— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Traces
Se dissipe la brume
de l’esprit endormi…
Demeure un peu d’écume
du parfum de la nuit
qu’à mon réveil je hume
dans la froisse du lit…
D’un océan de bruits
sous une lune pleine
ne subsistent qu’à peine
de menus acouphènes
lorsque le soleil luit…
Et puis, par-dessus tout,
quand le jour neuf se lève
traîne encor sur mes lèvres,
tel celui d’un doux rêve,
le goût de baisers fous…
Aube
Un rayon de soleil
et son goût d’arc-en-ciel
à l’heure du réveil
comme un rayon de miel…
Juste un brin de lumière
pour éclairer le jour
comme un hymne à l’amour
refusant la misère…
Des perles de rosée
comme un peu de fraîcheur
que l’aube vient poser
sur les fleurs et les cœurs…
Et tous ces chants d’oiseaux
disant, le matin tôt,
la joie de la nature
et la vie qui perdure !
Patrick Mathelié-Guinlet