MJF 2019 : Theon Cross, Yilian Cañizares

Samedi 7 décembre 2019 à 20 h Salle Aimé Césaire Tropiques-Atrium

Samedi 7 décembre

– 18h sur l’Esplanade Tropiques Atrium. Gratuit. Avec Nicolas Lossen & Jorge Martinez (Martinique-Argentine-Québec)

– 20 h Atrium, salle Aimé-Césaire. Concert de Yilian Cañizares (Cuba) et Theon Cross (Royaume-Uni).Tarif : 30 euros. Contact : 0596.70.79.29.

Dimanche 8 décembre

– 16 h au Prêcheur – Espace Samboura. Gratuit. Avec #BlackDiva (Martinique) – Mélissa Laveaux (Haïti/canada) et Nubya Garcia (Royaume-Uni)

Theon Cross

Figure éminente de la scène jazz de Londres, le tubiste et compositeur Theon Cross a été omniprésent sur les ondes et sur scène ces dernières années. Membre actif d’une famille de musiciens londoniens qui ont participé à redéfinir les contours du jazz, il s’est non seulement fait un nom comme membre du groupe Sons of Kemet – aux côtés de Shabaka Hutchings – et pour ses productions solo. Theon Cross a récemment participé à plusieurs aventures collectives largement plébiscitées dont la très médiatisée compilation “We Out Here” parue sur le label de Gilles Peterson Brownswood Recordings et la mixtape Where We Come From pilotée par le batteur et producteur de Chicago Makaya McCraven. Il a également joué aux quatre coins du monde avec des artistes tels que la légende du grime Kano, le batteur virtuose Moses Boyd, le multi-instrumentiste et chanteur de la Nouvelle-Orléans Jon Batiste ou le rappeur mythique Pharoahe Monch et est un pilier du collectif Steam Down, basé dans le sud des Londres.

Outre ces prestigieuses collaborations, Theon Cross est le leader d’un groupe puissant pour lequel il s’est adjoint les services de deux des voix les plus singulières de la scène londonienne ; la saxophoniste ténor Nubya Garcia, rencontrée dans le cadre du programme éducatif Tomorrow’s Warriors et le batteur Moses Boyd, qu’il connaît depuis l’enfance. Son premier EP, “Aspirations” fut l’une des sorties les plus remarquées de la scène en 2015 et lui a valu une nomination aux Jazz FM Awards (meilleur instrumentiste de l’année).

“Fyah” qui paraît chez Gearbox synthétise les influences de Theon Cross qui a grandi dans la capitale anglaise au son de la musique caribéenne, du hip-hop, du grime, du jazz et de la musique de club. Du massif Activate, avec sa section de basse carnavalesque à l’hymne LDN’s Burning en passant par le staccato inspiré par le grime qui court sur Panda Village, cet album incarne à merveille le magnétisme de cette scène londonienne qui regarde vers le futur. Porté par de puissantes lignes de basses jouées au tuba, de fervents solos, une section rythmique brute mais précise et une habile utilisation des synthés, cet album se révèle à la fois dansant et exigeant. “Fyah” voit Theon Cross mettre le tuba au premier plan, l’utilisant pour des lignes de basse qu’on imaginerait jouées par des machines et combinant une utilisation traditionnelle de l’instrument avec les penchants plus modernes du musicien.

Cet impressionnant premier album capture le son et l’énergie de certains des musiciens les plus en vue et les plus vigoureux de la nouvelle scène anglaise et se veut une déclaration d’intention de la part d’un musicien au top de sa créativité.

Theon Cross (tuba)

Souirce : France-Musique

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Description de cette image, également commentée ci-après Yilian Cañizares

Yilian Cañizares, est une musicienne cubaine et suisse, installée en Suisse depuis 2000.

Née à La Havane en 1983 à La Havane,, Yilian Cañizares étudie le violon dans sa ville natale, avec des professeurs russes. Elle part poursuivre ses études au Venezuela, en 1997, à l’âge de seize ans, puis en Suisse, au Conservatoire de Fribourg, à partir de 20003. Elle se destine initialement à devenir musicienne classique2 C’est en Suisse qu’elle s’ouvre au jazz et décide de chanter. Elle réside toujours dans le pays et en acquiert la nationalité. Elle trouve son propre style après avoir découvert le violoniste de jazz français Stéphane Grappelli. Nostalgique de ses racines, elle décide de mélanger le style de Grappelli avec la musique cubaine. À la fin de ses études, elle fonde le groupe Ochumare, qui veut dire « arc-en-ciel » en yoruba, avec David Brito (contrebasse) et Cyril Regamey (batterie, percussions), puis continue sa carrière sous son propre nom. Elle est qualifiée de révélation de l’année 2013 par l’hebdomadaire français Le Nouvel Observateur et le magazine Les Inrockuptibles classe son album Invocación comme l’un des dix albums incontournables d’Amérique du Sud en 2015. Elle enseigne par ailleurs le violon improvisé à l’École de jazz et de musique actuelle de Lausanne4.
Style
Son style reflète ses différentes influences. On y retrouve des touches de jazz, de classique, de musique cubaine, avec une large place laissée à l’improvisation. Le magazine Les Inrockuptibles parle d’une « orchestration jazz mêlée de percussions empruntées aux rituels yoruba9. » Elle chante en espagnol, en yoruba et en français et l’une de ses particularités est de chanter et de jouer du violon en même temps,
L’un des talents les plus incroyables de la nouvelle génération de musiciens cubains _ Chucho Valdés