sachant réinventer la langue française

« Pour nous, programmer Zao, un des plus grands artistes africains des cinquante dernières années, a un sens profond, déclare Sébastien Lagrave, directeur du festival Africolor. Zao dit, avec humour, des vérités qu’il faut absolument entendre, ce n’est pas par hasard s’il est surnommé le Coluche africain.

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