Hommage posthume du père à son fils spirituel
Dans l’au-delà, sur un rivage de mots et d’Histoire
Le vent n’est plus un souffle, mais un murmure d’âmes.
Les vagues se brisent en vers.
Jacques MARTIAL, l’acteur,
L’homme de la Villette et du Mémorial, pose son regard
Sur celui qu’il a si souvent fait vibrer ?
Aimé Césaire, le poète.
Il n’y a pas de scène, pas de projecteur, juste la lumière d’un savoir partagé.
Jacques : Maître, je vous ai porté, non pas sur mes épaules, mais dans ma voix.
J’ai crié votre colère, votre douleur, l’appel de votre « Cahier » qui retournait au pays.
J’ai voulu que ceux qui m’écoutaient, dans l’ombre d’une salle, entendent le grondement de l’Histoire.
Césaire : Je l’ai entendu, mon ami, et il a résonné jusqu’ici.
Vous n’avez pas récité mes mots, vous les avez incarnés.
Vous avez donné une chair à mes idéaux, une âme à mes combats.
Le poème n’est rien sans celui qui le fait vivre, sans celui qui le sent et le transmet.
Jacques : J’ai cru qu’en vous, nous pouvions trouver notre force, notre dignité.

Par Yves Untel Pastel
Au-delà du chlordécone, une culture ancrée de l’empoisonnement colonial.
—
Aboubakar Cissé, un homme musulman, a été tragiquement poignardé à mort dans une mosquée du Gard le vendredi 25 avril 2025, simplement en raison de sa foi. Son assassin a déclaré : « Je l’ai fait, (…) ton Allah de merde » ! Ce meurtre choquant illustre la banalisation alarmante de la violence raciste en France. Mais posons-nous la question : d’où provient cette montée de haine ? La violence meurtrière dirigée contre ce musulman et les musulmans en général trouve ses racines dans une rhétorique alimentée par les gouvernements successifs. Elle résulte de politiques, dit-on laïques, mises en œuvre sous forme de mesures répressives contre une islamisation supposée de la France.
Poursuis les petites choses, éprouvette à la main,
Nous aimions aller sur la plage
— Par Yves Untel Pastel —


—
Ouvè zyé, pèp mwen !
Chlordécone,
Le nègre, le gibier des nations
Un jour mémorial
On meurt énormément en mon île
Sur nos terres brisées aux mille souffrances