« Un grand cri », de Richard Bunod

Un grand cri
Bunod Richard
Jets D’encre 1 Avril 2021
Littérature générale

À propos
Des cris. Ceux de la terre qui se meurt, ceux des hommes qui souffrent, ceux des injustices qui perdurent. Puis, le silence surpris du confinement. Dans ce grand trouble qui impose la réflexion, le poète refuse de se taire. Il élève alors la voix pour questionner, pour interroger, pour interpeller. L’espoir existe ; ses semblables doivent réagir…
Dans ce recueil de poèmes percutants et justes, Richard Bunod se fait l’observateur d’une société bancale qui ne demande qu’à se relever, clamant fièrement son désir d’égalité, d’amour et de liberté.

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« Un grand cri» : Quand l’auteur martiniquais Richard Bunod clame son désir d’égalité, d’amour et de liberté

Après « Ma réalité », un premier recueil de poèmes où il dénonçait les travers d’une société déshumanisée, l’auteur martiniquais Richard Bunod récidive avec « Un grand cri » qui vient de paraître aux éditions Jets d’Encre où il continue d’interroger et interpeller, refusant de se taire. Un deuxième ouvrage percutant et juste qui délivre des messages vibrants et forts, mais pleins d’espoirs et d’encouragements.
« Plus personne n’aura d’assurance, ni confiance, nous serons dans l’à-peu-près. Chaque réponse donnée aura l’effet d’un magistral coup de fouet. Seuls ceux qui forment l’élite auront part et droit aux banquets. Les autres auront tout intérêt à se faire de plus en plus discrets». Le moins que l’on puisse dire c’est que Richard Bunod ne va pas avec le dos de la cuillère pour stigmatiser la société qui l’entoure. L’auteur martiniquais pose en effet un regard plutôt acide sur cette société qu’il juge «bancale».

Connu pour son franc-parler, ce Martiniquais né au Lamentin, âgé aujourd’hui de 54 ans, après des années d’écriture dans l’ombre, utilise désormais sa plume et la poésie pour s’insurger contre les absurdités de cette société et faire entendre les cris de «ceux de la terre qui se meurt, ceux des hommes qui souffrent, ceux des injustices qui perdurent».

Une société résiliente

Ainsi, après un premier ouvrage intitulé «Ma réalité» où il faisait entendre le chant ancestral de son pays, la Martinique résonnant de la mémoire et vibrant de la fierté d’être noir, s’interrogeant sur les travers d’une société rongée par les vices et les illusions face aux évolutions du monde, il continue dans sa volonté de dénoncer les turpitudes de la société dans laquelle il vit et sa quête d’une vie meilleure…

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