« Yalda, la nuit du pardon », un film de Massoud Bakhshi

Mardi 12 janvier 2021 – & Mardi 26 janvier 2021 – 16h

Avec Sadaf Asgari, Behnaz Jafari, Babak Karimi

Nationalités Iranien, Français, Allemand, Suisse, Luxembourgeois

À Madiana.

Synopsis :

Iran, de nos jours. Maryam, 22 ans, tue accidentellement son mari Nasser, 65 ans. Elle est condamnée à mort. La seule personne qui puisse la sauver est Mona, la fille de Nasser. Il suffirait que Mona accepte de pardonner Maryam en direct devant des millions de spectateurs, lors d’une émission de téléréalité. En Iran cette émission existe, elle a inspiré cette fiction.

La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Et c’est aussi dérangeant que passionnant.

Elle par Françoise Delbecq
Une démonstration aussi infernale que passionnante.

Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
Pour son évidente intensité, ce récit fait réfléchir sur la notion de justice, et sa définition variable selon les cultures.

La Voix du Nord par Christophe Caron
Effrayant, haletant et édifiant.

Le Nouvel Observateur par François Forestier
La banalité apparente de cette histoire et l’acceptation de cette forme de justice, qui s’apparente au lynchage, sont choquantes. Le pardon, enfant de la charité, peut-il être monnayé, sous l’œil de Dieu complice ? « Yalda » est le cantique des humiliés.

Le Parisien par Renaud Baronian
Un film sidérant inspiré de la réalité.

Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
Une fable acide sur la sujétion de la Justice aux réseaux sociaux.

Positif par Denitza Bantcheva
L’ingéniosité du scénario, riche en rebondissements, ne nuit jamais à la vraisemblance. La mise en scène fait des allers-retours judicieux entre le plateau et les coulisses, en exploitant habilement les lieux de passage. Les deux actrices principales sont excellentes, chacune dans un registre différent.

Sud Ouest par Sophie Avon
Le huis clos est d’autant plus oppressant que donner aux victimes le pouvoir de sauver ou non, va contre tous les remparts dont le droit français, notamment, protège.

Bande à part par Hava Sarfati
Un film événement, dérangeant et instructif à plusieurs titres, qui explore conjointement deux thématiques essentielles, conjuguées avec une pertinence qui détonne. Les fondements de la justice d’une part, et cette vie ultra connectée que nous avons abandonnée aux médias d’autre part.

L’Humanité par La Rédaction
Le film est une double critique. Celle du système télévisuel (…). Une critique plus évasive de la société iranienne, dans ses rapports de classes et de genres, qui accablent Maryam sous cette violence institutionnalisée. Malgré l’intérêt du sujet, celle-ci, esquissée, reste un peu trop brouillonne, même si la mise en scène, dynamique, met sous tension le récit du début jusqu’à la chute, sans happy end.

La Croix par Céline Rouden
Derrière le faux suspense volontairement entretenu et l’esthétique tape-à-l’œil de l’émission, qui rend son visionnage parfois éprouvant, se joue un bouleversant drame intime auquel les deux interprètes, Sadaf Asgari et Behnaz Jafari, apportent toute la nuance de leur jeu.